mercredi 29 août 2018

Trouvez son Ikigai (2)







Trois questions à Sandrine Victoire, thérapeute





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Comment définiriez-vous l'ikigaï ?
En japonais, ikigaï signifie « sel de la vie », « joie de vivre », « raison d'être ». Il s'agit de notre pulsion de vie, de notre vocation, de ce pour quoi nous sommes sur terre. Elle correspond à notre nature profonde et permet de nous réaliser dans toutes les dimensions de notre vie. Du fait de notre éducation, de notre histoire, il se peut que nous nous en soyons éloignés. Nous éprouvons alors une insatisfaction profonde, le sentiment - légitime - de ne pas être reconnus, un stress qui va crescendo.
Qu'est-ce qui nous empêche de trouver notre ikigaï ?
Souvent, le fait d'être trop centré sur des modèles externes de réussite empêche de trouver un sens à sa vie. C'est ce que l'on appelle « être en référence externe » en programmation neuro-linguistique (PNL). Un chemin s'ouvre lorsque nous nous libérons de nos barrières internes, notamment nos drivers, ces croyances limitantes qui s'enracinent dans l'enfance et nous font croire que pour être aimé, apprécié, reconnu, il faut obéir à des injonctions : être fort, parfait, performant, faire plaisir, etc. Il est aussi nécessaire de travailler son rapport à l'argent, qui peut bloquer une évolution possible.
Quelques bonnes résolutions avant la rentrée ?
Cesser de se comparer aux autres, s'affranchir de leur jugement ! Cela suppose un travail d'intériorité pour être davantage à l'écoute de ses besoins, de ses sensations, de ses appétences. Si on est relié à soi, on sera mieux en phase avec ce qu'on aime et ce qu'on sait faire, et on sera plus heureux et plus utile au monde.

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