mercredi 1 juin 2016

Le poids du passé...


Peur de mourir, manque d'amour ou rejet de sa féminité: la psychothérapeute Evelyne Gambino recense 12 «conflits de poids», 12 «raisons d'accumuler des kilos inscrites en nous par notre histoire familiale.

1- La survie : 
la graisse, surtout sur la zone abdominale, est vécue comme un moyen de protection face à un éventuel danger.

2- L'abandon :
un abandon dans l'enfance, un chagrin d'amour et la vie s'immobilise, les kilos s'accumulent. On vit en «stand-by», dans l'attente d'un impossible retour de l'être aimé.

3- Le manque : 
nourriture , argent, amour: si l'on en a manqué dans l'enfance, plus tard on stocke, y compris les kilos.

4- La non communication :
 «Écoute-moi», «Regarde-moi»: la prise de poids est un cri pour affirmer son existence.

5- La fidélité : 
fidèle à quelqu'un qui n'est plus, à un amour passé ou à une promesse, on décide d'accumuler des kilos pour ne plus prendre le risque de souffrir à nouveau.

6- La manipulation : 
avec des kilos en trop, on se positionne en tyran et /ou victime afin d'inspirer pitié, ce qui devient un redoutable moyen de pression pou r obtenir des faveurs.

7- L'Ego :
«moi» hypertrophié ou «moi» anémié: le surpoids crie que l'univers, c'est moi, ou a contrario, que je suis au service de tous, sauf de moi-même.

8- L'invisibilité :
on cache un «hors-norme», un problème que l'on veut garder secret, en mettant en avant un autre «hors-norme»: l'excès de poids.

9- L'appartenance :
par peur de rejet et besoin d'identification, on devient gros comme les autres membres de la famille, ou bien on tait ses différences sous les kilos.

10- La féminité : 
les parents qui désiraient un garçon, une mère rivale, un père macho: dans tous ces cas les kilos étouffent l'expression apparente de la féminité.

11- La masculinité : 
un père violent = la prise de poids permet au fils de ne pas ressembler à l'image paternelle en affichant des rondeurs inoffensives.

12- La sexualité : 
la frustration des plaisirs «de la chair» est compensée à l'excès par les plaisirs de la «bonne chère».


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