Un exercice pour aujourd'hui et pour accompagner La Marche Inspirante du maître Thich Nhat Hanh à Paris : faire chaque pas de la journée en conscience et se demander "qui marche" ?
...Parmi les koans les plus connus, nous pouvons citer “Regarde le cyprès dans la cour”, “Si tout retourne à l'un, où l'un retourne-t-il?” “Le chien a-t-il la nature de Bouddha?”, et “Qui récite le nom du Bouddha?” Les grands rois et dirigeants vietnamiens ont longtemps pratiqué l'art du koan, et nombre d'entre eux ont composé de ces énigmes (1*) . Le maître zen Tuê Trung, frère du célèbre Trân Hung Dao qui avait repoussé l'invasion de Gengis Khan, a offert le puissant koan: “Tous les phénomènes sont impermanents, tous sont sujets à la naissance et à la mort. Qu'est-ce qui naît et meurt?”
Si vous voulez réussir dans votre pratique des koans, vous devez avoir la capacité de lâcher prise de toutes vos connaissances, de toutes vos opinions et tous vos points de vue. Si vous êtes prisonnier d’une opinion, d’un point de vue ou d’une idéologie, vous n’aurez pas assez de liberté pour permettre au koan de faire une percée dans votre conscience. Vous devez lâcher prise de toutes vos connaissances, de tout ce avec quoi vous avez été en contact dans le passé, de tout ce que vous croyez être la vérité. Tant que vous pensez détenir la vérité, la porte de votre esprit est fermée ; la vérité a beau frapper à votre porte, vous n’êtes pas prêt à la lui ouvrir. C’est la raison pour laquelle les connaissances sont un obstacle. Le bouddhisme exige de nous d’être libres. La liberté de pensée est la condition fondamentale pour le progrès. C’est l’esprit scientifique par excellence. C’est précisément dans cet espace de liberté que la fleur de la sagesse peut éclore.
Dans la tradition zen, la communauté est un élément très positif. Lorsque des centaines de pratiquants pratiquent ensemble en silence, l’énergie collective de pleine conscience et de concentration est très puissante. Cette énergie collective nourrit votre concentration à chaque instant et donne une chance au koan de faire une percée dans votre conscience. Un tel environnement est bien différent de celui d’une conférence, d’une réunion ou d’une discussion. Avec une bonne discipline dans votre pratique de la méditation et un cadre de pratique propice à la concentration, les conseils d’un maître zen et le soutien silencieux des co-pratiquants, vous avez les meilleures chances de réussir.
Thich Nhat Hanh
"Ne cherchez pas ce que vous voulez voir
ce serait en vain.
Ne cherchez rien, mais donnez une chance à la vision profonde de se manifester par elle-même.
Elle vous aidera à vous libérer."
...Parmi les koans les plus connus, nous pouvons citer “Regarde le cyprès dans la cour”, “Si tout retourne à l'un, où l'un retourne-t-il?” “Le chien a-t-il la nature de Bouddha?”, et “Qui récite le nom du Bouddha?” Les grands rois et dirigeants vietnamiens ont longtemps pratiqué l'art du koan, et nombre d'entre eux ont composé de ces énigmes (1*) . Le maître zen Tuê Trung, frère du célèbre Trân Hung Dao qui avait repoussé l'invasion de Gengis Khan, a offert le puissant koan: “Tous les phénomènes sont impermanents, tous sont sujets à la naissance et à la mort. Qu'est-ce qui naît et meurt?”
Si vous voulez réussir dans votre pratique des koans, vous devez avoir la capacité de lâcher prise de toutes vos connaissances, de toutes vos opinions et tous vos points de vue. Si vous êtes prisonnier d’une opinion, d’un point de vue ou d’une idéologie, vous n’aurez pas assez de liberté pour permettre au koan de faire une percée dans votre conscience. Vous devez lâcher prise de toutes vos connaissances, de tout ce avec quoi vous avez été en contact dans le passé, de tout ce que vous croyez être la vérité. Tant que vous pensez détenir la vérité, la porte de votre esprit est fermée ; la vérité a beau frapper à votre porte, vous n’êtes pas prêt à la lui ouvrir. C’est la raison pour laquelle les connaissances sont un obstacle. Le bouddhisme exige de nous d’être libres. La liberté de pensée est la condition fondamentale pour le progrès. C’est l’esprit scientifique par excellence. C’est précisément dans cet espace de liberté que la fleur de la sagesse peut éclore.
Dans la tradition zen, la communauté est un élément très positif. Lorsque des centaines de pratiquants pratiquent ensemble en silence, l’énergie collective de pleine conscience et de concentration est très puissante. Cette énergie collective nourrit votre concentration à chaque instant et donne une chance au koan de faire une percée dans votre conscience. Un tel environnement est bien différent de celui d’une conférence, d’une réunion ou d’une discussion. Avec une bonne discipline dans votre pratique de la méditation et un cadre de pratique propice à la concentration, les conseils d’un maître zen et le soutien silencieux des co-pratiquants, vous avez les meilleures chances de réussir.
Thich Nhat Hanh
3 commentaires:
Bonjour Eric,
Merci pour cet article! Grâce à toi, une fois de plus, nous avons pû y participer et accompagner à distance.
Et oui, ça marche :-)
Bon dimanche
Brigitte
de quoi pratiquer ce dimanche...
guy bxl
Oui une pratique en marche !
Quelques pas ensemble...
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