Il n’est pas vain d’aller se balader en forêt, de s’émerveiller devant les premières lumières du jour et de laisser son esprit vagabonder face à la mer. Les effets de régénération de la nature sur notre cerveau sont aujourd’hui indéniables et démontrés par de nombreuses études neuroscientifiques.
Michel Le Van Quyen a été frappé par ce manque de nature qu’il a subi pendant le premier confinement, en partant de cette expérience personnelle il s’est intéressé aux recherches scientifiques menées sur l’importance des effets bénéfiques de la nature sur notre cerveau et de la nécessité pour tout Homme de se plonger régulièrement dans une expérience de nature. Dans son essai Michel Le Van Quyen rappelle que cette expérience de nature est tout autant essentielle pour le cerveau qu’elle ne l’est pour notre éveil à la cause environnementale et à l’enjeu de protéger la nature.
« Pourquoi les espaces naturels sont-ils si vitaux en cette période troublée ? La réponse est simple : la nature nous « ressource », elle « infuse en nous son énergie » et « suspend momentanément nos préoccupations et nos conflits intérieurs ». Elle nous procure des émotions profondes, qui évacuent le stress et augmentent le bien-être. »
«Notre environnement a brutalement changé, passant du vert au gris, mais pas notre cerveau. Il reste encore largement celui d’un chasseur-cueilleur des steppes verdoyantes de nos origines paléolithiques. »
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«Notre environnement a brutalement changé, passant du vert au gris, mais pas notre cerveau. Il reste encore largement celui d’un chasseur-cueilleur des steppes verdoyantes de nos origines paléolithiques. »
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