Pour tous : Alors que l’épidémie se répand, nous sommes gagnés par l’angoisse. Les moines et les moniales ne sont pas épargnés, et certains d’entre eux voient des membres de leur famille touchés par le coronavirus. « Notre principal levier, dans notre vie et particulièrement en ce moment, c’est la confiance en Dieu, notre principale action, c’est de nous en remettre à Lui. » Pour les moines, c’est l’œuvre d’une vie. Nous avons plusieurs semaines pour nous mettre en route...
Les monastères en quarantaine aussi
Hôtelleries et boutiques fermées, offices à huis clos : les monastères sont, eux aussi, confinés. La quarantaine y est prise très au sérieux, car le virus pourrait se propager rapidement dans les communautés. « Nous faisons très attention car nous avons des sœurs âgées particulièrement vulnérables, explique sœur Bénédicte, de l’abbaye Notre-Dame-du-Pesquié. Être confinées nous recentre sur l’essentiel. Cela fait une différence même pour nous qui étions déjà à l’écart. » L’usine qui jouxte le monastère de Sept-Fons s’est arrêtée, permettant aux moines de goûter un vrai silence. Chez les Diaconesses de Reuilly, la consigne a été donnée d’éviter d’être à l’affût de toutes les nouvelles concernant le covid-19. Une religieuse fait un point quotidien en reprenant des sources fiables. Les moniales, moins sollicitées, ont organisé des temps de prière supplémentaire. « Le carême est d’ordinaire un temps qu’il faut arracher à la vie quotidienne, note sœur Mireille. Là, c’est le monde entier qui est à l’arrêt. Nous qui avons l’habitude de ce temps avons à creuser encore plus le sens du silence, de la prière, de la sobriété, de l’authenticité dans les relations. » Tous les moines et moniales interviewés prient sans relâche pour les confinés : « Nous mesurons notre chance et prions pour tous ceux qui sont coincés dans des petits appartements, craignent pour leur emploi ou traversent des situations familiales dramatiques », insiste sœur Anne-Samuel.
Hôtelleries et boutiques fermées, offices à huis clos : les monastères sont, eux aussi, confinés. La quarantaine y est prise très au sérieux, car le virus pourrait se propager rapidement dans les communautés. « Nous faisons très attention car nous avons des sœurs âgées particulièrement vulnérables, explique sœur Bénédicte, de l’abbaye Notre-Dame-du-Pesquié. Être confinées nous recentre sur l’essentiel. Cela fait une différence même pour nous qui étions déjà à l’écart. » L’usine qui jouxte le monastère de Sept-Fons s’est arrêtée, permettant aux moines de goûter un vrai silence. Chez les Diaconesses de Reuilly, la consigne a été donnée d’éviter d’être à l’affût de toutes les nouvelles concernant le covid-19. Une religieuse fait un point quotidien en reprenant des sources fiables. Les moniales, moins sollicitées, ont organisé des temps de prière supplémentaire. « Le carême est d’ordinaire un temps qu’il faut arracher à la vie quotidienne, note sœur Mireille. Là, c’est le monde entier qui est à l’arrêt. Nous qui avons l’habitude de ce temps avons à creuser encore plus le sens du silence, de la prière, de la sobriété, de l’authenticité dans les relations. » Tous les moines et moniales interviewés prient sans relâche pour les confinés : « Nous mesurons notre chance et prions pour tous ceux qui sont coincés dans des petits appartements, craignent pour leur emploi ou traversent des situations familiales dramatiques », insiste sœur Anne-Samuel.
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