même
sur le sol le plus dur
le plus rebelle
la beauté est partout
au détour d’une rue
dans les yeux
sur les lèvres
d’un inconnu
dans les lieux les plus vides
où l’espoir n’a pas de place
où seule la mort
invite le cœur
La beauté est là
elle émerge
incompréhensible
inexplicable
elle surgit unique et nue –
à nous d’apprendre
à l’accueillir
en nous
Je suis venu sous les arbres
Leur faire l’amour avec mes mains muettes
Car la beauté se laisse au moins caresser par les sens
J’ai suivi des doigts le noir sur le blanc
Comme un poème inachevé –
Sans cesse interrompu, sans cesse recommencé
(Atlantica, P.17)
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