Le retour des plantes sauvages et, en premier lieu, voici le pissenlit :
Caractéristiques de composition (hors macronutriments, vitamines et minéraux)
- Une étude a mis en évidence la présence de plusieurs polyphénols dans les fleurs de pissenlit, dont l’acide gallique (44,14 µg/g de matière sèche), la rutine (18,66 µg/g de matière sèche), le resvératrol (274,92 µg/g de matière sèche), l’acide vanillique (82,88 µg/g de matière sèche) et l’acide sinapique (593,04 µg/g de matière sèche) (Lopez-Garcia, 2013). On y retrouve également des flavones : la lutéoline et du chryoeriol (Milek, 2019).
- Le taraxastérol (triterpène) a également été isolé du pissenlit (Liu, 2013). Celui-ci aurait des effets anti-inflammatoires et antioxydants, qui pourrait notamment lui permettre d’être bénéfique dans certaines conditions telles que le foie endommagé par l’alcool, une alimentation riche en lipides (Xu, 2018 ; Li, 2020), le cancer de l’estomac (Chen, 2020) et l’inflammation du côlon (Che, 2019 ; Chen, 2019).
- Les feuilles de pissenlit contiennent des acides organiques dont, du plus au moins abondant, l’acide malique, l’acide malonique, l’acide tartarique, l’acide citrique, l’acide quinique, l’acide succinique, l’acide acétique et l’acide formique (Grauso, 2019).
- Tout comme les fleurs, les feuilles renferment également des polyphénols tels que des flavonoïdes (luétoline et dérivés, dérivés de quercétine) et des acides phénoliques (acide caféique et dérivés caffeoyl, acide chicorique) (Flores-Oceloti, 2018 ; Grauso, 2019 ; Milek, 2019).
- Les feuilles contiennent aussi des caroténoïdes, comme le β-carotène, la lutéine et la violaxanthine. En revanche, la teneur en chlorophylle et en caroténoïde dépend de la variété et de la localisation de la culture (Gomez, 2018).
- La présence de polyphénols et de caroténoïdes confère au pissenlit une activité antioxydante (Gomez, 2018 ; Aremu, 2019), qui est plus importante pour les feuilles que pour les fleurs (Milek, 2019)
- La lutéoline et les dérivés de l’acide caféique et caféoylquinique ont montré un effet antiviral (Flores-Oceloti, 2018).
- La lutéoline serait également un antidiabétique en inhibant l’α-glucosidase qui empêche la digestion des glucides (Choi, 2018).
- De plus, l’acide chicorique, le taxastérol, l’acide chlorogénique et les sesquiterpènes lactones contenus dans le pissenlit permettent aussi de lutter contre le diabète de type 2. Les sesquiterpènes lactones sont généralement extraits des racines, mais sont aussi contenus dans les feuilles du pissenlit, tels que l’acide taraxinique et l’acide β-D glucopyranoside (Wirngo, 2016).
- Les composants principaux identifiés dans un extrait à l’hexane des feuilles de pissenlit sont le phytol, le lupeol, l’acétate de taraxasteryl, le β-sitosterol, l’α-amyrin, le β-amyrin et l’acétate de cycloartenol (Ivanov, 2108). Cette fraction présente également une activité antioxydante et antimicrobienne (Ivanov, 2018).
- source : Aprifel
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