"Lorsque nous nous soustrayons à la lumière éclatante du soleil en entrant dans une pièce sombre, ce n’est pas le mental qui nous aide à rendre les objets visibles dans l’obscurité. Nous restons juste là, tranquille, et peu à peu, les objets émergent.
C’est la même chose avec la méditation. Le mental ne peut rien faire pour trouver ou connaître la conscience, puisqu’il représente une limitation de cette conscience même qu’il recherche. Tout ce qu’entreprend le mental ne fait que le rajouter à sa propre activité d’obscurcissement.
La méditation repose sur le fléchissement de cette activité du mental, à la suite de quoi révélation lui est faite de sa propre essence : pur connaître ou pure conscience.
Seule la conscience connaît la conscience. Dans la non-activité ou non-pratique que l’on appelle méditation, l’activité du mental se résorbe, et son essence de pure conscience, perdant ses apparentes limitations, se révèle alors à elle-même telle quelle."
Est paru le nouveau livre de Rupert Spira, « Être conscient d’être conscient », aux Editions Accarias L'originel.
Quatrième de couverture :
Plus que tout autre chose, c'est le bonheur que nous aimons, c'est le bonheur que nous désirons. Or la majorité d'entre nous le recherche dans la mauvaise direction lorsque nous nous acharnons à vouloir le trouver dans les objets, les activités, les relations, les substances ou mêmes dans des états mentaux spéciaux encouragés par certaines pratiques religieuses ou spirituelles.
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