Le principal débouché de l'huile de palme est alimentaire. Peu chère, c'est la plus consommée au monde (25 %). Mais elle est dénoncée pour les méfaits des cultures de palmiers, notoirement graves en Indonésie et en Malaisie (80 % de la production mondiale qui totalisait 46 millions de tonnes l'an dernier) : déforestation, perte de biodiversité, pollutions, expulsion de petits paysans, etc.
Le WWF promeut des critères de production "durable", mais seuls 4 % des volumes les respectent. Cette huile est aussi critiquée côté santé pour sa forte teneur en acides gras saturés, précurseurs du cholestérol.
Or elle serait présente dans près de 50 % des aliments cuisinés du commerce - biscuits, crèmes, plats, céréales, etc. Et rarement de manière explicite. Mais la mention "huile végétale" ou "matière grasse végétale" (MVG) la trahit presque à coup sûr. Sous pression, plusieurs fabricants et distributeurs disent y avoir renoncé. Non raffinée ni traitée et peu chauffée (couleur rouge) ; l'huile de palme se distingue pourtant par d'énormes taux de vitamine A et E. Elle peut alors être recommandée, avec modération, ou en mélange avec des huiles rétablissant l'équilibre en acides gras.
(extrait des "4 saisons du jardin bio" n°183)
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