dimanche 30 septembre 2007

Prière pour notre Terre

« Agis de telle sorte que tes actions soient compatibles avec la permanence d’une vie humaine authentique sur la terre. » Hans Jonas

Libre arbitre : notre cerveau décide avant nous !

J'ai retrouvé l'article du "Science et Vie" n°1057 (octobre 2005): "Notre liberté d'action se résume à vouloir ce que notre cerveau ordonne"
"C'est le cerveau qui nous rend conscient de ses décisions et non l'inverse"
:
Vous pouvez donc quitter ce blog avec bonne conscience !

samedi 29 septembre 2007

Douglas Harding et l'approche de la mort


Lors de son dernier passage en France, en novembre 2005, j'ai été surpris de découvrir cet homme de plus de 96 ans, d'où émergeait une énergie insoupçonnée.
Douglas Harding nous pose, à travers l'extrait (9 min) de cette vidéo, la question : "Où est la mort ?"

Voir l'extrait vidéo

Des bulles d'Eveil pour que mousse la Vie...

vendredi 28 septembre 2007

Lytta Basset : du deuil à la Vie


Je cite Lytta Basset :"Je peux dire aujourd'hui que le drame de mon enfance et la mort de notre fils m'ont entraînée ailleurs que vers la mort..."
Je vous propose de découvrir cette femme devenue professeur de théologie en suisse, dont le discours est profondément enraciné dans l'expérience de sa vie.




"On dit de celui qui pleure et exprime sa tristesse qu'il est un être faible. L'expérience me fait dire qu'au contraire il est sur le chemin de sa plus grande force..."
"On dit 'dans le doute, abstiens-toi'. Je préfère, quant à moi, opter pour 'dans le doute, fais-le'...
"J'ai désormais le mode d'emploi de la colère : quand elle monte, je l'accueille. Je ne décolère pas pendant des jours, je respecte ce bouillonnement. Puis elle se dégonfle comme une baudruche ; je suis alors prête à agir."

Ces citations sont extraites de l'article consacré à Lytta Basset dans la revue "Nouvelles Clés" n°55 (oct-nov 2007)

Poème Soufi

"Le soufisme s'incrit dans l'éternel présent"

"C'est en rencontrant le soufisme, que j'ai compris qu'islam est synonyme de respect et d'acceptation de l'autre. Avant, j'étais dans une posture dualiste : les autres ont tort, je détiens la vérité. J'ai erré quelques temps dans cette idéologie négative, jusqu'à ce que je comprenne que la spiritualité est une expérience d'amour. Que finalement on s'abreuve tous à la même source." Abd Al Malik

jeudi 27 septembre 2007

Histoire de l'Islam

La belle histoire de l'islam présentée dans cette émission que j'apprécie, car elle met "cartes sur table".

Un poème de Swami Prajnanpad


"Sur cet arbre empoisonné
qu'est la vie
poussent au moins deux fruits
à la saveur de miel

l'un
est ce nectar qu'est la poésie
l'autre
la confidence des sages"


extrait du livre de Frédéric Leboyer "Portrait d'un homme remarquable : swami Prajnanpad"

mercredi 26 septembre 2007

Christiane Singer et l'Amour



Christiane Singer
est un écrivain français dont l'oeuvre est tout entière illuminée par l'Amour et la spiritualité. Du 13ème forum de Terre du Ciel, la voix de Christiane Singer, que j'avais envie de vous faire entendre de nouveau, résonne parmi nous pendant quatre minutes...

L'amour, c'est le réel même !...

mardi 25 septembre 2007

Gilles Farcet et l'autre...


Du 13ème forum de Terre du Ciel, la voie de Gilles Farcet revient parmi nous pendant trois minutes...

"Pour être consciemment en relation avec l'autre, je dois partir du silence intérieur..."



lundi 24 septembre 2007

De Swami Chidananda à Swami Muktananda

Voici tout d'abord un extrait d'une allocution que donnait Swami Chidananda (né le 24 septembre 1916, dans le sud de l'Inde, disciple de Swami Shivananda) à l'issue de la méditation matinale, à l'ashram Sivananda de Rishikesh (issu du Terre du Ciel n°67), sur l'instant présent :

 
"La vie véritable est faite de « maintenant ». Elle n'est pas faite d'« hier » disparus et de lendemains incertains. Ce que nous avons est comparable à l'argile dans les mains d'un sculpteur ou au morceau d'or dans celles d'un joaillier. A partir de cela, nous pouvons créer ce que nous voulons.
En ce moment, que faisons-nous du temps que nous avons ? Pensons-nous à autre chose ? Sommes-nous en train d'élaborer des opinions sur les gens assis à nos côtés ou sur la personne qui nous parle, ou bien sommes-nous occupé à rendre notre vie parfaite, à nous enrichir, à nous élever, à nous rapprocher du divin, et à nous éveiller à l'intérieur de nous-même, nous déployant et brillant de cette lumière redécouverte ? Que sommes-nous en train de faire en ce moment ?
Cet instant, cette idée, cette parole, ce fait, cette vérité sont la vérité la plus incroyable de la vie. La vie est faite de cet instant et de cet instant seulement, non d'« hier » morts et de lendemains à venir.
Votre vie, à chacun d'entre vous, n'est pas même aujourd'hui, elle est cet instant. Cet instant est ce que nous avons réellement. Les autres aspects du temps sont ce que vous imaginez avoir. Les autres aspects du temps sont présents dans votre esprit en tant qu'idées et concepts et ce sont des idées extrêmement trompeuses.
Si vous faites de cet instant tout ce qu'il doit être, il apportera une amélioration à l'instant suivant. Si vous êtes déjà enrichi par cet instant, le suivant, qui sera fondé sur lui, sera plus haut d'une nuance : chaque instant peut être une marche ascendante. Chaque instant devrait être une manifestation d'une lumière plus brillante provenant de votre être intérieur. Instant par instant, l'illumination est obtenue. Instant par instant, la réalisation est accomplie. Instant par instant, l'expérience de la libération advient de façon ultime. Instant par instant, le but suprême est réalisé."


D'origine canadienne, Swami Muktananda transmet l'enseignement du Vedanta en Occident, à la demande de Swami Chidananda, son maître. Sa voie s'est fait entendre au 13ème forum de Terre du Ciel (L'amour seul transformera le monde):

dimanche 23 septembre 2007

Un regard contemporain sur le Bouddhisme par Frédéric Lenoir

J'avais bien aimé la lecture du livre "La promesse de l'ange" de Frédéric Lenoir dont l'intrigue prend place sur le Mont Saint-Michel...

Voici l'émission Sagesses Bouddhistes où Frédéric Lenoir nous parle du Bouddhisme,
quatrième religion mondiale en nombre de pratiquants.

Des haïkus pour une "Phytorelaxation"

Voici trois petite vidéos de moins de deux minutes pour faire entrer la nature en nous sous forme de poésie. Les trois maîtres de haïkus sont :

Matsuo Bashō (1644-1694)
la fraîcheur -
j'en fais ma demeure
et m'assoupis


Buson Yosa (1716-1784)
montant jusqu'au ciel
parfum des fleurs de prunier -
halo de la lune


Kobayashi Issa (1763-1828)
ne possédant rien
comme mon coeur est léger
comme l'air est frais

samedi 22 septembre 2007

Un parcours initiatique : le jeu de l'oie

Le jeu de l’oie est souvent perçu, à tort, comme un jeu de hasard réservé aux enfants, sans grand intérêt, hormis celui de leur permettre de se distraire et d’apprendre à compter. En réalité, il s’agit d’un jeu traditionnel, qui représente un véritable parcours initiatique. Le premier jeu de l’oie date, semble-t-il, de 1640. Mais il a au moins deux ancêtres : le jeu égyptien du serpent et le jeu grec des douze lignes.

Le jeu de l’oie se rattache aux symboles de la spirale et du labyrinthe, lui-même représenté à la case n° 42. Son parcours est un reflet de notre trajet de vie : nous y rencontrons des obstacles, à transformer en épreuves initiatiques (dont l’hôtellerie, n° 19, le puits, n° 31, la prison, n° 52, la mort, n° 58). Nous y trouvons aussi des étapes bénéfiques, images des « coups de pouce » dont le Destin ou la Vie nous gratifie (les cases des oies, par exemple). Ce trajet se déroule en 7 grandes séquences (on connaît l’importance symbolique de ce nombre), symbolisées par des oies, elles-mêmes séparées l’une de l’autre par 9 cases (le nombre de l’accomplissement puisqu’il réunit les 3 mondes : l’Enfer, la Terre, le Ciel).

Le but du jeu est d’atteindre, au centre, le Jardin de l’Oie, c’est-à-dire le paradis terrestre où règne cet animal solaire. Ce centre paradisiaque est le non-lieu qui échappe à la fois à l’espace (ensemble de distances) et au temps (commencement, durée et fin) : Ici et Maintenant, le point où l’illumination ou l’éveil se révèle.

Le coffret Les Jardins de Colette (de Sabine Dewulf et Josette Delecroix, Editions Le souffle d'or) propose une version réduite et transposée de ce parcours (il repose sur l’œuvre du grand écrivain Colette) et restitue au jeu de l’oie sa dimension initiatique originelle en proposant, à chaque étape, des exercices pratiques inspirés des grandes traditions spirituelles.

"Cultiver la vision pure" avec Yahne Le Toumelin

Yahne Le Toumelin (voir sa biographie et son oeuvre), artiste et nonne bouddhiste, est née à Paris en 1923. Mère de Mathieu Ricard, son parcours est parsemé de rencontres. Monsieur Gurdjieff à l'âge de 19 ans, le philosophe Jean-françois Revel en 1945 qui deviendra son mari... "J'avais 45 ans et bien qu'ayant deux merveilleux enfants, j'étais loin d'être comblée. C'est alors qu'un vieil ami, Arnaud Desjardins, nous a montré son film 'Le message des tibétains', où Kangyour Rimpoché paraît brièvement. Matthieu eut l'intuition d'avoir trouvé le maître et partit comme une flèche à Darjeeling, dont il ne bougea pas pendant les 3 semaines de son visa. A son retour en france, il nous montra la photo de Kangyour Rimpoché, qui avait un rayonnement irrésistible. C'est à ce moment-là que ma vie a commencé."...Extrait de la revue Sources n°4 :
...On s'aperçoit alors que chaque être porte en lui cet appel vers l'espace et la liberté. Le Bouddha est l'espace comparable avec tous les mondes parallèles que l'on découvre. Connaissez-vous ce que la science appelle « la théorie des cordes » ? Nous serions dans un réseau vibratoire de mondes parallèles. sur le «Net» en quelque sorte. Nous avons des blogs intérieurs merveilleux et des connexions avec des maîtres morts qui sont présents. Un stoupa particulièrement est une sorte de station universelle puissante comme un Cap Canaveral de souhaits à travers le ciel... N'est-ce pas merveilleux !

Il vous a fallu des années de pratique pour rayonner une telle joie, des milliers d'heures de méditation ?

Chaque instant, chaque jour, on peut comprendre et vivre de mieux en mieux la pratique, et avec le temps on ressent davantage de bonheur. Pour devenir plus simple, plus naturel, plus transparent. Le bouddhisme tibétain n'est pas une voie spirituelle rigide. Le Dalai Lama se montre un être très sensible. Les bouddhistes ne refusent pas les émotions. On les laisse passer. comme si on n'accrochait pas les wagons à notre train de pensées. Tout est impermanent sauf l'impermanence !
L'expérience montre que le processus de libération, extrêmement puissant, repose depuis des milliers d'années sur quatre lois : tout ce qui est composé se décompose ;les émotions sont la source de la souffrance ; le soi n'existe pas (ou tous les phénomènes sont illusion) ; la paix est au-delà des concepts.

vendredi 21 septembre 2007

Le parcours d'Abd Al Malik vers le soufisme

"Il y eut temps où je faisais reproche à mon prochain
Si sa vie n’était pas proche de la mienne
Mais à présent mon cœur accueille toute forme
Il est une prairie pour les gazelles
Un cloître pour les moines
Un temple pour les idoles
Une Kaaba pour le pèlerin
Les tables de la Thora et le livre du Coran
Je professe la religion de l’amour et quelle que soit
La direction que prenne sa monture, cette religion est ma religion et ma foi "

Abd Al Malik, de son vrai nom Régis, est né le 14 mars 1975 à Paris. D'origine congolaise, il retournera avec sa famille à Brazzaville de 1977 à 1981. Il reviendra s'installer définitivement à Strasbourg. Suite au divorce de ses parents, et au fait qu'il vit dans un quartier difficile, Abd Al Malik, tombera peu à peu dans la délinquance. Avec l’Islam, il a trouvé « le vêtement qui correspond à son être». Il choisit le prénom de Abd al-Malik, que l'on peut traduire par serviteur de Dieu. Il a alors 15 ans...
Abdel Malik nous emmène vers des "traces de lumières" et nous parle de son maître soufi, Sidi Hamza al-Qadirya al-Butchichiya... Je vous laisse écouter son interview :
- Emission "Spiritualités" (19 min)




jeudi 20 septembre 2007

"La voie du Tarot" par Alejandro Jodorowsky


"Jodo" ou l'indéfinissable Alexandro Jodorowski nous propose d'aborder la voie spirituelle avec la "voie du tarot", la voie de la connaissance de soi.
Alexandro Jodorowsky est né le 7 février 1929. Il a redessiné l'édition courante du Tarot de Marseille, à la fin des années 1990 comme vous pouvez le voir en comparant les deux versions ci-dessus. Je vous conseille cette émission où il parle de l'univers, de l'ego... Soyez audacieux : écoutez sa parole (18 min)!





"La lune, c'est aussi le monde des rêves, de l'imaginaire et de l'inconscient, traditionnellement associés à la nuit. Le Tarot représente la lune, comme le soleil, avec un visage. Mais elle ne nous regarde pas de face. C'est une lune croissante, qui se présente de profil; en formation, une partie d'elle demeure encore invisible. En cela, La Lune symbolise le mystère de l'âme, le processus secret de la gestation, tout ce qui est caché. Son visage n'est pas celui d'une jeune femme, il est empreint d'une sagesse ancienne qui émane aussi de ses rayons orange. Les rayons rouges qui alternent avec eux au second plan nous indiquent une grande capacité vitale, une fécondité extrême et comme renfermée, occulte. Au premier plan, le bleu ciel domine, symbole de spiritualité et d'intuition. La lune est liée aux rythmes biologiques, à l'eau, aux marées, aux cycles féminins, au passage de la vie à la mort."
Extrait de "La voie du Tarot" de Alejandro Jodorowsky. (reproduction de la carte par Sabine Dewulf)

L'Echelle de l'Amour

Pour voir plus en détails "les barreaux de l'amour", cliquez sur l'image

Extrait du dossier de "Nouvelles Clés" n°54 :
Nouvelles Clés : Pour progresser sur l’échelle des états amoureux, telle que vous la décrivez avec Jean-Yves Leloup, quels sont les passages les plus difficiles ? Si l’on part de la lourde « Pornéia » du bébé, l’amour le plus incarné, qui persiste longtemps en nous, il faut déjà un bel effort pour passer de cette gourmandise pulsionnelle à Eros qui, avec ses ailes, nous met en apesanteur et nous hisse au « septième ciel », non ?
Catherine Bensaid : Non, il ne faut faire aucun effort, puisque nous tombons amoureux, ou plutôt puisque l’amour nous tombe dessus, sans que nous l’ayons décidé. C’est quelque chose qui s’impose à nous. Bien sûr, nous acceptons, ou pas, de suivre cet élan, mais ce n’est pas de l’ordre du progrès. Cela nous élève, mais venant de l’extérieur, on ne peut pas dire que ce mouvement signale donc une évolution spirituelle en nous. Certes, l’autre commence à exister comme étant différent de nous, mais nous en sommes encore très dépendants. Tout comme le bébé, qui au début ne fait qu’un avec sa mère et met plusieurs mois à se vivre comme une entité autonome. L’amoureux ne fusionne jamais au point d’ignorer qu’il y a quelqu’un d’autre, mais sait-il bien qui est cet autre, en dehors du désir qu’il en éprouve...

mercredi 19 septembre 2007

Une approche de la méditation par Erwin Ingold

Sur les cinq émissions suisses consacrées au livre "Petits exercices de méditation" et à son auteur Erwin Ingold, je vous propose les trois premières (environ 20 min chacune). Erwin Ingold nous permet d'entrevoir, du bouddhisme à la foi chrétienne (inspirée par Anthony de Mello), un chemin méditatif et... spirituel :
Le noble chemin




L'humble docilité




La porte du coeur




mardi 18 septembre 2007

"Erreur de chercher à l'extérieur" avec Denise Desjardins

Tiré du livre de Denise Desjardins, "CONTEURS, SAINTS ET SAGES", ce conte :
Erreur de chercher à l'extérieur

« Daiju rendait un jour visite à Baso. Celui-ci lui demanda ce qu'il cherchait.
- L'illumination, répondit Daiju.
- Pourquoi chercher à l'extérieur ? dit Baso, tu possèdes ton propre trésor.
- Où ça ? demanda Baiju.
- Ce que tu me demandes est précisément ton trésor, répondit Baso.
Daiju fut illuminé. Dès lors, il ne cessa de dire à ses amis : " Trouvez où se cache votre trésor et faites bon usage de ces richesses. " »


"Des possibilités infinies et des probabilités limitées :

Une illumination immédiate ? Ce n'est pas sans nous étonner. On en trouve pourtant plusieurs exemples dans les textes du bouddhisme zen. Swâmi Prajnânpad en parle aussi, alléguant que, pour la nature humaine et la sensibilité d'un homme, « ni les prévisions mathématiques, ni les calculs théoriques n'existent. Une seule expérience intense à n'importe quel endroit peut vous rendre libre ».
Mais il est également vrai que cette réalisation ultime - qui nous paraît subite - survient chez celui qui est mûr pour la recevoir. Il y était préparé d'une façon ou d'une autre. Chez celui qui n'est pas prêt ou dont la compréhension reste partielle, l'illumination ne peut durer. Au contraire, comme l'exprimait Swâmiji : « Si la compréhension est totale et la conviction complète, la libération est immédiate, sinon elle vient progressivement. » "
ACTUALITES :
L’Association « Avec Vous » vous propose un nouvel après-midi avec Denise Desjardins, le en février 2008, de 15h à 19h (accueil à partir de 14h30, Salle Sainte Agnès - 23 rue Oudinot - 75007 Paris (métro Duroc) Participation financière : 33 euros — Pas de réservation préalable
Après une courte présentation, Denise répondra à vos questions, dans son style chaleureux, direct et intuitif. Certains de ses livres : les Nœuds du Cœur, ainsi que la Stratégie du Oui, le Lying, le Bonheur d’être soi-même, etc. (Éditions la Table Ronde) seront disponibles.
Amicalement,
Pascal et Marie-Odile Caro

lundi 17 septembre 2007

Arnaud Desjardins rencontre Swami Prajnanpad

Extrait choisi du film "Récit d'un itinéraire spirituel" (ce film présente les différentes étapes de l'existence d'Arnaud Desjardins) : Arnaud Desjardins découvre Swami Prajnanpad et son ashram (4 min).

"Près de Swâmi Prajnanpad, notre être entier se trouvait impliqué dans la sadhana. Trop souvent, vous commettez l'erreur de réserver la voie au personnage du mystique en vous et de mettre « tout le reste » de côté, parce que la voie est pure, noble, grande, spirituelle et que vous considérez tel ou tel aspect de vous-mêmes ou de votre existence comme trop humain, médiocre, plus ou moins honteux. Et malgré vous, vous scindez votre vie en deux parts – ce qu'il faut à tout prix éviter. C'est la totalité de vous-mêmes, avec ce qu'il y a de meilleur et ce que vous qualifiez de pire, qui est engagée sur le chemin et la totalité de votre existence qui constitue ce chemin, tout ce que vous pensez, tout ce que vous ressentez, tout ce que vous rencontrez, tout ce que vous faites." La voie et ses pièges de Arnaud Desjardins

dimanche 16 septembre 2007

Les quatre nobles vérités par Thich Nath Hanh

"C'est la pratique qui vous permet de rentrer en contact avec les merveilles de la vie" nous dit Thich Nhat Hanh. Il nous présente, comme il sait si bien le faire, c'est-à-dire, simplement, les quatre nobles vérités, bases du bouddhisme (en 3 minutes) :

Des sagesses à feuilleter


Je vous propose de tourner les pages de livres où vous pourrez lire des phrases de Swami Prajnanpad, d'Arnaud Desjardins, de Sobonfu Somé... et de bien d'autres :
- Sagesses de l'Inde
- Sagesses d'Afrique : Origines
- Sagesses bouddhistes : Offrandes
- Sagesses d'Amérique latine : Révélations

samedi 15 septembre 2007

"Les euphorismes de Grégoire"

"Quand l'avenir est une jungle de points d'interrogation c'est avec la machette de l'humour et de l'esprit critique qu'il faut se frayer un chemin. En tous cas, c'est la voie que j'ai choisie, jouant avec les idées, les mots (de façon parfois discutable, j'en conviens), jubilant des contradic­tions humaines, dégustant la cuisine approximative et aléatoire que nous sert la vie avec, comme dessert, ce fruit non défendu qui se multiplie quand on le partage : le plaisir d'exister." (Grégoire Lacroix)

Voici quelques petites phrases provenant du livre que Daniel Morin cite avec plaisir ! Ce livre "Les Euphorismes de Grégoire" de Grégoire Lacroix procure le "rire méditatif" :

«Une croix vue de profil perd beaucoup de son intêret.»
«Moins on en sait mieux on colporte.»
«La détente je suis pour, d’ailleurs j’ai toujours le doigt dessus.»
«Quand on n’a plus rien à se dire on parle de communication.»
«Là où le cul-de-jatte a pied, ne plonge pas la tête la première.»
«Un eunuque décapité ça n’a ni queue ni tête.»
«La vérité résulte parfois d’un cumul de mensonges qui se compensent.»
«À force de me planter je vais bien finir par pousser...»
«Quand on remet les choses à plus tard, ce plus tard vient toujours trop tôt.»
«Quand on vise la médiocrité, c’est elle qui vous atteint.»
«On ne meurt pas d’une overdose de rêve.»
«Une chose m'inquiète, si le paradis a des portes, c'est qu'il doit y avoir des murs...»
«Tout est relatif et encore... ça dépend !»

vendredi 14 septembre 2007

Rencontre sans face à face


"Vous n'avez que trois choses à faire dans la vie :
La première chose à faire est de Voir Ce que vous êtes vraiment.
La deuxième c'est de Voir à partir de Ici.
La troisième c'est de continuer à le faire."

Douglas Edison Harding


Je vous propose de goûter un extrait d'une rencontre exceptionnelle entre deux hommes : Douglas Harding et Lee Lozowick

jeudi 13 septembre 2007

Yvan Amar, à l'écoute de la conscience

"Je trouve que la plus belle (musique) que j’ai perçue est disponible en permanence, alors je n’ai pas à me préoccuper de la garder. Je souhaite simplement avoir le plus souvent possible la qualité d’écoute qui me permette d’entendre, quelles que soient les circonstances, la vraie musique du monde."

"Si quelqu'un me guérit et me retire mon mal, j'entends aussi qu'il me hisse au niveau de conscience que j'aurais atteint si j'avais moi-même résolu ce que ce mal devait m'apprendre. Sinon, s'il me laisse dans le même état de conscience après m'avoir retiré mon mal, il me vole l'outil de ma croissance que peut être cette maladie."

Disciple de Chandra Swami, Yvan Amar (1950-1999) a pu témoigner de l'expérience spirituelle. Fondateur des Editions du Relié, il a publié des commentaires sur Les dix commandements et sur Les Béatitudes, des essais majeurs sur L’obligation de conscience et sur La pensée comme voie d’éveil ainsi qu’un guide pratique avec CD audio, La conscience corporelle. Sa femme Nadége Amar parle d'Yvan Amar sur son site.

La conscience corporelle :

Et après la marche :

mercredi 12 septembre 2007

Biodiversité en danger !

La liste des espèces menacées continue de s'allonger :
La liste rouge des espèces menacées, publiée ce mercredi par l'Union mondiale pour la nature, dresse un tableau alarmant de la perte de diversité animale et végétale sur la planète. Sur les 41.415 espèces mises sous surveillance par l'UICN, 16.306 sont désormais menacées d'extinction, soit 188 de plus que les 16.118 recensées l'année dernière. Un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% des plantes sont menacés, selon cette liste que l'UICN publie chaque année. Au total, 785 espèces sont déjà éteintes et 65 survivent seulement en captivité ou à l'état domestique, fait observer l'UICN. Les coraux, victimes du réchauffement climatique et d'El Nino, apparaissent pour la première fois sur la liste. Dix espèces des Galapagos sont menacées, en danger ou vulnérables, dont une, le corail solitaire de Wellington (Rhizopsammia wellington) est probablement déjà éteinte. La situation des plantes n'est guère plus réjouissante : 8.447 espèces sont menacées d'extinction sur les 12.043 figurant sur la liste rouge de l'UICN.




Témoignage d'un moine chrétien

"Quelque chose se transmet, je ne sais pas comment, c'est Dieu qui s'en occupe.
Quand quelqu'un vient frapper à ma porte..., j'ai envie de l'embrasser parce qu'il est pour moi un enfant de Dieu, peut-être un ange qui m'est envoyé, un porteur de Dieu, un assoiffé ou un blessé de Dieu : je l'aime d'emblée. Il le sent ou il ne le sent pas mais je peux lui témoigner quelque chose dans la manière dont je me comporte avec lui, dont je peux prier pour lui ensuite. Je crois que celui que je rencontre sait, que je le lui dise ou pas, que je prie pour lui et là aussi, il y a quelque chose de l'ordre de l'amour qui se vit. Dans ce cas, je peux le mesurer concrètement, mais je suis certain que ça ne se limite pas à cela, que cela rayonne de manière cachée. C'est le secret de Dieu.

texte issu du n°4 de la revue "Sources"

Phrases du coeur pour une planète

"Nous ne recevons pas la terre en héritage de nos parents , nous l'empruntons à nos enfants. "
(Proverbe inuit)
Cette phrase me recentre (retournement de situation), elle est écrite dans la classe d'école de ma fille. Elle est attribuée également à Saint Exupéry (mais sans "de nos parents").


"Disparais un instant, fais place au paysage,
Le jardin sera beau comme avant le déluge [...]"

(Jules Supervielle, Les Amis inconnus, Oeuvres poétiques complètes, Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, p. 344)

mardi 11 septembre 2007

Dieu et son impossible définition

"DIEU
Qui a inventé ce nom ?"

"Principe d'explication de l'existence du monde, dit le dictionnaire. Par définition, il est indéfinissable. Dans la Bible, son nom véritable est Yahvé. Les Musulmans lui en attribuent quatre-vingt-dix-neuf, le centième ne devant être révélé que dans l'autre monde. Dieu a eu trente mille noms au moins sous les formes les plus variées de divinités dont les origines remontent à la nuit des temps.

Il s'appelait, entre autres, Zeus, Jupiter. « Le mot Dieu existe. Cela seul est digne de considération » dit le célèbre théologien Karl Rahner. Jésus l'appelle « Père », et s'en plaindra sur la croix où il constate que Dieu l'a abandonné,
[…]
Pour Diderot, « Dieu est une hypothèse. »
Pour Descartes, « c'est une évidence. »
Pour Nietzsche, « il est mort. »
« Dieu existe, je l'ai rencontré », d'André Frossard, ou celle de Maurice Clavel : « Dieu est Dieu, nom de Dieu ».
« La Foi, c'est vingt-quatre heures de doute, moins une seconde d'espérance » disait Bernanos.
Voltaire : « Si Dieu nous a fait à son image, nous le lui avons bien rendu. »

Et le bon Français parle du doigt, du bras, de la main de Dieu. On parle aussi des conseils, du jugement, des voies de Dieu. La colère, la justice, la bonté, de Dieu. La miséricorde, la grâce, le pardon de Dieu. Le royaume de Dieu. Ad libitum !
Quelques autres définitions de Dieu :
«L'insensé a dit dans son coeur, il n'y a point de Dieu. », Psaumes XIV, l
« Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer », Voltaire
«Dieu ne s'apprend que pas le coeur », Renan
«Nous ne connaissons Dieu que par Jésus-Christ », Pascal
«Et Dieu dit à Moïse : je suis celui qui suis. » Exode, III, 14
« Le Vivant », Livre des Rois, XVII, 1"

Extrait du livre "Dieu, Jésus et les autres" (Petit dictionnaire de rattrapage) de Robert Serrou

lundi 10 septembre 2007

Daniel Morin et l'évidence

Ce week-end, je me suis rendu vers l'évidence, sous la forme de Daniel Morin. J'y ai recueilli une détente et un panier d'aphorismes. En voici quelques-uns que je partage avec vous :

• Je n’aime pas les parallèles, ils ne se touchent jamais.
• Vous cherchez l’inconditionnel dans le conditionné.
• La nature de l’avoir, c’est de l’être.
• Il n’y a pas d’extérieur à votre expérience : si vous rejetez un élément de ce que vous voyez, vous êtes en train de rejeter un élément de votre expérience.
• La première violence humaine, c’est vouloir que l’autre soit autre qu’il n’est.
• Qui êtes-vous si vous n’êtes pas le mystère de la vie ?
• Il n’existe qu’une seule vérité absolue ! C’est qu’ici et maintenant, il y a. Pourquoi il y a ? Je ne sais pas.
• Les vérités relatives peuvent être discutées.
• Vous avez le droit à la pratique mais pas aux fruits de la pratique.
• Si vous vous ouvrez au jeu de la vie, rien de ce qui se passe n’est un problème.
• Il n’y a aucun obstacle à votre intention de cœur. Le seul obstacle, c’est de vouloir être aimé avant d’aimer.
• Tout ce qui est déjà là est l’ami du chercheur.
• Toute apparition est la preuve même de sa disparition .
• L’émotion c’est le sentiment parasité par le refus.
• La porte de l’Amour, c’est l’humilité, la simplicité, l’ordinaire.
• Si vous êtes en accord à 100 % que le relatif est relatif, c’est l’absolu.
• L’autre n’est pas un autre que vous-mêmes.
• Le seul problème, c’est de vouloir autre chose à la place de ce qui est déjà là.
• Il n’existe aucune forme qui ne soit pas assujettie à son environnement. La vie, c’est le lien.
• On cherche un sens à la vie et trouver un sens sur une sphère ce n’est pas facile. On devient maboule.
• L ‘acceptation : ce n’est pas moi qui dit oui, c’est l’absence de moi .
• La participation est l’action de la partie à la hauteur de sa vibration propre.
• Sans espace, pas de forme et sans forme, pas d’espace
• La meilleure planque qu’a trouvée l’égo : chercheur. La valise diplomatique du chercheur est pleine de refus.
• On est satisfait de l’Etre quand on ne détermine plus un manque.
• Vouloir être sans désir est un désir.
• Ce que je veux et ce que je peux sont sur la même ligne, pas sur le même point.
• La tête est là uniquement pour être au service du cœur. Faites de tout votre cœur, la tête suivra.
• Soyez à l’écoute de l’autre et même à l’écoute de la non-écoute de l’autre.
• Ce qui a été n’est plus, et ce qui n’est plus n’est pas.

dimanche 9 septembre 2007

En souvenir d'Annick d'Astier

Il y a un an, Annick d'Astier nous quittait. Née en novembre 1944, Annick est acueillie par Arnaud Desjardins dans les années 70 au Bost. C'est à Font d'Izières (second centre de Arnaud Desjardins), en 1984, qu'elle devient la première à enseigner à ses côtés. Chère Annick, je mesure en cet instant l'immense cadeau de t'avoir rencontrée. Tu as guidé mes premiers pas sur le chemin. Tu m'as dit que l'autre était un autre et en douceur tu m'as montré mes comportements de petit enfant... Je souhaiterais pouvoir te montrer l'évolution qui a été réalisée. Je ressens encore la douceur de ton accueil et... je t'embrasse !
"Par la connaissance de nous-mêmes et l'élargissement de notre monde, nous parvenons à développer nos points forts, à agir sur nos points faibles, à perfectionner l'instrument que nous sommes, mais, si cet instrument ne trouve pas sa place dans l'orchestre, s'il ne se soumet pas à l'ordre juste des choses, il reste confiné sur lui-même. C'est pour cela que j'attache tant d'importance à la solidarité : afin que chacun, avec sa spécificité, permette à tous de se développer, en harmonie les uns avec les autres, chacun dans sa forme propre, unique." (Annick d'Astier)

vendredi 7 septembre 2007

Psy ou Spi : journal de connaissance de soi

"Je conjure les lecteurs des "Chemins de la Sagesse" de ne pas se contenter d'encombrer leur mental avec les idées exprimées par Arnaud Desjardins.
Ces livres n'ont un sens que s'ils débouchent sur le Chemin lui-même.
Les notions et conceptions qui ne correspondent pas à une expérience personnelle sont toujours un obstacle à la Voie.
Les croyances et le besoin de convaincre sont des fonctions de l'ego et du mental.
Sur le Chemin, il y a plus à désapprendre qu'à apprendre."

Chemins de la Sagesse 3, A. Desjardins, éd. La Table Ronde
Pour combler l'ennui du week-end (même si cela ne m'arrive jamais), je vous propose de la lecture à propos de Swami Prajnanpad et d'Arnaud Desjardins, ainsi que d'autres articles qui me semblent instructifs. Je vous laisse guider par le Soi... (vers Krishnamurti, Rajneesh(Osho), Cheikh Khaled Bentounès...)?

jeudi 6 septembre 2007

Vers un bonheur non dépendant

6 min de bonheur avec Arnaud Desjardins :





"Le vrai rire, le rire pur, le rire d’enfant, va commencer avec la pleine acceptation de nos propres erreurs et de notre propre stupidité. Ce rire-là, qui est compassion, ne s’avère juste que s’il procède d’abord de notre regard sur nous-même, et non pas sur les autres. Plus l’on va vers le détachement plus l’on acquiert cette aptitude à rire de soi-même, sans jugement, d’un rire vraiment heureux et unifié, loin de tout ricanement." Arnaud Desjardins

mercredi 5 septembre 2007

Lac Lacrymal (poésie d'un soir)

Sur la flaque de l'ennui
Sous la pluie qui craque
Le tonnerre s'initie à troubler le lac
Les remous de sable
Les palpables cailloux
Se mélangent et meublent
Les mauvais ajouts
Sur l'esprit de verre fêlé
Sous l'éclair de la vie filée
Les bruits s'écartèlent
Quand le mauvais temps s'en mêle
Rien ne dure sous la lune
Et les dunes à l'oreille susurrent
Que les plus belles enluminures
S'effacent une à une
Les couleurs déteignent
Le lac saigne ses bonnes heures
Ces heures d'accalmies majeures
Où les lumières règnent
Où les rayons dépeignent
Sur l'étang d'antan
Les passages du vent.

par Acouphene adolescent regardant la pluie tomber
photo acouphene@1999-aube de fin de siècle

mardi 4 septembre 2007

Le dictionnaire de Philippe Cornu sur le Bouddhisme


Philippe Cornu (né en 1957) a assemblé dans son dictionnaire encyclopédique une somme considérable de connaissances. Mais plutôt que de vous résumer les quelque 800 pages, je préfére qu'on découvre l'auteur:
Emission de 55 min, "For intérieur", de juin 2007


Les trois portes : Les trois portes de l'individu sont le corps, la parole et l'esprit, qui constituent les trois unités fonctionnelles de l'être animé dans le domaine du désir et celui de la forme.

dimanche 2 septembre 2007

La méditation de l'éléphant

Renki l'éléphant
Conte d'origine indienne


Ryoto, jeune moine bouddhiste, se plaint de ne pouvoir tenir sa pensée en repos. Elle saute sans cesse, comme un cabri...
« Ou comme un éléphant sauvage », dit le vieux maître zen.
Ryoto, voyant pétiller l'oeil de son maître, devine qu'il va lui conter une histoire, et il s'assied à ses pieds à l'ombre du bananier.

Renki était un éléphant sauvage, que l'on captura à l'âge de trois ans. Une robe gris clair sans défaut, les défenses longues, minces et pointues, des oreilles en forme triangulaire parfaite, un beau mâle que son maître, un marchand d'éléphants dressés, espérait vendre un bon prix au seigneur du royaume. On attacha Renki à un piquet, au bout d'une corde très solide. Le jeune éléphant se mit à se débattre avec énergie, avec furie, il ruait, piétinait sauvagement la terre sous ses lourdes pattes, barrissait à fendre l'âme. Mais le piquet était bien enfoncé, et la corde épaisse. Renki ne pouvait se débarrasser ni de l'un ni de l'autre.

Alors il entra en rage désespérée, mordant l'air, levant la trompe, barrissant lamentablement vers le ciel. II s'épuisait en efforts et en cris.
Quand brusquement, un matin, Renki se calma, il ne tira plus sur la corde, ne maltraita plus le sol de ses quatre pattes, ne fit plus trembler le voisinage de ses barrissements. Alors le maître le détacha. Il put aller d'un endroit à l'autre, portant un baril d'eau, saluant chacun, rendant service à la communauté. Il fut heureux et libre.
Ta pensée est comme un éléphant sauvage, dit le vieux maître à son disciple. Elle prend peur, saute en tous sens, et barrit aux quatre vents. Ton « attention » est la corde, et « l'objet choisi de ta méditation », le piquet enfoncé dans le sol. Calme ta pensée, apprivoise-la, maîtrise-la, et tu connaîtras le secret de la vraie liberté.


MÉDITATION


Le piquet
La respiration : Inspire, expire, sans changer quoi que ce soit, tu es cette respiration qui vient et qui va, qui monte, descend, sans répit, sans laisse, qui vient et qui va...

La corde
L'attention : Tu observes, sans impatience, sans colère, sans jugement, tu suis d'un regard intérieur, bienveillant et neutre, cette respiration, qui vient et qui va. Si tu as envie de bouger, de piétiner, de rugir, de « barrir », tu contemples tes pensées, tes émotions qui te secouent, t'entraînent, et tu ne t'impliques pas, tu laisses venir, tu laisses partir. Et toutes colères, toutes impatiences se dissipent comme fumée. Et tu regardes à nouveau le souffle qui vient, et qui va...

extrait de "Les plus beaux contes zen" de Henri Brunel

Plantons des arbres pour la planète

Je tenais à vous faire connaître la campagne en faveur de la plantation d'arbres. Personnellement, j'en suis à plus de 1000 arbres. Tous à nos pelles.