Je voudrais qu’il n’y ait plus de mots
mais pour le dire, il faut des mots
un grand nuage de silence blanc
à l’origine des sons
d’abord celui de mon propre souffle
se perdant dans les soupirs du vent
puis les sourds battements du cœur
tambour chamanique de ma terre-chair
un trille d’oiseau, un battement d’aile
le clapotis de l’eau, une étincelle
le frémissement de l’arbre, l’oscillation du ciel
un rire d’enfant, une brise de mer
le bruit doux du mystère...
Mettre le monde en pause
redéfinir l’essentiel....
Elisabeth Kuhn
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