samedi 31 janvier 2009
L'hiver de Arcimboldo
Nous finissons la série des saisons du peintre Arcimboldo par l'hiver.
vendredi 30 janvier 2009
Mathieu Ricard, de la crise vers l'altruisme...
"Le Forum économique mondial de Davos tente de dessiner le monde de l'après-crise. Décideurs politiques et économiques ainsi que membres de la société civile cherchent des pistes pour relancer la croissance. Le moine boudhiste Mathieu Ricard estime qu'un changement de mentalité est possible et que la chasse aux bonus n'est pas la solution..." (texte de RSR)
L'automne de Arcimboldo
Arcimboldo nous fait entendre les couleurs de l'automne :
jeudi 29 janvier 2009
Croire en la graine pour faire murir les fruits...
Je vous propose, en ce jour, trois documents qui nous parle de fruits. Croire en la graine pour voir apparaître les fruits. Cet extrait du dessin animé "Kung Fu Panda" nous présente quelques pétales de sagesse à déguster. Je souhaite que la paix intérieure s'enracine de plus en plus en l'homme :
Agro-écologie de la sagesse avec Pierre Rabhi
Goûtons les fruits des paroles de Pierre Rabhi jusqu'au noyaux d'où naît la sagesse en germe. Le fascinant mystère de la graine, du tangible vers l'intangible...
Pierre Rabhi nous présente un chemin à suivre (3 min.)
Pierre Rabhi nous présente un chemin à suivre (3 min.)
Récoltons les fruits de l'été
Arcimboldo nous fait entrevoir le visage fruité de l'été :
mercredi 28 janvier 2009
Alzheimer ou le mysticisme par Christian Bobin
mardi 27 janvier 2009
4 éléménts et 4 saisons par Arcimboldo
Dans les messages qui suivent, je vous invite à visiter l'exposition sur le peintre Arcimboldo. Giuseppe Arcimboldo ou Arcimboldi ou Arcimboldus (Milan, 1527 - Milan, 1593), est un peintre maniériste, célèbre comme auteur de nombreux portraits suggérés par des objets, des végétaux ou des animaux astucieusement disposés.
extrait du film "Visite de l'exposition Arcimboldo"
extrait du film "Visite de l'exposition Arcimboldo"
lundi 26 janvier 2009
Le nouveau prix Nobel, Jean-Marie Le Clézio,
Une empreinte avec Jean-Marie Le Clézio :
Jean-Marie Gustave Le Clézio, plus connu sous la signature J. M. G. Le Clézio, né le 13 avril 1940 à Nice, est un écrivain de langue française. Le prix Nobel de littérature lui est décerné en 2008, en tant qu’« écrivain de nouveaux départs, de l’aventure poétique et de l’extase sensuelle, explorateur d’une humanité au-delà et en-dessous de la civilisation régnante ».
Jean-Marie Gustave Le Clézio, plus connu sous la signature J. M. G. Le Clézio, né le 13 avril 1940 à Nice, est un écrivain de langue française. Le prix Nobel de littérature lui est décerné en 2008, en tant qu’« écrivain de nouveaux départs, de l’aventure poétique et de l’extase sensuelle, explorateur d’une humanité au-delà et en-dessous de la civilisation régnante ».
dimanche 25 janvier 2009
Décor de l'envers...
En dépit du désespoir - espérer
En dépit de la haine - aimer
En dépit de l'infidélité - croire
En dépit des ténèbres - croire à la lumière
En dépit du mal - croire au bien
En dépit du mensonge - croire à la vérité
En dépit de la souffrance - croire à la joie
En dépit de du chaos - croire à l'harmonie
En dépit de l'absurde - croire au sens
En dépit de la trahison - croire à la flamme
En dépit de la mort - croire à la vie
En dépit du temps - croire à l'éternité
En dépit du fini - croire à l'infini
En dépit de soi - croire à l'autre
En dépit de la folie humaine - croire à la Sagesse divine
En dépit de la sagesse de l'homme - croire à la Folie de Dieu.
Angela Gheiber, Editions Ouverture. Mont-sur-Lausanne
En dépit de la haine - aimer
En dépit de l'infidélité - croire
En dépit des ténèbres - croire à la lumière
En dépit du mal - croire au bien
En dépit du mensonge - croire à la vérité
En dépit de la souffrance - croire à la joie
En dépit de du chaos - croire à l'harmonie
En dépit de l'absurde - croire au sens
En dépit de la trahison - croire à la flamme
En dépit de la mort - croire à la vie
En dépit du temps - croire à l'éternité
En dépit du fini - croire à l'infini
En dépit de soi - croire à l'autre
En dépit de la folie humaine - croire à la Sagesse divine
En dépit de la sagesse de l'homme - croire à la Folie de Dieu.
Angela Gheiber, Editions Ouverture. Mont-sur-Lausanne
Roumaine, arrivant en France en septembre 1971, Angela Ghelber portait dans ses bagages son premier manuscrit écrit en français, une langue qu'elle avait adoptée et qu'elle aimait. Après la lecture de son manuscrit, dans une lettre personnelle, qui par la suite allait introduire son premier recueil "Les Fontaines de l'âme" , le poète Patrice de la Tour du Pin lui exprimait son admiration pour son français qui lui permettait de « rendre l'indicible du mystère de la vie »... Etablie en Suisse dès 1975, elle a continué à écrire et a publié bon nombre de recueils de poésie traversés par le même souffle contemplatif et spirituel, qui est sa respiration même.
Pêcheurs d'hommes...
Dans cet évangile de Marc, le filet de pêche peut symboliser la communauté des croyants.
On peut imaginer la corde maîtresse, au bord du filet, comme le symbole de Jésus-Christ, celui qui se rend disponible à Dieu.
Les fils verticaux sont les hommes et les femmes qui suivent l’enseignement du Christ, comme l’ont fait ses quatre premiers disciples : Simon, André, Jacques et Jean.
Mais pour suivre cet enseignement, il importe de se relier aux autres : aussi les fils verticaux sont-ils reliés entre eux par des fils horizontaux.
Quant aux poissons à venir, ils représentent les hommes et les femmes qui ne connaissent pas encore cette parole de Vie et qui sont invités à la découvrir.
On peut imaginer la corde maîtresse, au bord du filet, comme le symbole de Jésus-Christ, celui qui se rend disponible à Dieu.
Les fils verticaux sont les hommes et les femmes qui suivent l’enseignement du Christ, comme l’ont fait ses quatre premiers disciples : Simon, André, Jacques et Jean.
Mais pour suivre cet enseignement, il importe de se relier aux autres : aussi les fils verticaux sont-ils reliés entre eux par des fils horizontaux.
Quant aux poissons à venir, ils représentent les hommes et les femmes qui ne connaissent pas encore cette parole de Vie et qui sont invités à la découvrir.
Michel Serres, le mécréant mystique
Une empreinte avec des photos de Michel Serres
Michel Serres, né à Agen (Lot-et-Garonne) le 1er septembre 1930, est un philosophe et épistémologue français.
Michel Serres, né à Agen (Lot-et-Garonne) le 1er septembre 1930, est un philosophe et épistémologue français.
samedi 24 janvier 2009
Soeur Emmanuelle ou le soleil trouvé dans l'ordure
Une empreinte de Soeur Emmanuelle à travers des photos de l'agence Magnum :
Sœur Emmanuelle, née Madeleine Cinquin le 16 novembre 1908 à Bruxelles (Belgique) et morte le 20 octobre 2008 à Callian (Var, France), souvent surnommée la « petite sœur des chiffonniers » ou « petite sœur des pauvres », est une enseignante, religieuse et écrivain.
vendredi 23 janvier 2009
Edgar Morin et le salut de l'abîme
Une empreinte d'Edgar Morin à travers des photos de l'agence Magnum :
Edgar Morin, de son vrai nom Edgar Nahoum, né à Paris le 8 juillet 1921, est un sociologue et philosophe français.
Edgar Morin, de son vrai nom Edgar Nahoum, né à Paris le 8 juillet 1921, est un sociologue et philosophe français.
jeudi 22 janvier 2009
Vivre autrement : une espèce affolée
Cinquième et dernier épisode de la série "Vivre autrement" (je n'ai pas la quatrième partie pour le moment).
Elle nous parle de l'état actuel de l'espèce humaine...
Nos valeurs actuelles nous mènent souvent à l'épuisement physique et professionnel. Vivre autrement, c'est une révolution à laquelle nous sommes appelés comme individus et comme société. (44 min.)
Elle nous parle de l'état actuel de l'espèce humaine...
Nos valeurs actuelles nous mènent souvent à l'épuisement physique et professionnel. Vivre autrement, c'est une révolution à laquelle nous sommes appelés comme individus et comme société. (44 min.)
mercredi 21 janvier 2009
Vivre autrement : la santé globale...
Acupuncture, aromathérapie, phytothérapie, naturopathie et méditation sont au programme.
Vous pourrez entendre entre autres, les personnes suivantes :
- Robert Béliveau, médecin, coauteur de Les quatre clés de l’équilibre personnel, Éditions Logiques, 2008 (réédition)
- Christophe André, psychiatre français, auteur de L’art du bonheur, éditions L’Iconoclaste, 2006, et de Imparfaits, libres et heureux, éditons Odile Jacob 2005
- Matthieu Ricard, moine bouddhiste, traducteur français du dalaï-lama, auteur de "Plaidoyer pour le bonheur", Nil, 2003, de "Le moine et le philosophe", Nil, 1997, et avec , de "L'infini dans la paume de la main: du big bang à l'éveil", Nil, 1997
- David Servan-Schreiber, psychiatre, en rémission d'un cancer et auteur de "Guérir", 2003, et d’"Anticancer", Éditions Robert-Laffont, 2007.
Egalement Roselyne Gagnon, naturopathe ; Véronique Tanguay, aromathérapeute ; Mikaël Zayat, spécialiste de l'aromathérapie ; Sylvie Morin, médecin...
Vous pourrez entendre entre autres, les personnes suivantes :
- Robert Béliveau, médecin, coauteur de Les quatre clés de l’équilibre personnel, Éditions Logiques, 2008 (réédition)
- Christophe André, psychiatre français, auteur de L’art du bonheur, éditions L’Iconoclaste, 2006, et de Imparfaits, libres et heureux, éditons Odile Jacob 2005
- Matthieu Ricard, moine bouddhiste, traducteur français du dalaï-lama, auteur de "Plaidoyer pour le bonheur", Nil, 2003, de "Le moine et le philosophe", Nil, 1997, et avec , de "L'infini dans la paume de la main: du big bang à l'éveil", Nil, 1997
- David Servan-Schreiber, psychiatre, en rémission d'un cancer et auteur de "Guérir", 2003, et d’"Anticancer", Éditions Robert-Laffont, 2007.
Egalement Roselyne Gagnon, naturopathe ; Véronique Tanguay, aromathérapeute ; Mikaël Zayat, spécialiste de l'aromathérapie ; Sylvie Morin, médecin...
Troisième partie (45 min.)
mardi 20 janvier 2009
Vivre autrement : médecines complémentaires
David Servan-Schreiber, est psychiatre, en rémission d'un cancer et auteur de Guérir, 2003, et d’Anticancer, Éditions Robert-Laffont, 2007.
François Marie-Pépin acupuncteur nous présente le chi ou la voie de l'énergie.
Jean Boislard, médecin et Jean-Louis Brazier, pharmacologue aborde le phénomène du placébo, cet effet surprenant... Ingrid Schutt, homéopathe, nous parle de l'homéopathie ou "l'immense pouvoir de l'infiniment petit".
François Marie-Pépin acupuncteur nous présente le chi ou la voie de l'énergie.
Jean Boislard, médecin et Jean-Louis Brazier, pharmacologue aborde le phénomène du placébo, cet effet surprenant... Ingrid Schutt, homéopathe, nous parle de l'homéopathie ou "l'immense pouvoir de l'infiniment petit".
Deuxième partie (45 min.)
De 1 à 2 : anniversaire phytospirituel
Phytospiritualité a ouvert ses portes depuis deux ans pour vous accueillir et se recueillir devant la nature... du mystère de la vie. 885 messages semés sur des terres inconnues mais reliées entre elles par ... des sillons de conscience!
« Nous entrons dans une expérience planétaire grandeur nature qui pourrait être intéressante. Le seul problème est que nous sommes dans l’éprouvette. »
Hubert Reeves
« Autant que je puisse en juger, le seul but de l’existence humaine est d’allumer une lumière dans l’obscurité de l’être. »
C.G.Jung
« Nous entrons dans une expérience planétaire grandeur nature qui pourrait être intéressante. Le seul problème est que nous sommes dans l’éprouvette. »
Hubert Reeves
« Autant que je puisse en juger, le seul but de l’existence humaine est d’allumer une lumière dans l’obscurité de l’être. »
C.G.Jung
lundi 19 janvier 2009
Vivre autrement : change ou meurs !
Vivre autrement, c’est surtout un appel au changement, pour que chacun redécouvre les plaisirs d’une vie équilibrée. Mario Proulx a réalisé cette émission. Il a également rencontré une cinquantaine de personnes pour réaliser une série radio de cinq heures. Il offre, dans un livre, une version qui reflète l'ensemble des idées formulées au cours des entrevues avec 11 de ces personnes:
Christophe André, Christine Angelard, Alain Beauregard, Jean-Louis Brazier, Richard Chevalier, Serge Marquis, Matthieu Ricard, David Servan-Schreiber, Arnaud Desjardins, Le père Benoît Lacroix, Martin Juneau.
Christophe André, Christine Angelard, Alain Beauregard, Jean-Louis Brazier, Richard Chevalier, Serge Marquis, Matthieu Ricard, David Servan-Schreiber, Arnaud Desjardins, Le père Benoît Lacroix, Martin Juneau.
Dans cette partie : Alain Beauregard, physicien et chef d’entreprise, s'est guéri d'un cancer qui avait été diagnostiqué incurable. Guy Corneau,auteur et psychanalyste, s'est remis d'un cancer. (44 min.)
dimanche 18 janvier 2009
samedi 17 janvier 2009
La cinquième saison... par Philippe Mac Leod
L’hiver est une saison à la fois claire et profonde : claire comme l’azur vif et omniprésent, profonde comme la terre au long sommeil, pour qui sait entrer dans ses silences. Les premières gelées ont déposé sur les labours un peu de l’éclat des cimes. Chaque matin lève une moisson, portant haut l’épi d’or d’une tige invisible.
[...]Ainsi en est-il de tout dépouillement, qui libère l’espace en exaltant le vide. L’étendue apparaît soudain plus vaste, le ciel si proche.
Les arbres semblent s’être dénudés pour faire notre regard plus large, pour donner plus de place à la lumière.
[...]Au coeur de l’hiver, qui brûle d’un feu glacé, il y a cette incandescence, cette forme d’épure, de fine aiguille sur le point de se briser. C’est l’azur vibrant, qui descend jusqu’à nous comme le fruit d’une cinquième saison.
Voir l'article en entier.
Voir tous les articles de Philippe Mac Leod.
[...]Ainsi en est-il de tout dépouillement, qui libère l’espace en exaltant le vide. L’étendue apparaît soudain plus vaste, le ciel si proche.
Les arbres semblent s’être dénudés pour faire notre regard plus large, pour donner plus de place à la lumière.
[...]Au coeur de l’hiver, qui brûle d’un feu glacé, il y a cette incandescence, cette forme d’épure, de fine aiguille sur le point de se briser. C’est l’azur vibrant, qui descend jusqu’à nous comme le fruit d’une cinquième saison.
Voir l'article en entier.
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vendredi 16 janvier 2009
L'homme mime les arbres
Étienne Decroux est né à Paris en 1898. Il a été une des figures les plus marquantes du théâtre français du milieu du xxe siècle, en développant notamment un courant de travail d’acteur appelé le mime corporel. Ce fut un grand réformateur du théâtre. Parmi ses élèves nous pouvons citer: Marcel Marceau, Yves Lebreton, Thomas Leabhart, Jean Asselin, Corinne Soum. Son activité s’est étendue sur une période de plus de soixante-dix ans. L'art de Decroux a illuminé le film "Les Enfants du Paradis". Etienne Decroux est décédé le 12 mars 1991.
Les arbres
"Le mime n'existe pas, c'est un projet" Etienne Decroux
extrait du DVD de Daniel Dobbels : "Le silence des mimes blancs"
"Le mime n'existe pas, c'est un projet" Etienne Decroux
extrait du DVD de Daniel Dobbels : "Le silence des mimes blancs"
jeudi 15 janvier 2009
Fraternité des moines du mont des Cats (2)
Un autre extrait pour entrer de nouveau à l'abbaye du Mont des Cats.
A chacun son Dieu, pour tous la transcendance...
Les Vêpres
L'office du soir est célébré quand le jour baisse déjà « afin de rendre grâce pour ce qui, en ce jour, nous a été donné, ou pour ce que nous avons fait de bien » (Saint Basile).
La prière que nous faisons monter « comme l'encens en présence du Seigneur » constitue un rappel de la Rédemption. Elle devient « comme le sacrifice du soir, celui qui fut transmis par le Seigneur aux Apôtres lors de la Cène, celui qu'il offrît au Père le jour suivant, pour le salut du monde. » (Saint Jean Cassien)
« Et, après avoir renvoyé les foules, il monta dans la montagne pour prier à l'écart. Le soir venu, il était là, seul. » (Matthieu 14, 23)
A chacun son Dieu, pour tous la transcendance...
Les Vêpres
L'office du soir est célébré quand le jour baisse déjà « afin de rendre grâce pour ce qui, en ce jour, nous a été donné, ou pour ce que nous avons fait de bien » (Saint Basile).
La prière que nous faisons monter « comme l'encens en présence du Seigneur » constitue un rappel de la Rédemption. Elle devient « comme le sacrifice du soir, celui qui fut transmis par le Seigneur aux Apôtres lors de la Cène, celui qu'il offrît au Père le jour suivant, pour le salut du monde. » (Saint Jean Cassien)
« Et, après avoir renvoyé les foules, il monta dans la montagne pour prier à l'écart. Le soir venu, il était là, seul. » (Matthieu 14, 23)
mercredi 14 janvier 2009
Fraternité au mont des Cats
Un extrait d'un documentaire sur les frères de l'abbaye du Mont des Cats. Ces hommes suivent la règle de Saint Benoît. Un des frères nous parle du silence. Le silence est une parole d'écoute...
Extrait du site :
Les Complies
Complies est la dernière prière du jour. Les psaumes priés à cette Heure et le Cantique de Zacharie évoquent la confiance en Dieu et l'attente de la Rencontre avec le Seigneur au soir de notre pèlerinage sur terre...
« Seigneur Jésus, sois proche des malades, des mourants et de tous ceux qui abordent cette nuit comme une épreuve. Conduis-nous, avec tous nos frères, des ténèbres à ton admirable lumière. Toi qui règnes pour les siècles des siècles. »
L'Office se termine par le chant du « Salve Regina ».
Extrait du site :
Les Complies
Complies est la dernière prière du jour. Les psaumes priés à cette Heure et le Cantique de Zacharie évoquent la confiance en Dieu et l'attente de la Rencontre avec le Seigneur au soir de notre pèlerinage sur terre...
« Seigneur Jésus, sois proche des malades, des mourants et de tous ceux qui abordent cette nuit comme une épreuve. Conduis-nous, avec tous nos frères, des ténèbres à ton admirable lumière. Toi qui règnes pour les siècles des siècles. »
L'Office se termine par le chant du « Salve Regina ».
mardi 13 janvier 2009
Un témoignage d'une amie de Douglas Harding
Ouvrez les bras et embrassez l'infini...L'expérience que nous proposait souvent Douglas Harding nous est rapportée, ici et maintenant, par une de ses amies :
Voir tous les articles sur Douglas Harding
Voir tous les articles sur Douglas Harding
lundi 12 janvier 2009
Christian Bobin nous parle de Dominique Pagnier
Christian Bobin nous présente le poète Dominique Pagnier :
Dominique Pagnier est né en 1951 près de Troyes, ville où il vit actuellement, enseignant les Lettres dans un lycée professionnel.
Il a collaboré régulièrement à la NRF sous la direction de Jacques Réda.
Je vous joins un autre texte de D.Pagnier, tiré du recueil "La faveur de l'obscurité".
Dominique Pagnier est né en 1951 près de Troyes, ville où il vit actuellement, enseignant les Lettres dans un lycée professionnel.
Il a collaboré régulièrement à la NRF sous la direction de Jacques Réda.
Je vous joins un autre texte de D.Pagnier, tiré du recueil "La faveur de l'obscurité".
Sous l’arbre de l’été, qui n’est pas un noyer (ce serait
trop de fraîcheur), les enfants font la sieste.
Le poignet sur le front, et le poing serré sur l’invisible
épée,
ils semblent se remettre de fragments d’histoires
héroïques,
et les couvertures sur quoi ils sont couchés sentent
encore le suint des troupeaux de l’Exode qu’on avait
perdus pour être pris comme gendre par la tribu
voisine.
Il en est un auquel l’ombrage percé fait une peau de
faune. Au-dessus, une cosmogonie de moucherons qui
s’énervent annonce de l’orage pour ce soir.
(Rabattant sur elle la dernière lame des persiennes, la
main de la mère disparaît dans le noir de la chambre
toujours tiède et coupable.)
Pendant quelques minutes, le sommeil des enfants est
si profond qu’il les rend très proches des dormeurs des
antipodes où c’est la nuit.
C’est la vraie fraternité des hommes.
trop de fraîcheur), les enfants font la sieste.
Le poignet sur le front, et le poing serré sur l’invisible
épée,
ils semblent se remettre de fragments d’histoires
héroïques,
et les couvertures sur quoi ils sont couchés sentent
encore le suint des troupeaux de l’Exode qu’on avait
perdus pour être pris comme gendre par la tribu
voisine.
Il en est un auquel l’ombrage percé fait une peau de
faune. Au-dessus, une cosmogonie de moucherons qui
s’énervent annonce de l’orage pour ce soir.
(Rabattant sur elle la dernière lame des persiennes, la
main de la mère disparaît dans le noir de la chambre
toujours tiède et coupable.)
Pendant quelques minutes, le sommeil des enfants est
si profond qu’il les rend très proches des dormeurs des
antipodes où c’est la nuit.
C’est la vraie fraternité des hommes.
dimanche 11 janvier 2009
De la fleur à la spiritualité par Eckhart Tolle
Eckhart Tolle nous propose un voyage (de 7 min.) à la découverte de la conscience :
extrait du CD "Nouvelle Terre"
extrait du CD "Nouvelle Terre"
samedi 10 janvier 2009
l'oeil de Dieu
NGC 7293 ou nébuleuse de l'Hélice est une nébuleuse planétaire située dans la constellation du Verseau, au dessus du Poisson austral. Située à moins de 650 années-lumière de nous, c'est une des nébuleuses planétaires les plus proches de la Terre. Elle se présente comme deux anneaux entrelacés. Elle a été surnommée "l'oeil de Dieu" à cause de sa forme unique.
vendredi 9 janvier 2009
L'attention active avec Philippe Mac Leod
Voici quelques extraits d'un poétique article que je vous prie de lire :
Voir l'article en entier
Voir tous les articles sur Philippe Mac Leod
"Il n’y a véritablement de présence que par l’attention active et soutenue que nous portons à la réalité qui nous entoure. Chaque moment de conscience, chaque fragment d’existence recèle une sorte d’absolu. Mais l’habitude nous masque la radicale nouveauté de l’instant pleinement vécu, où l’être se déploie dans tout son éclat, où la vie jaillit d’entre nos mains avec la force et la clarté d’une source sans âge. "
"La poésie n’est pas autre chose que cet état de perpétuel éveil, qui imprime tout son élan à l’émerveillement. En ce sens elle rejoint la prière, pas seulement par la louange, mais par l’ouverture du coeur au mystère qui habite la plus petite parcelle d’être."
"Qu’est-ce que la poésie, sinon un surcroît de sens, un regard toujours neuf, une parole qui ne connaît pas l’usure et revient sans cesse sur cette brûlante énigme, ce même étonnement devant le monde que la prière rejoint dans les silences de l’âme ? S’il n’est pas possible de goûter tous les trésors que recèle un instant, ce que l’on en peut saisir, apprenons au moins à le vivre avec intensité, avec générosité, en ranimant le feu éteint d’une conscience d’être que l’on a oublié de cultiver. Prière et poésie n’ont pas d’autre objet que ce miracle de la présence."
"La poésie n’est pas autre chose que cet état de perpétuel éveil, qui imprime tout son élan à l’émerveillement. En ce sens elle rejoint la prière, pas seulement par la louange, mais par l’ouverture du coeur au mystère qui habite la plus petite parcelle d’être."
"Qu’est-ce que la poésie, sinon un surcroît de sens, un regard toujours neuf, une parole qui ne connaît pas l’usure et revient sans cesse sur cette brûlante énigme, ce même étonnement devant le monde que la prière rejoint dans les silences de l’âme ? S’il n’est pas possible de goûter tous les trésors que recèle un instant, ce que l’on en peut saisir, apprenons au moins à le vivre avec intensité, avec générosité, en ranimant le feu éteint d’une conscience d’être que l’on a oublié de cultiver. Prière et poésie n’ont pas d’autre objet que ce miracle de la présence."
Voir l'article en entier
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jeudi 8 janvier 2009
Les six mondes féeriques des flocons
"Les Chinois avaient eux aussi développé une explication numérique de la structure des flocons. La référence la plus ancienne remonte probablement à 135 av. J.-C., quand Han Ying écrivit : «Les fleurs d'une plante ou d'un arbre présentent en général cinq ramifications, le flocon lui... en présente toujours six. » T'ang Chin l'érudit raisonnait en pythagoricien quand il expliquait que « puisque six est le nombre de l'eau, quand elle gèle et produit une fleur (le flocon) elle doit avoir six ramifications. »
Des siècles plus tard, ce fut Johannes Kepler qui en 1611 se demanda : « Pourquoi toujours six branches ? », et qui tenta d'en découvrir la géométrie. Il fallut attendre que le savant anglais Robert Hooke (1635-1703) les observe au microscope vers 1600 – et en dessine les esquisses – pour que leur forme soit totalement reconnue en Occident..."
Extrait du livre "Géomètrie sacrée" de Stephen Skinner
Boules de neige...
Ce matin-là, en se réveillant, le jeune moine découvrit un paysage tout de blanc vêtu. Toute la nuit il avait neigé. Sans savoir d'où cela venait, une joie immense l'envahissait, une envie de rire. Ce fut à ce moment qu'il reçut une boule de neige. Un rire se fit entendre, il découvrit le visage illuminé d'une petite fille aux cheveux noirs. Il ramassa de la neige, en fit une boule et la lança dans la direction de la fillette. S'ensuivit une partie de rires entre eux.
Au bout d'un moment, essouflés, ils s'arrêtèrent. Ils allèrent s'asseoir près du vieux moine qui les regardait avec compassion.
Le jeune moine secoua la neige de ses vêtements, le vieux moine lui donna un verre grossissant...
- Regarde, dit-il...
Le jeune homme observa les flocons...
- C'est extraordinaire, s'exclama-t-il, puis il passa la loupe à la fillette.
En effet, qui a déjà regardé un flocon de neige, cette beauté mystèrieuse et géométrique ?
- On dirait des étoiles, dit la jeune fille, c'est magnifique !...
- Oui, parfois, lorsqu'on se penche sur les petites choses, elles nous apparaissent magiques. Chaque flocon nous offre cette beauté, regarde ce tapis blanc, ce sont des millions de flocons...
Le jeune moine prit un flocon sur son doigt, il ne laissa qu'une perle d'eau où se reflétaient le ciel et son visage rougi et arrondi...
- De flocon il devient eau et avec la chaleur vapeur, pourtant dans la goutte d'eau le flocon existe toujours. Est-ce que le flocon, même en se débattant, pourrait rester flocon ?...
- Non, je ne le pense pas, il fondrait, ce serait peine perdue...
- En effet, il souffrirait pour rien ; lorsqu'il rencontre ta chaleur, il devient eau, qu'il le veuille ou non...
- Cela vaut-il aussi pour l'homme ? S'il rencontre suffisamment de chaleur et d'amour, il peut se transformer ?...
Le vieux moine sourit.
- Oui, même s'il désire rester attaché à ce qu'il était, qu'il le veuille ou non, quelque chose en lui ne sera plus pareil. De plus, cet attachement sera cause de souffrance...
- Pourtant certaines personnes voudraient changer, mais n'y parviennent pas, elles se sentent prisonnières de ce qu'elles sont...
- La goutte d'eau est-elle coupable de ne plus être flocon ? Elle est l'instant... Quand je me suis levé ce matin et que je suis sorti, j'ai ressenti une immense joie... J'étais l'instant... Puis cette joie s'est effacée, est-ce le fait de me juger ? Le jugement fait partie du tout, que je le veuille ou non, le jugement n'est pas condamnation...
Le jeune moine est perdu dans ses pensées, lorsqu'une boule de neige s'écrase sur sa tête, et les milliers de flocons deviennent des perles de lumière sur son crâne rasé.
Le vieux moine se mit à rire, suivi de la fillette et du jeune moine.
Vivre l'instant et aimer.
Tels des moineaux, les trois comparses sautillaient en lançant ou évitant les boules de neige...
Tiré du blog "Paix des âmes"
Au bout d'un moment, essouflés, ils s'arrêtèrent. Ils allèrent s'asseoir près du vieux moine qui les regardait avec compassion.
Le jeune moine secoua la neige de ses vêtements, le vieux moine lui donna un verre grossissant...
- Regarde, dit-il...
Le jeune homme observa les flocons...
- C'est extraordinaire, s'exclama-t-il, puis il passa la loupe à la fillette.
En effet, qui a déjà regardé un flocon de neige, cette beauté mystèrieuse et géométrique ?
- On dirait des étoiles, dit la jeune fille, c'est magnifique !...
- Oui, parfois, lorsqu'on se penche sur les petites choses, elles nous apparaissent magiques. Chaque flocon nous offre cette beauté, regarde ce tapis blanc, ce sont des millions de flocons...
Le jeune moine prit un flocon sur son doigt, il ne laissa qu'une perle d'eau où se reflétaient le ciel et son visage rougi et arrondi...
- De flocon il devient eau et avec la chaleur vapeur, pourtant dans la goutte d'eau le flocon existe toujours. Est-ce que le flocon, même en se débattant, pourrait rester flocon ?...
- Non, je ne le pense pas, il fondrait, ce serait peine perdue...
- En effet, il souffrirait pour rien ; lorsqu'il rencontre ta chaleur, il devient eau, qu'il le veuille ou non...
- Cela vaut-il aussi pour l'homme ? S'il rencontre suffisamment de chaleur et d'amour, il peut se transformer ?...
Le vieux moine sourit.
- Oui, même s'il désire rester attaché à ce qu'il était, qu'il le veuille ou non, quelque chose en lui ne sera plus pareil. De plus, cet attachement sera cause de souffrance...
- Pourtant certaines personnes voudraient changer, mais n'y parviennent pas, elles se sentent prisonnières de ce qu'elles sont...
- La goutte d'eau est-elle coupable de ne plus être flocon ? Elle est l'instant... Quand je me suis levé ce matin et que je suis sorti, j'ai ressenti une immense joie... J'étais l'instant... Puis cette joie s'est effacée, est-ce le fait de me juger ? Le jugement fait partie du tout, que je le veuille ou non, le jugement n'est pas condamnation...
Le jeune moine est perdu dans ses pensées, lorsqu'une boule de neige s'écrase sur sa tête, et les milliers de flocons deviennent des perles de lumière sur son crâne rasé.
Le vieux moine se mit à rire, suivi de la fillette et du jeune moine.
Vivre l'instant et aimer.
Tels des moineaux, les trois comparses sautillaient en lançant ou évitant les boules de neige...
Tiré du blog "Paix des âmes"
Le flocon de Koch
La représentation mathématique de Helge Von Koch permet de représenter de manière assez juste la nature fractale du flocon. Aucune autre matière que l'eau ne cristallise sous autant de formes...
mercredi 7 janvier 2009
Le Christ et la souffrance par Eckhart Tolle
De la souffrance au Christ en croix, un chemin d'abandon... (3 min.) :
Extrait du CD audio "Même le soleil brûlera un jour" : interview de Eckhart Tolle (enregistrée le 11 novembre 2001) Voir les autres articles sur Eckhart Tolle
Extrait du CD audio "Même le soleil brûlera un jour" : interview de Eckhart Tolle (enregistrée le 11 novembre 2001) Voir les autres articles sur Eckhart Tolle
mardi 6 janvier 2009
Le cri du monde avec Joshin Luce Bachoux
Il y a cette voix du monde qui pleure à travers nous ; il y a ces cris sans cri qui résonnent en nous. Nous les connaissons car nous les avons reçus en partage à notre naissance, mais pourtant ils ne disparaîtront pas à notre mort. C’est la voix du monde, c’est le cri de notre commune humanité. Parfois, cette voix s’élève dans notre chant, tinte dans notre rire.
Car même dans le chant, même dans le rire, nous entendons la voix de tous ceux qui souffrent, et leurs cris sans cri résonnent dans notre chant,dans notre rire. Le monde de la souffrance humaine est infini : seul ce cri me permet de résonner à toutes les douleurs, même celles qui me sont inconnues. C’est la racine de toute souffrance, c’est la possibilité du partage, c’est le lieu de la rencontre.
C’est cette voix sans voix qui souffre avec le deuil de l’autre, qui me fait lui tendre la main, le prendre dans mes bras pour qu’il puisse pleurer...
Lire la suite de l'article
Car même dans le chant, même dans le rire, nous entendons la voix de tous ceux qui souffrent, et leurs cris sans cri résonnent dans notre chant,dans notre rire. Le monde de la souffrance humaine est infini : seul ce cri me permet de résonner à toutes les douleurs, même celles qui me sont inconnues. C’est la racine de toute souffrance, c’est la possibilité du partage, c’est le lieu de la rencontre.
C’est cette voix sans voix qui souffre avec le deuil de l’autre, qui me fait lui tendre la main, le prendre dans mes bras pour qu’il puisse pleurer...
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L'oeuvre en photo est de Marie
lundi 5 janvier 2009
Citations de sagesse
Voici quelques photos souvenirs, déjà parues, rassemblées pour débuter la nouvelle année (n'oubliez pas de cliquer sur les images) :
dimanche 4 janvier 2009
L’audace d’être : rencontre unique avec Denise Desjardins
Quelques mots de Denise Desjardins :
Trouver la vérité de mon être, tel est, à travers des étapes successives, le thème essentiel qui sous-tend le déroulement de ce développement, par conséquent celui de ma vie. Adolescente, je ne pouvais me satisfaire ni de mes études scolaires, ni des traditions et des règles bourgeoises et morales de ma famille que je trouvais bien trop conventionnelles. Insatisfaction qui, à l’âge de treize ans, permit de m’ouvrir à l’impérieux message d’une potentialité que tenaillait le désir de s’actualiser par le biais de la peinture. J’ai donc, tout en poursuivant ma scolarité, commencé à étudier le dessin et la peinture avec un professeur d’art classique. L’acte de peindre me satisfaisait pleinement; sans doute correspondait-il à ce que Swâmi Prajnânpad nommait une "expression de l’être". Expression de l’être, bien sûr, mais face à un paysage ou même une rue, il arrivait que naisse une impression très particulière : je ne me sentais pas séparée de ce que j’étais en train de peindre. C’était un sentiment tout à fait différent de ce que j’avais jusque-là éprouvé par ailleurs. A l’époque, l’adolescente que j’étais ne savait rien de l’abolition de la dualité sujet-objet dont parle l’Hindouisme. Mais, pour qui tente de fixer sur une toile vierge sa vision des choses, l’attitude intérieure change comme se transforme la préhension du réel. Elle devient neutre. Plus question de "j’aime, je n’aime pas", ni de qualifier ce qui s’offre au regard, mais plutôt question de se concentrer sur ce qui est devant soi et de le transcrire dans un rapport juste entre les formes et les couleurs. Aucune autre pensée, aucune hésitation ne subsistent, aucun autre désir n’existe que celui est qui est en train de se réaliser dans l’instant. Non divisée intérieurement, non séparée du monde extérieur, ainsi pourrait se traduire ce que je ressentais alors sans y mettre de mots. Et le contentement éprouvé (peu éloigné de la plénitude, si j’ose dire) ne venait pas seulement d’un désir adolescent enfin réalisé mais bel et bien d’un niveau d’être différent.
Ces expériences d’unité venues comme des éclairs de vérité purent se continuer parfois dans certaines situations où il m’arrivait de me sentir soudain en communion avec toute une foule, par exemple, ou bien une personne dans le métro, alors qu’en temps ordinaire j’aurais plutôt éprouvé une certaine répulsion à leur égard.
Mais l’approche la plus complète de la vérité de mon être se révéla dans le travail d’introspection entrepris avec Swâmi Prajnânpad où il me fallut ôter ou plutôt rendre transparentes les couches successives qui recouvraient ce que l’on peut appeler sa "véritable nature", intouchée par les remous émotionnels de surface. Qu’elle soit nommée par les Bouddhistes nature de Bouddha et par les Tibétains embryon de Bouddha, il est possible par moments d’entrer en contact avec elle. C’est, en vérité, notre nature essentielle ou notre potentialité d’éveil qu’il convient, si on le souhaite, d’abord de pressentir ou de percevoir, puis de développer jusqu’à, si possible, atteindre la véritable liberté de son être.
Denise Desjardins, Décembre 2008
Trouver la vérité de mon être, tel est, à travers des étapes successives, le thème essentiel qui sous-tend le déroulement de ce développement, par conséquent celui de ma vie. Adolescente, je ne pouvais me satisfaire ni de mes études scolaires, ni des traditions et des règles bourgeoises et morales de ma famille que je trouvais bien trop conventionnelles. Insatisfaction qui, à l’âge de treize ans, permit de m’ouvrir à l’impérieux message d’une potentialité que tenaillait le désir de s’actualiser par le biais de la peinture. J’ai donc, tout en poursuivant ma scolarité, commencé à étudier le dessin et la peinture avec un professeur d’art classique. L’acte de peindre me satisfaisait pleinement; sans doute correspondait-il à ce que Swâmi Prajnânpad nommait une "expression de l’être". Expression de l’être, bien sûr, mais face à un paysage ou même une rue, il arrivait que naisse une impression très particulière : je ne me sentais pas séparée de ce que j’étais en train de peindre. C’était un sentiment tout à fait différent de ce que j’avais jusque-là éprouvé par ailleurs. A l’époque, l’adolescente que j’étais ne savait rien de l’abolition de la dualité sujet-objet dont parle l’Hindouisme. Mais, pour qui tente de fixer sur une toile vierge sa vision des choses, l’attitude intérieure change comme se transforme la préhension du réel. Elle devient neutre. Plus question de "j’aime, je n’aime pas", ni de qualifier ce qui s’offre au regard, mais plutôt question de se concentrer sur ce qui est devant soi et de le transcrire dans un rapport juste entre les formes et les couleurs. Aucune autre pensée, aucune hésitation ne subsistent, aucun autre désir n’existe que celui est qui est en train de se réaliser dans l’instant. Non divisée intérieurement, non séparée du monde extérieur, ainsi pourrait se traduire ce que je ressentais alors sans y mettre de mots. Et le contentement éprouvé (peu éloigné de la plénitude, si j’ose dire) ne venait pas seulement d’un désir adolescent enfin réalisé mais bel et bien d’un niveau d’être différent.
Ces expériences d’unité venues comme des éclairs de vérité purent se continuer parfois dans certaines situations où il m’arrivait de me sentir soudain en communion avec toute une foule, par exemple, ou bien une personne dans le métro, alors qu’en temps ordinaire j’aurais plutôt éprouvé une certaine répulsion à leur égard.
Mais l’approche la plus complète de la vérité de mon être se révéla dans le travail d’introspection entrepris avec Swâmi Prajnânpad où il me fallut ôter ou plutôt rendre transparentes les couches successives qui recouvraient ce que l’on peut appeler sa "véritable nature", intouchée par les remous émotionnels de surface. Qu’elle soit nommée par les Bouddhistes nature de Bouddha et par les Tibétains embryon de Bouddha, il est possible par moments d’entrer en contact avec elle. C’est, en vérité, notre nature essentielle ou notre potentialité d’éveil qu’il convient, si on le souhaite, d’abord de pressentir ou de percevoir, puis de développer jusqu’à, si possible, atteindre la véritable liberté de son être.
Denise Desjardins, Décembre 2008
L’Association « Avec Vous » propose aussi un nouvel après-midi avec Denise Desjardins, le samedi 24 janvier 2009, de 14h30 à 19h (accueil à partir de 14h00)
A L’Enclos Rey, 57 rue Violet 75015 Paris, Tél. 01.44.37.37.00
Participation financière : 35 euros — Pas de réservation préalable
A L’Enclos Rey, 57 rue Violet 75015 Paris, Tél. 01.44.37.37.00
Participation financière : 35 euros — Pas de réservation préalable
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samedi 3 janvier 2009
Marc Vella et le piano voyageur
Marc VELLA est pianiste. Il a été premier prix de composition à Rome, prix de composition à Paris. Il a été l'invité des derniers Forums de Terre du Ciel, où il a soulevé l'enthousiasme. Marc Vella a enregistré plusieurs CD dont "La porte des Mondes" et "La route de soi".
Il est l'auteur du livre "Le pianiste nomade".
Marc VELLA, gourmand des autres et du monde, avec son piano à queue, en 20 ans, a fait trois fois le tour de la planète pour célébrer l’humain.
Il est l'auteur du livre "Le pianiste nomade".
Marc VELLA, gourmand des autres et du monde, avec son piano à queue, en 20 ans, a fait trois fois le tour de la planète pour célébrer l’humain.
Partie 1
Partie 2
Un DVD, Le piano des sables, retrace son parcours à travers le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, etc. à la rencontre des hommes et musiques du monde.
Partie 2
vendredi 2 janvier 2009
Meilleurs voeux pour la planète
Meilleurs voeux pour notre planète et toutes les formes qui y vivent :
jeudi 1 janvier 2009
Un passage, un instant, une seconde
L'année 2008 est partie en fumée,
que 2009 encense notre quête de vérité !
Bonne Année !
que 2009 encense notre quête de vérité !
Bonne Année !
Le 31 décembre à 23 heures 59 minutes et 59 secondes, temps universel (soit le 1er janvier à 0 heure 59 minutes 59 secondes à Paris), a été offert une seconde supplémentaire à chacun des 6 750 156 592 êtres humains que comptait la planète le 31 décembre 2008 à 6 h 38. A 0 heure 59 minutes 59 secondes, le temps va suspendre son vol une seconde durant. Une seconde après, il sera donc toujours... 0 heure 59 minutes 59 secondes. En temps universel, 2009 arrive donc avec une seconde de retard.
L'ajout d'une seconde intercalaire permet de faire coïncider presque totalement le temps universel coordonné établi en 1972 et calqué sur celui des horloges atomiques, avec celui fondé sur la rotation de la Terre.
L'ajout d'une seconde intercalaire permet de faire coïncider presque totalement le temps universel coordonné établi en 1972 et calqué sur celui des horloges atomiques, avec celui fondé sur la rotation de la Terre.
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