dimanche 24 décembre 2017

En Avent... vers la gratitude (4)

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Un Noël vert




La révolution de Noël

Chère lectrice, cher lecteur,

Voilà qu’arrive la nuit de Noël.

Pour les chrétiens du monde entier, c’est un temps de grande paix et de joie profonde. Ils fêtent la naissance de celui qu’ils appellent leur sauveur.

Mais tous les humains devraient se sentir concernés par Noël, qui révèle un message universel d’une puissance absolument inégalée.

Regardons de plus près de quoi il s’agit.

En pleine nuit de Noël, voilà des mages, c’est-à-dire des sages, qui partent se prosterner devant le symbole ultime de la faiblesse et de la fragilité, un nouveau-né.

Un enfant né dans une pauvre mangeoire (crèche) où l’on dépose le foin pour les animaux, et que veillent un âne et un bœuf. Un être nu, dont la vie dépend entièrement de ceux qui prendront soin de lui.

Cet enfant, les mages ne viennent pas le voir les mains vides. Ils lui apportent de l’or, de l’encens et de la myrrhe, probablement les offrandes les plus précieuses qui puissent exister alors.

On dira d’eux plus tard que ces mages sont des « Rois », ce que contesteront des spécialistes de la Bible. Mais à la rigueur, peu importe. Ce sont en tous cas des hommes mûrs, sages, respectés, qui se sont mis en marche pour venir s’incliner devant l’être le plus faible qui soit sur la terre, et le couvrir de trésors.

Rebelles certifiés NF

Là se trouve le coup de tonnerre absolu, le renversement complet de l’ordre établi des choses dans les sociétés humaines, gouvernées par la force, le pouvoir, la domination. 

La se trouve la vraie révolution

Attention, pas une révolution de pacotille, du genre de celles qu’on vend aujourd’hui sur des t-shirts avec des rebelles et des révoltés certifiés NF (Norme Française)

Non, la révolution qui se produit dans le cœur de l’homme lorsqu’il comprend que sa faiblesse est le socle même de son humanité

Et que c’est sur elle, en l’acceptant, en acceptant celle des autres aussi, qu’il peut bâtir ce que sera sa vie. 

Bien sûr, il ne s’agit là que d’une interprétation. Mais il se trouve que certains indices l’appuient fortement. 

De ce point de vue, dans cette nuit de Noël, l’encens et la myrrhe ne sont non plus là par hasard

La symbolique qui leur est associée, nous dit la revue Plantes & Bien-Être, révèle elle aussi de troublantes surprises. 

« Les deux espèces appartiennent à la famille des Burseracées : Boswellia carterii (l’encens ou l’oliban) et Commiphora molmol (la myrrhe amère), poussent dans des conditions climatiques extrêmes, dans les régions les plus arides d’Afrique du Nord et d’Arabie, où les arbres se font rares.»
Encens et myrrhe soulignent ainsi le courage que l’être humain doit dégager pour continuer à s’élever, quels que soient les détours que prennent leurs racines et leurs branches dans la lutte pour la vie… 

Un chemin qui sera fait de difficultés, de chutes, de blessures parfois. 

« L’encens, comme la myrrhe, provient de la substance résineuse « cicatrisant » naturellement la plante quand elle est blessée.» 

« Pour récolter la précieuse résine, on fait des incisions dans le bois, mais il arrive également que le bois se fende naturellement comme conséquence de la croissance. La résine suinte au niveau de la « plaie » dans l’écorce pour la colmater afin d’éviter une perte excessive d’eau.» 

« Ainsi les deux substances portent la « Signature » de la cicatrisation, de la réparation d’une lésion.»
Et le plus étonnant est qu’on retrouve cette idée dans les vertus thérapeutiques recensées pour l’huile essentielle de Boswellia carteri ainsi que pour celle de Commiphora molmol : la purification, la détente, les défenses immunitaires, le renouvellement de la peau, la cicatrisation de blessures de tout ordre… 

Et la journaliste de conclure : 

« Pour élever notre être en cette période de fêtes, je conseille d’appliquer une goutte de chacune de ces deux huiles essentielles précieuses sur le plexus solaire le soir du réveillon.» 

« C’est un moyen de libérer le cœur de l’oppression, de trancher avec les expériences parfois vécues avec amertume et d’aspirer vers une nouvelle année remplie de promesses...» 

Une re-naissance ? 

Voilà une façon originale de voir Noël, que je vous souhaite joyeux, ainsi qu’à tous ceux qui vous entourent et que vous aimez.  

Il y a des nuits, comme celle de Noël, où le ciel paraît plus haut.

Santé !  


Gabriel Combris

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