Le dévouement
Dès que tu prends conscience de l'impermanence, tu réalises qu'il vaut mieux se dévouer pour les autres que de mener une vie égoïste. L'esprit qui fait preuve de générosité a reconnu la nature impermanente de ce monde.
« Moi tout seul ! » Rien n'est plus contraire à l'esprit de la Bodhi. Ce dernier se laisse résumer en quelques mots : « moi en relation avec tous les êtres souffrant. »
J'étais jusqu'alors persuadé que le monde n'existait que pour moi. À partir d'aujourd'hui, je veux lui consacrer ma vie. Ce revirement et la seule chose qui compte.
Ici, maintenant, si tu donne le meilleur de toi-même, tu disparais tout à fait. À l'inverse, quand tu t'abandonnes corps et âme à cette pratique, tu réalises qu'il n'existe aucun lieu sur terre ou tu ne sois pas présent.
Kodo Sawaki, Force vitale, Editions l'Originel Antoni (traduit par Frédéric E Blanc)
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