presque rien, juste une brûlure on peut toujours ne pas remettre à plus tard tu le sais c’est ce que finalement tu fais tu te lèves un matin à cinq heures regardes l’aube depuis une barque au milieu de l’étang la queue d’un poisson frappe la surface des animaux viennent boire cette aube d’elle aussi, tu dis elle ne reviendra pas mais l’instant ne tend pas la perche au poème |
Camille Loivier
© Éditions Tarabuste
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1 commentaire:
Quelle beauté.. j'entends le tic-tac des réveils qui disent la même chose.Etre le fils de l'instant. Une fois..vraiment. Inchallah..
merci Ami pour ce magnifique poème.
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