Mes chers amis,
Je reprends des propos de Jean Marc Falcombello dans sa méditation de lundi : "un bruit nous dérange tant qu'il nous dérange".
En effet quand nous ne sommes plus dérangé par ce bruit, il ne nous dérange plus !
Oui, c'est évident, et alors ?
Alors cela signifie simplement que le bruit n'est qu'une cause à laquelle nous pouvons réagir ou pas. Le dérangement n'est pas inhérent au bruit, mais est inhérent à nous, puisque le même bruit peut nous déranger ou pas.
Quelle est la réaction la plus utile, lutter contre le bruit ou prendre conscience de notre réaction, de notre dérangement. Si la cause est facilement modifiable, faisons le nécessaire. Si la cause n'est pas modifiable, voyons si nous pouvons modifier notre réaction.
Ceci ne vaut évidemment pas que pour les bruit, mais vaut pour toutes nos perceptions.
La méditation est un moment où nous pouvons essayer de prendre conscience de nos réactions, de ce qui nous dérange...
Avec ma profonde amitié pour vous tous, je vous souhaite à tous une très belle journée, conscient de ce qui vous dérange.
Philippe Fabri
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2 commentaires:
Le bruit, celui des villes aujourd'hui, ne fait pas que déranger(et je sais rester "zen" dans le bruit), il détruit l'oreille, le cerveau aussi, il détruit les relations, probablement avec la durée nos équilibres fondamentaux, et surtout surtout, il rend indisponible à soi-même... Les étoiles ont disparu des ciels, comment savoir ce qui a disparu du fait de la pollution par le bruit, nous n'en avons même plus conscience.
Le covid avait permis d'avoir un aperçu... Le silence me fait de plus en plus de bien ! Merci Jean.
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