Et cette année encore, c’est grâce à un travail de fonds remarquable que Générations Futures revient sur le devant de la scène : l’association a dressé un classement des fruits et légumes non-bio contenant le plus de pesticides. Pour cela, il lui a suffit de compiler les données officielles (ce qui n’avait jamais été fait avant) publiées chaque année par la Direction générale de la concurrence, de la consommation, et de la répression des fraudes. La DGCCRF analyse des dizaines de produits frais dans les rayons des supermarchés et chez les grossistes, et publie les résultats. En compilant tous ces chiffres (plus de 11 000 analyses sur les 5 dernières années), et en s’assurant d’avoir des résultats suffisamment exhaustifs pour être parlants, Générations Futures dresse donc un terrible constat sur 52 fruits et légumes de grande consommation.
Plus de 80% des oranges, pêches, nectarines, fraises, pamplemousses, cerises, clémentines et raisins testés laissent apparaître des résidus de pesticides quantifiables, et donc susceptibles de se diffuser dans notre organisme pour on-ne-sait-quels-effets ultérieurs. Du côté des légumes, ce sont les céleris raves, les endives et les herbes fraîches qui décrochent la timbale avec plus de 70% des échantillons où l’on retrouve des pesticides. Pour le céleri branche, la proportion grimpe même à près de 85%. A l’inverse, les asperges, betteraves, ou le maïs font figure de bons élèves avec moins de 5% des échantillons analysés incriminés.
Un tel avertissement fait bien sûr office d’incroyable promotion de l’agriculture biologique : grâce à ses méthodes, il est (presque) impossible de retrouver des engrais et des pesticides dans les légumes et fruits consommés. Pour la santé de la terre comme pour celle du consommateur, nous ne redirons jamais assez : vive le bio !
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Vive le bio !
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