jeudi 30 mai 2019

La pensée précède l'émotion !



« Je ne remets pas en cause ce que j'ai pu dire ou écrire sur les émotions, mais je voudrais insister sur cette destruction du mental qui correspond à ce que Swâmiji appelait dans une lettre qu'il m'avait écrite « thoughtlessness », « le fait d'être sans pensées ». J'avoue ne pas avoir compris à l'époque ce qu'il voulait dire, persuadé que ce thoughtlessness concernait la méditation profonde mais que, dans la vie courante, il fallait bien penser. 
C'est après avoir reçu cette lettre que j'ai compris que pour tout ce que nous appelons pensée intelligente Swâmiji utilisait le mot voir, traduisant par là le sanscrit buddhi. Plus les années ont passé, plus cette distinction entre voir et penser, qui paraît peut-être arbitraire au premier abord, m'a convaincu et c'est pourquoi je la reprends à mon compte. Ne plus penser, voir. Si des mécanismes se sont mis en place autrefois, c'est dans la rectification de la pensée ou la destruction de la pensée pour la remplacer par la vision que réside le véritable espoir de libération. L'émotion existe parce que nous pensons. Pour les maîtres tibétains, l'émotion est une modalité particulière de la pensée, rien d'autre. 
Tout l'enseignement de Swâmiji tourne autour de cette idée de base.» 

Arnaud Desjardins

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mercredi 29 mai 2019

Ame forestière...


Aux arbres

Victor Hugo
Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous! – vous m’avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour.
La contemplation m’emplit le cœur d’amour.
Vous m’avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
Avec ces mots que dit l’esprit à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l’œil dans l’herbe profonde,
L’étude d’un atome et l’étude du monde.
Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
Arbres, vous m’avez vu fuir l’homme et chercher Dieu!
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s’élance,
Et je suis plein d’oubli comme vous de silence!
La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
Toujours, – je vous atteste, ô bois aimés du ciel! –
J’ai chassé loin de moi toute pensée amère,
Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère!

Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
Ravins où l’on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime!
Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêt! c’est dans votre ombre et dans votre mystère,
C’est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m’endormirai.
Victor Hugo

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mardi 28 mai 2019

Retour en arrière...


Peu de gens ont compris l'approche de Ramana Maharshi avec le questionnement "Qui-suis-je".
La plupart des gens en font un exercice purement intellectuel autour de cette fameuse question.
Il faut tenir compte de la vie de Ramana Maharshi pour mieux comprendre sa proposition qui justement n'est pas à comprendre.
L'idée centrale de cette méthode est d'inverser l'attention. Notre attention est quasiment toujours dirigée vers l'extérieur, il s'agit de la retourner vers son origine. C'est ce que Jung appelait le "backward flowing of attention" (le courant arrière de l'attention).
Cela c'est la voie pour connaître directement "Qui-suis je?" Ce n'est pas un processus de réflexion. Vous n'êtes pas conscient de Ce que vous êtes réellement parce que "votre" attention est toujours dirigée vers l'extérieur.
Si vous pouvez inverser le processus à 180° alors vous découvrirez Qui ou Ce que vous êtes réellement au centre de vous -même. Ce retournement de l'attention c'est la méditation.

Charles Coutarel 
dans son livre "Eveil ou la vie ne meurt pas".


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dimanche 26 mai 2019

Aux côtés de Ramana Maharshi

Après la lecture du dernier livre de Véronique Desjardins, "Dans l'intime d'un chemin" où l'on peut suivre avec ferveur l'évolution d'un chemin spirituel, voici le livre "Aux côtés de Ramana Maharshi", chez Accarias l'Originel, qui nous propose d'être en compagnie d'un éveillé. 
Cette proximité avec un maître est un régal... et nous remet dans le droit chemin pour revenir vers soi et découvrir "Qui suis-je  ?"

 En voici un extrait :

Cette manifestation illusoire est appelée « mâyâ », laquelle est souvent prise dans le sens d’« illusion », mais, en vérité, elle signifie « ce qui n’est pas », ou ce qui pose une limite sur ce qui est illimité. En fait, nous sentons toute chose, tout étant dans le mental, et les sens sont son seul instrument. Aussi, en réalité, n’y a-t-il aucune illusion, mais qu’impermanence.

La même vérité se trouve derrière toute chose. Alors quelle est la solution, voyant que tout est impermanent et n’est qu’apparence ?

« Cela, » enseigne Bhagavân, « s’applique aussi à nos corps et même à nos egos, que nous considérons comme très importants, mais que nous voyons maintenant comme autant d’ombres illusoires. Il n’y a là rien de désespérant car, même derrière l’apparence la plus illusoire, il doit bien y avoir quelque chose qui apparaît. Nous nous jetons de côté comme nous pensons voir un serpent alors que ce n’est qu’une corde. Mais, même si le « serpent » est bien irréel, la corde, elle, est bien là. Aussi, la seule et évidente solution à notre énigme est de chercher et de trouver la permanence derrière l’impermanence. »

C'est la solution de Bhagavân, et il nous enseigne comment la mettre en pratique à travers sa méthode de l’investigation du Soi. Bien que l’ego change d’instant en instant, bien que nous soyons des personnes différentes au fur et à mesure que nous passons par chaque étape de notre vie, il y a toujours eu pour nous un « je ». Mais ce n’est évidemment pas l’ego, car nous avons déjà vu que l’ego change d’instant en instant, alors que le « je » a toujours été là en tant que témoin. Remontons à sa source. Et, à travers cette méthode de la recherche du Soi, nous le réaliserons éventuellement.



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Quatrième de couverture :
Alan Chadwick (Sâdhu Arunachâla) rencontra le regard de lumière et l'éloquent silence de Ramana Maharshi un beau jour de 1er novembre 1935, à Tiruvannamalai. À partir de ce jour, il consacra sa vie à la présence auprès du Sage. Il resta au Srî Râmanâsramam jusqu'en 1962 quand il quitta son corps, douze ans après le mahâsâmadhi de Râmana Mahârshi.
Alan Chadwick vit au jour le jour près de Ramana, ce qui donne un texte d'une grande précision sur la vie quotidienne du Maharshi, sur la vie de l'ashram et sur son enseignement direct. Il nous révèle de nombreuses histoires et dénonce quelques fausses légendes. Il rétabli la vérité sur certaines rencontres avec des célébrités et décrit un homme ayant de l'humour. L'auteur reproduit de nombreux dialogues entre les disciples ou visiteurs et le Mahârshi.
Bhagavân a certainement un message particulier pour l'Occident, ses arguments purement rationnels et ses enseignements dépourvus de tout exotisme et formalisme répondent à la pensée occidentale. Il ne prêche jamais ni n'impose une loi, mais invite toujours le chercheur à se tourner vers lui-même.
Tout le secret réside dans le fait suivant : sommes-nous attachés ou non à nos actions ? Celui qui abandonnera tous ses attachements, réalisera le Soi le plus rapidement. Le faux sens du « je » doit disparaître, car c'est cette limitation qui créée la servitude. La libération est la délivrance de cet asservissement.
A la fois instructif et rafraîchissant, ce livre vivant nous ramène à l'essentiel, ici et maintenant. 


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jeudi 23 mai 2019

Apprendre... à s'aimer !

 
peinture Emmanuel Zairis 1876-1948

Comme (presque) toutes les petites filles j’ai rêvé d’un prince qui m’aimerait...il serait beau, il serait doux, il serait fort, me protégerait et par-dessus tout me réveillerait, me révélerait; derrière ma timidité et ma rondeur, il verrait ma beauté intérieure et bien entendu, nous serions très heureux et aurions beaucoup d’enfants.
Je pense à ce jour que beaucoup de jeunes garçons rêvent de filles qui les aimeront, qui seront belles et tendres, les écouteront, les comprend
ront et qui les révéleront, car derrière leur acné, leur timidité ou leur couardise, elles verront leur beauté, leur force et leur courage.
Nous ne rêvons pas de l’amour, nous rêvons d’être aimés.
Alors bien sûr la déception est grande car nous sommes tous imparfaits et la relation amoureuse, avec le temps, révélera plus encore nos imperfections et nos manques, nos frustrations et nos limitations.
Faut-il que notre blessure d’amour soit profonde et faut-il qu’en notre enfance nous en ayons bien peu reçu de cet amour sans condition, pour ne pas pouvoir avancer dans la vie le cœur plein, sans attendre d’une autre ou d’un autre qu’il le remplisse.
Il faudra parfois toute une vie pour le comprendre, remplir son cœur de sa propre richesse et apprendre à s’aimer...

Elisabeth Kuhn 
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mercredi 22 mai 2019

Alchimie...



Tant de choses pèsent rongent nous meurtrissent
Tant de choses me fatiguent me maculent
Tant de choses usent ma ferveur
Endeuillent mon amour des êtres et de la vie
Mais si avant au long des stagnantes années
Ces coups morsures déceptions
Me maintenaient dans la souffrance
Parfois dans l’accablement
Un insurmontable désespoir
Je dois reconnaître que maintenant
Depuis que j’ai traversé la nuit
Ils n’ont plus le pouvoir de me corroder
Me vouer à la détresse
Me contraindre au refus
Tout au contraire
Soumis à une alchimie qui les transmute
Ils ne cessent de me nourrir
De renforcer mon adhésion
De rendre plus grave et plus lucide
Le OUI par lequel j’accueille
Ce qui m’est consenti

Charles Juliet
Accueils 

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lundi 20 mai 2019

L'art de la chute


Parfois la vie nous demande de lâcher prise un peu plus en profondeur, de lâcher quelques croyances et illusions un peu plus fondamentales que les autres. Dans ces moments, on a l'impression que tout s'effondre, que plus rien n'a de sens, que tout ce beau, long et difficile chemin vers soi-même et vers la réalité de ce qu'est la vie, n'a servi à rien. Oui, "à quoi bon". Le désespoir peut prendre alors une place immense. Notre mental peut commencer à sérieusement paniquer, et tenter de trouver une issue de secours, un moyen de mettre fin à cet inconfort, à ce tiraillement interne qui peut devenir un vrai calvaire mental.
Sans aucun doute, nous sommes arrivé au bout d'un fonctionnement, au bout d'un conditionnement, notre organisme essaie de s'en séparer, mais le mental essaie lui de reprendre la main, par tout moyen. Et c'est tellement tentant n'est-ce pas : de reprendre la main, de trouver une porte de sortie, pour aller mieux.
Pourtant mieux vaux ne rien faire. Mieux vaut se laisser faire, se laisser être ça, totalement, autant qu'on le peut, et mieux vaut justement ne surtout pas tenter de trouver une porte de sortie. Mais plutôt laisser ce désespoir s'exprimer jusqu'au bout. Laisser le mental aller au bout de son délire. Vivre le truc à fond.
C'est un moment délicat, car nous devons renoncer aux invitations incessantes du mental à aller vers les solutions habituelles (méditer, pratiquer, investiguer, comprendre, chercher, envisager un mieux, reprendre espoir), alors que la situation nous demande justement d'arrêter toutes ces stratégies, qui ont peut-être fait leurs preuves à un moment (voir de nombreuses années), mais qui sont désormais obsolètes.
Se laisser "couler", "chuter" totalement. Voilà la seule vraie possibilité à mon avis : arrêter toutes nos stratégies, n'en suivre aucune même la plus alléchante, pour vivre vraiment et totalement cette dé-construction intérieure. C'est le seul moyen d'abdiquer toujours plus profondément à la réalité du vivant. Il n'y a pas d'autre moyen.
Séverine

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dimanche 19 mai 2019

Mystère de la relation


 
Sculpture: "Sève"  http://www.isabellejeandot.com



"Je croyais jusqu'alors que l'amour était reliance, qu'il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin! Nous n'avons pas même à être reliés: nous sommes à l'intérieur les uns des autres. C'est cela le mystère, c'est cela le plus grand vertige." 

Christiane Singer

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samedi 18 mai 2019

L'ego nous parasite... Comment nous en libérer ?


Tiraillé entre ses désirs et ses peurs, l'ego veut tout contrôler. Se libérer de son emprise est un travail de patience et d'habileté. Au lieu de vouloir le combattre, l'approche de Christophe Massin vise à le pacifier : poser la lumière de la conscience sur nos désirs et sur nos souffrances – et sur celles que l'on impose aux autres – permet de comprendre l'ego de l'intérieur. Et de se détacher de ses stratégies répétitives qui nous coupent de la joie. Psychiatre de formation et thérapeute depuis plus de trente ans, à l'affût des manèges de l'ego, l'auteur illustre son propos d'exemples vivants, tirés de son propre cheminement.

L'approche de Christophe Massin provient de Swâmi Prajnânpad et lui a été transmise par Arnaud Desjardins. Elle comporte la particularité d'unir spiritualité et travail sur l'inconscient. Il est auteur de plusieurs ouvrages dont Souffrir ou aimer (Odile Jacob, prix de l'essai Psychologies/Fnac).

" Ce qui ébranle l'ego, c'est de le démasquer sur le vif plutôt que de vouloir le changer. " Christophe Massin.

 
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vendredi 17 mai 2019

Laissons infuser...

On préconise que les changements ou les prises de conscience essentiels doivent infuser... 
Alors, dès que cela bout trop, sentez en vous le frémissement de la vie, laissez le reposer en vous.
Il prendra le temps de vous propager ses bienfaits et sa chaleur... 
Et vous pourrez gouter la douceur du passage du solide au liquide. 



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jeudi 16 mai 2019

Bienfaits de la cannelle

La cannelle est appréciée depuis la nuit des temps pour ses qualités culinaires, ses propriétés médicinales et de conservateur naturel. La cannelle fût évoquée pour la première fois par Shen Nung, le père de la médecine chinoise, aux environs de 2800 avant J.C., et était utilisée dans l’Égypte antique dans le processus de momification.
Au premier siècle de notre ère, les européens appréciaient tellement cette épice qu’ils la payaient 15 fois plus cher que l’argent. La cannelle est en fait l’écorce marron du cannelier. On la trouve sous forme de bâtons ou de poudre finement moulue. La cannelle est riche en huile essentielle et contient des composants actifs tels que le cinnamaldéhyde, l’acétate de cinnamyle et l’alcool cinnamique, qui sont responsables de certaines de ses nombreuses vertus thérapeutiques.

6 bienfaits de la cannelle sur la santé

Il y a de bonnes raisons de consommer plus de cannelle qu’une simple pincée dans votre café ou thé du matin. La cannelle est connue pour renforcer les défenses antioxydantes. Ses composés anti-inflammatoires aident à soulager la douleur et les raideurs musculaires et articulaires provoquées par l’arthrose.
Elle aide également à prévenir les infections urinaires, les caries dentaires et les affections des gencives, ainsi qu’au contrôle de la glycémie. Plus précisément, voici les sept meilleures raisons d’inclure plus de cannelle dans votre alimentation :
  1. Elle calme l’inflammation

La cannelle est un anti-inflammatoire, notamment en raison de sa teneur en cinnamaldéhyde. Selon une recherche publiée dans la revue Molecular Biology, l’inflammation chronique joue un rôle majeur dans le développement de nombreuses maladies neurodégénératives, notamment la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, les tumeurs cérébrales et la méningite.
Le nombre de maladies neurodégénératives en Asie, dont les habitants consomment des épices régulièrement, est nettement plus faible qu’aux États-Unis.
L’étude suggère que la cannelle (de même que d’autres épices comme le curcuma, le piment rouge, le poivre noir, la réglisse, les clous de girofle, le gingembre, l’ail et la coriandre) visent les voies inflammatoires, aidant ainsi potentiellement à prévenir les maladies neurodégénératives.
  1. Elle stimule la fonction cérébrale

Le parfum de la cannelle stimule la fonction cérébrale, d’après une recherche présentée en 2004 au congrès annuel de l’Association des Sciences de la Chimioréception.
Les participants qui avaient senti de la cannelle (ou mâché des chewing-gums parfumés à la cannelle) avaient obtenu de meilleurs résultats sur des tâches liées à un processus attentionnel, une mémoire de reconnaissance virtuelle, une mémoire de travail, et un temps de réponse perceptivo-moteur. Le parfum de la cannelle fonctionnait mieux que la menthe ou le jasmin pour améliorer les fonctions cognitives.
  1. Elle aide à la perte de poids

La cannelle réduit la concentration sanguine de glucose et améliore la sensibilité à l’insuline. Chez les personnes obèses ou présentant un poids corporel sain, la cannelle est également efficace dans la réduction de la réponse glycémique postprandiale (c’est à dire la quantité de sucre présente dans le sang après un repas).
En aidant à réguler les pics de glycémie, la cannelle peut avoir un impact favorable sur la faim et la prise de poids.
  1. Elle soulage les maux de gorge et la toux

En faisant infuser des bâtons de cannelle dans de l’eau, vous obtenez une eau parfumée qui contient des fibres solubles, les mucilages. Cette eau forme une couche protectrice et soulage la gorge.
La cannelle possède également des propriétés antibactérienne qui peuvent aider à soulager certains maux de gorge, et ses propriétés réchauffantes améliorent le flux sanguin et le taux d’oxygène dans le sang, pour aider à combattre les infections. Selon la médecine traditionnelle chinoise, la cannelle est efficace contre les toux grasses.
  1. Elle aide à tempérer l’hyperactivité

Des enfants souffrant de TDAH (hyperactivité) ayant reçu un traitement d’aromathérapie à base de cannelle en plus de leur rééducation ont vu leurs symptômes réduits de manière significative.
Tout d’abord, il a été démontré que la cannelle améliore la motivation et la performance tout en diminuant le sentiment de frustration et l’anxiété au volant, ce qui pourrait expliquer certains de ses effets bénéfiques sur les symptômes de la TDAH.
De plus, il a été démontré que les enfants souffrant de TDAH présentent un niveau élevé de stress oxydatif, or la cannelle est un puissant antioxydant qui peut aider à lutter contre ce phénomène.
  1. Elle lutte contre le diabète

La cannelle est connue pour améliorer l’état glycémique, notamment le taux de glucose sanguin à jeun, chez les personnes souffrant de diabète de type 2. Une autre étude a montré que l’épice multiplie environ par 20 le métabolisme du glucose, ce qui améliorerait de façon significative la capacité à réguler la glycémie.
La cannelle a même déjà été évoquée comme substitut potentiel à l’insuline chez les personnes souffrant de diabète de type 2, en raison des effets similaires à ceux de l’insuline, de l’un de ses composants bioactif.
Fait intéressant, la cannelle diminue le taux de glucose sanguin en agissant à plusieurs niveaux. Elle ralentit la vidange de l’estomac pour réduire les pics de glycémie qui suivent les repas et améliore l’efficacité, ou la sensibilité à l’insuline. Une autre recherche encore a montré que la consommation de cannelle (environ 2 grammes par jour pendant 12 semaines) améliore la pression sanguine et le profile lipidique des personnes dont le diabète de type 2 est mal contrôlé.

source : www.pressesante.com

mercredi 15 mai 2019

Prendre le temps...


« Je sais que m’attendent des faiblesses nouvelles, des pauvretés nouvelles et des pertes nouvelles. Ce sera la descente vers ce qui est l’essentiel, le plus caché en moi, plus profond que toutes les parts de réussite et d’ombre en moi. Ce sera tout ce qui reste quand tout le reste aura disparu. Ma personne dénudée, une innocence primale qui attend sa rencontre avec Dieu. Merci de vos prières qui m’accompagnent dans cette descente vers ce trésor, le plus profond de mon être... » 


La qualité essentielle pour vivre en communauté est la patience : reconnaître que soi-même, les autres et la communauté tout entière ont besoin de temps pour grandir. Rien ne se fait en un seul jour. 
Pour vivre en communauté il faut savoir accepter le temps et s’en faire un ami. Et celui qui est ami du temps ne dit pas toute la journée : « Je n’ai pas le temps! » Il ne part pas en guerre contre lui ; il l’accepte et le chérit.

 Jean Vanier, Communauté lieu du pardon et de la fête

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mardi 14 mai 2019

Une place pour être !


"Si j'avais eu la conscience suffisamment claire et les mots suffisamment nuancés pour l'exprimer, j'aurais aimé te dire que nous sommes là pour explorer, découvrir et partager ce qu'il y a de meilleur en nous. 
Chacun possède un trésor. Sois conscient et généreux de ton trésor et, en même temps, reste ouvert, attentif à recevoir le trésor des autres, disposé à apprendre et à te remettre en question. Cherche la beauté, la vérité, l'excellence en accueillant aussi ta fragilité, ta vulnérabilité et ton ombre, de sorte d'être à même d'accueillir celles des autres. 
Occupe joyeusement ta place: il y a de la place pour chacun, sinon ni toi ni moi ne serions là. 
Pense que ta place que tu n'occupes pas pour ne pas déranger reste vide à jamais et réjouis-toi que chacun occupe pleinement la sienne autour de toi ."

Rabindranath Tagore 1861-1941
le jardinier d'amour


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lundi 13 mai 2019

Prendre appui sur le OUI...




Et enfin, dernier point, être positif c’est prendre appui sur ce qui vous apparaît aujourd’hui comme souffrance, tout en conservant l’espérance et la foi. C’est oser croire que l’existence a de l’amour pour vous au moment même où elle semble vous trahir: oui, ma femme a un amant; oui, pour l’instant je suis seule, je n’ai pas trouvé le compagnon que je cherche; oui, plusieurs tentatives successives pour obtenir des postes qui m’intéressaient ont échoué et j’accomplis un travail qui ne correspond pas à mon attente. Si vous dites oui à ces aspects douloureux, vous verrez qu’ils portaient en eux la promesse d’une joie plus grande. 
C’est vrai. Je veux bien croire qu’aujourd’hui ces paroles relèvent uniquement de la foi, c’est-à-dire de la certitude des choses encore invisibles, mais si vous parvenez à dire oui de tout votre cœur, un oui positif à ce qui est dans des circonstances difficiles, vous aurez la preuve que la vie n’est pas ingrate.
L'approche positive. Arnaud Desjardins

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dimanche 12 mai 2019

Enfant et Adulte par Arnaud Desjardins


«Même si vous progressez sur le chemin et qu'en tant qu'adultes vous devenez plus lucides, plus mûrs, plus intelligents, l'enfant, lui, subsiste tel quel. Il n'évolue pas, il ne mûrit pas, il demeure. Simplement, il jouera un rôle de moins en moins important dans vos existences. Mais même en ayant beaucoup progressé, il y aura encore des moments où un enfant de deux ans qui, lui, n'a pas du tout changé affleurera à la surface. Votre progrès, c'est la manière dont vous allez vous situer par rapport à cet enfant. Pour lui, certaines situations seront toujours insupportables, en ce sens que s'il est marqué par un abandon, tout signe actuel d'abandon touchera toujours une plaie à vif. Le symptôme d'aujourd'hui va être interprété émotionnellement et mentalement par l'enfant. C'est l'appréciation par un cerveau et un cœur puérils d'une situation présente, c'est-à-dire une vision – erronée, certes, mais qui s'impose – de la réalité à laquelle l'enfant donne inévitablement un contenu menaçant, déchirant, intolérable.

Ne tentez pas cette acrobatie qui consisterait à ce que l'enfant en vous accepte ce qu'en aucun cas il n'acceptera, ce qu'il ne pourra jamais accepter, cet enfant dont la définition est de ne pouvoir que refuser. Cherchez en tant qu'adultes à vous dissocier de l'enfant. Considérez qu'il y a en vous deux lieux psychologiques, deux manières de vous situer, l'une qui est l'enfant, avec ses émotions douloureuses, l'autre qui est l'adulte, lequel est détendu,, à l'aise, en paix. Ces deux mondes sont complètement différents mais il est possible de passer de l'un à l'autre.

La question n'est donc pas de faire grandir l'enfant mais de dissocier l'adulte de l'enfant. Ou, autre manière d'exprimer la même idée : on ne guérit pas les empreintes passées, on en émerge.» 

Swami Prajnanpad

« Dissociate adult and child », disait Swâmiji. « Dissociez l’adulte et l’enfant. » Lorsque Swâmiji a dit ceci, j’ai commencé par tiquer, comme je le faisais souvent : « Ah ! encore une dualité, s’il y a l’enfant et l’adulte, ça fait deux... » Non. Ça ne fait pas deux. Parce qu’aujourd’hui, ce qui est vraiment réel, c’est l’adulte qui voit les choses telles qu’elles sont et que l’enfant, lui, appartient au passé : vous n’avez plus trois ans, vous n’avez plus deux ans et demi. Si vous pouvez dissocier en vous l’adulte et l’enfant, vous pourrez être vraiment dans le monde réel, ici et maintenant, et pas dans le monde recouvert par les projections de l’enfant.

Swâmiji disait aussi : « L’ego, c’est le passé qui recouvre le présent. » L’ego, c’est l’enfant en vous qui vient recouvrir le présent. Vous pouvez voir en vous l’enfant qui est toujours là, pour l’éduquer avec amour. Mais tant que l’enfant sera là, vous ne serez ni un adulte ni un sage.

«Les formules de Swâmi Prajnânpad», commentées par Arnaud Desjardins (Ed. La table ronde) 

Swami Ramdas
En écho avec la formule de Swamiji «Dissociez l'adulte et l'enfant», voici un exemple illustré...

Hypothèse : «Je me sens mal à l'aise.»

1er cas de figure, l'enfant : j'exporte immédiatement l'origine de ce ressenti dans ce qui m'apparait en tant que «le monde extérieur.» Par exemple, je me sens mal à l'aise parce que Norbert (prénom générique) a dit ceci, ou a fait cela, ou encore semble avoir des pensées à mon égard avec lesquelles je ne suis pas du tout d'accord. Donc, du fait qu'elle est projetée, la source véritable du malaise n'est pas vue, ce qui fait que je me sens mal à l'aise d'être mal à l'aise - une boucle mentale est créée, générant de l'émotion et de la souffrance, se soldant souvent par une action inappropriée. Histoire sans fin...

2ème cas de figure, l'adulte : je vois qu'en moi, dans une situation donnée, un vieux conditionnement vient d'être réactivé. Je vais donc me centrer sur le ressenti sans lui coller d'étiquette : je suis un avec la sensation de malaise, je ne génère pas de malaise secondaire, et par cette acceptation inconditionnelle - pas forcément facile, ne nous y trompons pas - le malaise initial va se résorber, va être consumé par le feu de la Présence. Fin de l'histoire...

Cas intermédiaire : ça commence comme le premier cas; cependant, alors que la projection sur le monde vient de s'opérer, elle est vue avant de s'être pleinement déployée et nous retombons alors dans le deuxième cas : «un avec» le fait de projeter, résorption de la projection, «un avec» le ressenti non labellisé, résorption du ressenti.


L'enfant se sépare et refuse. 
 L'adulte se relie et accepte.

 «Si vous voulez devenir vraiment adultes, 
sachez reconnaître l’enfant en vous et l’aimer de tout votre coeur.» 
(AD)

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(article de Michel Tardieu)

samedi 11 mai 2019

Aveuglement !


" Cette civilisation moderne a conduit l'humanité à deux guerres mondiales, mais la leçon n'a servi à aucun politicien. La politique ne se préoccupe que des apparences et ne tient aucun compte des réalités profondes. Seule la conscience de leur nature spirituelle commune peut unir les hommes. Le sens de leur individualisme les condamne à l'égoïsme et aux conflits. C'est dans la vision même de l'homme et du sens de sa vie que se trouve la racine de tous les « problèmes ». 

Tant que l'aveuglement et l' ignorance prévaudront, tout problème résolu fera immédiatement place à un autre, dans un déséquilibre permanent. L' intérêt pour la politique tient aujourd'hui la place que tenait autrefois l'intérêt pour la religion. Moins les gens ont l' intention de se diriger et de se réformer eux-mêmes, plus ils se préoccupent de la façon dont il faudrait diriger ou réformer la société. En fait, les « problèmes » politiques, économiques et sociaux ne sont qu' une façade qui masque le véritable problème, lequel est spirituel et psychologique. Aucune mesure ne sauvera la situation, qui ne tiendra pas compte de la réalité spirituelle, de la vraie nature de l'Homme. Pour le moment, l'humanité tourne le dos à cette vérité fondamentale. 

L'existence devient sans cesse plus complexe à tous égards et interdit de plus en plus aux hommes et aux femmes toute velléité de vie intérieure. Le véritable bonheur ne peut se trouver que dans la « réalisation » ou la prise de conscience de la Nature profonde, du Soi, mais jeunes et vieux cherchent désespérément des plaisirs et des satisfactions qui ne peuvent pas durer. 

C'est, par excellence, le fruit de ce que tous les enseignements initiatiques ont appelé l'aveuglement et l'ignorance. "

 Arnaud Desjardins , Monde moderne et Sagesse ancienne ( 1973 )

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vendredi 10 mai 2019

Retraite vivante... avec Matthieu Ricard

Vous avez vécu à plusieurs reprises dans un ermitage. Comment était-ce ? 

Formidable, magnifique ! J’ai passé cinq ans en retraite solitaire, par périodes allant jusqu’à neuf mois. La journée dans l’ermitage est structurée, la pratique est très disciplinée. On se lève à 4h30, on prie jusqu’à l’aube, on récite des textes que le maître a donnés, on fait des visualisations. Entre 7h et 7h30, on boit du thé, on s’assied sur le balcon et on regarde le lever du soleil, les montagnes, ou les nuages. Ensuite on continue les exercices toute la journée. Après le coucher du soleil, on va dormir bien sûr. La qualité du sommeil devient meilleure, on a de moins en moins besoin de sommeil et on se sent totalement frais le matin. À Darjeeling, je ne recevais pratiquement jamais de courrier. Il est beaucoup plus facile d’être détendu lorsqu’on ne doit pas se soucier de son travail et de sa famille. N’est-ce pas un style de vie élitiste ? J’entends souvent ça. Je réponds toujours : "Mais venez donc !" Dans mon ermitage à Darjeeling, pendant sept ans, je n’avais ni chauffage, ni électricité, ni eau courante. La plupart des gens ne voudraient pas passer une semaine comme ça. Pour moi, ces moments ont été les plus riches de mon existence. En outre, le but d’un tel isolement est de se débarrasser de l’égocentrisme. Ce n’est donc évidemment pas une démarche égoïste. On sort de là plus tranquille et plus compatissant et on se met au service des autres.  

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Est-ce qu’un moine bouddhiste a peur de la mort ? 

 Je suis bien sûr très conscient de la mort et ne sais jamais lequel, de demain matin ou de ma mort, viendra le premier. Mais je suis confiant… Un ami à moi avait un cancer, il n’avait pas peur, mais il était triste parce qu’il y avait encore tant de choses qu’il voulait faire. J’essaie de ne pas détourner le regard. Je vis en toute conscience que la mort est certaine et son heure imprévisible et chaque instant infiniment précieux. Au commencement de notre vie, la mort nous effraie comme un animal pris au piège ; au milieu de la vie, nous essayons de tout faire correctement pour ne rien manquer, et à la fin nous sommes tranquilles et clairs. Alors la mort est comme une amie.

Tiré du blog de Matthieu Ricard
L’interview réalisée par la journaliste Anja Jardine pour le journal Neue Zürcher Zeitung.

mercredi 8 mai 2019

Absence... et Paix


"On fait quelques pas hors de l'enfance, puis très vite on s'arrête. On est comme un poisson sur le sable. On est comme celui qui piétine dans sa mort, un adulte. On attend. On attend jusqu'à ce que l'attente se délivre d'elle même, jusqu'à l'équivalence d'attendre, de dormir ou mourir. L'amour commence là - dans les fonds du désert. Il est invisible dans ses débuts, indiscernable dans son visage. D'abord on ne voit rien. On voit qu'il avance, c'est tout. Il avance vers lui-même, vers son propre couronnement.
Ainsi vous ai-je vu avancer dans la poussière d'été, toute légère dans votre robe toute blanche.
Celle qu'on aime, on la voit s'avancer toute nue. Elle est dans une robe claire, semblable à celles qui fleurissaient autrefois le dimanche sous le porche des églises, sur le parquet des bals. Et pourtant elle est nue - comme une étoile au point du jour. A vous voir, une clairière s'ouvrait dans mes yeux. A voir cette robe blanche, toute blanche comme du ciel bleu.
Avec le regard simple, revient la force pure.
Je vous reconnaissais. Vous étiez celle qui dort tout au fond du printemps, sous les feuillages jamais éteints du rêve. Je vous devinais depuis longtemps déjà, dans la fraîcheur d'une promenade, dans le bon air des grands livres ou dans la faiblesse d'un silence. Vous étiez l'espérance de grandes choses. Vous étiez la beauté de chaque jour. Vous étiez la vie même, du froissé de vos robes au tremblé de vos rires.
Vous m'enleviez la sagesse qui est pire que la mort. Vous me donniez la fièvre qui est la vraie santé.
Et puis vous êtes partie. Ce n'était pas trahir. C'était suivre le même chemin en vous, simple dans ses détours. Vous emportiez avec vous la petite robe de neige. Elle ne dansait plus dans ma vie. Elle ne tournait plus dans mes rêves. Elle flottait sous mes paupières lorsque je les fermais pour m'endormir, juste là : entre l'œil et le monde. Le vent des heures l'agitait fiévreusement. L'orage des chagrins la rabattait sur le cœur, comme un volet sur une vitre fêlée.
Qui n'a pas connu l'absence ne sait rien de l'amour. Qui a connu l'absence a pris connaissance de son néant - de cette connaissance lointaine qui fait trembler les bêtes à l'approche de leur mort."

Christian Bobin 
Une petite robe de fête

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mardi 7 mai 2019

Le but de la méditation ?


 Le but de la méditation ?
L’éveil de l’être humain à sa vraie nature !

 
La méditation – zazen – participe donc à la transformation de la personne dans sa globalité et son unité.
L’idée de changer n’a jamais changé personne ; le désir de changer n’a jamais changé personne. Il n’y a de changement que … dans l’acte de changer !
Changer ! C’est angoissant pour le « moi » qui cherche à se fixer dans une manière d’être, une manière de faire et une manière de penser définitive, stable.

Nous n’avons pas la maîtrise du changement. Être c’est devenir ; devenir c’est être. Ce processus n’est pas du ressort du moi.
Ce que le zen nous propose n’est pas d’arriver à la maîtrise du changement mais à la maîtrise de l’exercice qui libère le processus qu’est la transformation.
Hirano Roshi termine ses séjours au Centre en nous disant « Ayez foi dans la pratique de zazen ! »
Le doute vient du fait que je ne sais pas où l’exercice qui a pour but l’éveil à ma vraie nature va me mener !
D’où l’attirance actuelle pour les méthodes qui s’appuient sur la réassurance. Je pense aux — 100 bienfaits associés à la méditation de pleine conscience — (35 bienfaits physiologiques ! 44 bienfaits psychologiques ! 21 bienfaits spirituels !). Ici il ne s’agit plus de méditation mais de pré-méditation. La réassurance ne fait qu’augmenter l’écart avec le vrai soi-même.
Ces promesses sont naturellement séduisantes lorsqu’on vit en ayant comme seul point d’appui dans l’existence le moi ordinaire ; l’ego fait obstacle au processus créateur qui mène à l’expérience de notre vraie nature.
En Orient et en Exrême-Orient est proposée, depuis 25 siècles, une méditation sans  objet qui n’a qu’un but : « l’éveil de l’être humain à sa vraie nature ».

Qu’est-ce donc que la vraie nature de l’être humain ?
Dans cette (courte) vidéo je propose quelques indications destinées aux personnes attirées par la méditation proposée par K.G. Dürckheim à son retour du Japon où, pendant une dizaine d’années, il s’est immergé dans le monde du zen.
« La méditation zazen est un moyen de s’apercevoir de la différence entre soi-même encore identifié au – moi – accroché aux valeurs existentielles et celui qui est capable de mettre le – moi – bien entraîné à la disposition des valeurs de l’être. Zazen ? C’est remettre de l’humain en l’homme.» (Karlfried Graf Dürckheim)
Jacques Castermane



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