1. Consentez à ce qui est
Dans la sainte Cène comme dans Pâques, la lumière et l’ombre cohabitent. Il n’y a pas de Résurrection sans vendredi saint et vice versa. Il s’agit donc de réconcilier les opposés en acceptant qu’au sein d’une même journée il y ait de la joie, mais aussi peut-être de la tristesse et des difficultés. Tentez de sortir de ce fantasme d’un quotidien qui serait parfait. Cela n’existe pas. Faites avec ce qui est et tentez d’accepter ce qui advient. Pâques est une traversée, tout comme notre vie. Pâques, c’est aussi ouvrir son regard sur d’autres réalités, invisibles. Faites confiance à vos forces de relèvement, parfois insoupçonnées. Au-delà de la mort et de nos morts symboliques subsiste la vie.
2. Participez à votre relèvement
Choisissez de célébrer la vie dans votre journée, dans les petites choses du quotidien. Cela peut se traduire par un sourire que l’on va adresser à quelqu’un, par la contemplation d’un bouquet de fleurs, par le rangement de son logement… Le respect et l’amour de la vie transparaissent dans tout ce que l’on fait autour de nous et dans le soin que l’on se porte. Ressusciter, c’est se mettre debout, chaque matin, dans la conscience de notre verticalité, qui est tant spirituelle que corporelle : en prenant soin de mon corps (en faisant du sport, des exercices de respiration…), j’honore la vie qui est en moi.
3. Reconnaissez les symboles de Pâques
Le cierge pascal représente l’aube, cette lumière se rallumant chaque matin sur nos vies. Lorsque certaines nuits sont difficiles, n’oubliez pas qu’elles sont toujours suivies d’un matin, éclairé par une lumière nouvelle. Vivre, c’est brûler. Les bougies sont un symbole fort de Pâques : en faisant craquer une allumette, je redonne vie à la bougie et à ma propre existence.
Marie Cénec
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