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La
révolution de Noël

Chère lectrice, cher lecteur,
Voilà qu’arrive la
nuit de Noël.
Pour les chrétiens du monde entier, c’est un temps de
grande paix et de joie profonde. Ils fêtent la naissance de celui qu’ils
appellent leur sauveur.
Mais tous les humains devraient
se sentir concernés par Noël, qui révèle un message universel d’une puissance
absolument inégalée.
Regardons de plus près de quoi il s’agit.
En pleine nuit de Noël, voilà des mages, c’est-à-dire des sages, qui
partent se prosterner devant le symbole ultime de la faiblesse et de la
fragilité, un nouveau-né.
Un enfant né dans une pauvre mangeoire
(crèche) où l’on dépose le foin pour les animaux, et que veillent un âne et un
bœuf. Un être nu, dont la vie dépend entièrement de ceux qui prendront
soin de lui.
Cet enfant, les mages ne viennent pas le voir les mains
vides. Ils lui apportent de l’or, de l’encens et de la myrrhe, probablement les
offrandes les plus précieuses qui puissent exister alors.
On dira d’eux
plus tard que ces mages sont des « Rois », ce que contesteront des spécialistes
de la Bible. Mais à la rigueur, peu importe. Ce sont en tous cas des hommes
mûrs, sages, respectés, qui se sont mis en marche pour venir s’incliner
devant l’être le plus faible qui soit sur la terre, et le couvrir de
trésors.
Rebelles
certifiés NF

Là se trouve le coup de tonnerre absolu, le
renversement complet de l’ordre établi des choses dans les sociétés humaines,
gouvernées par la force, le pouvoir, la domination.
La se trouve la
vraie révolution.
Attention, pas une révolution de pacotille,
du genre de celles qu’on vend aujourd’hui sur des t-shirts avec des rebelles et
des révoltés certifiés NF (Norme Française).
Non, la
révolution qui se produit dans le cœur de l’homme lorsqu’il comprend que
sa faiblesse est le socle même de son humanité.
Et que c’est sur
elle, en l’acceptant, en acceptant celle des autres aussi, qu’il peut bâtir ce
que sera sa vie.
Bien sûr, il ne s’agit là que d’une interprétation.
Mais il se trouve que certains indices l’appuient fortement.
De ce
point de vue, dans cette nuit de Noël, l’encens et la myrrhe ne sont non plus
là par hasard.
La symbolique qui leur est associée, nous dit
la revue Plantes & Bien-Être, révèle elle aussi de troublantes
surprises.
« Les deux espèces appartiennent à la famille des
Burseracées : Boswellia carterii (l’encens ou l’oliban) et Commiphora molmol (la
myrrhe amère), poussent dans des conditions climatiques extrêmes, dans les
régions les plus arides d’Afrique du Nord et d’Arabie, où les arbres se font
rares.»
Encens et myrrhe soulignent ainsi le
courage que l’être humain doit dégager pour continuer à
s’élever, quels que soient les détours que prennent leurs racines et leurs
branches dans la lutte pour la vie…
Un chemin qui sera fait de
difficultés, de chutes, de blessures parfois.
« L’encens, comme la
myrrhe, provient de la substance résineuse « cicatrisant » naturellement la
plante quand elle est blessée.»
« Pour récolter la précieuse
résine, on fait des incisions dans le bois, mais il arrive également que le bois
se fende naturellement comme conséquence de la croissance. La résine suinte au
niveau de la « plaie » dans l’écorce pour la colmater afin d’éviter une perte
excessive d’eau.»
« Ainsi les deux substances portent la «
Signature » de la cicatrisation, de la réparation d’une lésion.»
Et
le plus étonnant est qu’on retrouve cette idée dans les vertus thérapeutiques
recensées pour l’huile essentielle de Boswellia carteri ainsi que pour
celle de Commiphora molmol : la purification, la détente, les défenses
immunitaires, le renouvellement de la peau, la cicatrisation de blessures de
tout ordre…
Et la journaliste de conclure :
« Pour élever
notre être en cette période de fêtes, je conseille d’appliquer une goutte de
chacune de ces deux huiles essentielles précieuses sur le plexus solaire le soir
du réveillon.»
« C’est un moyen de libérer le cœur de
l’oppression, de trancher avec les expériences parfois vécues avec amertume et
d’aspirer vers une nouvelle année remplie de promesses...»
Une
re-naissance ?
Voilà une façon originale de voir Noël, que je vous
souhaite joyeux, ainsi qu’à tous ceux qui vous entourent et que vous aimez.
Il y a des nuits, comme celle de Noël, où le ciel paraît plus haut.
Santé !
Gabriel Combris
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