dimanche 6 mai 2018

4 conseils pour regarder du bon côté

1. Concentrez-vous sur la bonne part

Quand on traverse un accident, un drame, une épreuve, il y a toujours ce qu'on perd, mais aussi ce qu'on garde. Et même ce qu'on gagne. Allez voir de ce côté-là, sans pour autant occulter ce qui ne va pas et dont il faut prendre conscience au risque d'être dans le déni. Mais j'insiste : concentrez-vous sur l'autre part, la bonne part, et faites-la fructifier. Car de toute manière, vous ne pouvez pas changer le passé ni rembobiner la pellicule. Accueillez votre présent puis allez de l'avant !

2. Allez voir derrière les apparences

Cette attitude, qui devrait devenir réflexe, d'aller chercher les belles choses derrière les apparences parfois déroutantes ou sombres pour les faire fructifier ou les mettre en valeur s'applique aussi bien aux événements de notre vie qu'aux personnes que nous rencontrons. La grâce de mon métier est justement d'aller au-delà des apparences sociales, de langage, de culture ou de niveau de vie pour entrer en relation avec la personne en ce qu'elle a d'unique et de beau. Ce que Jésus fait dans l'Évangile !

3. Ne perdez pas votre part d'enfant

Je crois, finalement, que pour regarder du bon côté, il faut garder comme un trésor sa capacité d'émerveillement. Et comment s'émerveiller devant un paysage, un animal, un évènement ou, a fortiori, une personne si nous ne prenons pas le temps de contempler ? S'émerveiller et contempler : deux attitudes si naturelles à l'enfant que les adultes sont appelés à redécouvrir et à préserver.

4. Soyez attentif à l'amour

Dans la vie de tous les jours, tout est une question d'attention et d'amour, d'attention à l'amour. Le jour de mon accident, j'ai reçu de Dieu et de la vie un don extraordinaire, une grâce dont je vivais déjà, mais qui s'est comme démultipliée : le désir d'aimer les gens et d'oser leur faire partager, d'abondance de cœur, mon amour. Et ça change tout !
 Caroline Puig-Grenetier
(source : La Vie)
Vivre est un cadeau extraordinaire qui engage une grande responsabilité : celle d'aimer. Cette réalisatrice stéphanoise l'a compris dans sa chair, à 51 ans, à la suite d'un grave accident de cheval.

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