Né en 1884 dans l’une des plus prestigieuses familles brahmaniques, à
trente-huit ans, il décide de se vouer entièrement au Seigneur Râm.
Laissant femme et enfant, vêtu de deux pièces de coton, avec pour seules
possessions vingt-cinq roupies et trois livres, la Bhagavad Gitâ, le
Nouveau Testament et une biographie de Bouddha, il part en Sannyasin sur
les routes de l'Inde,
Il va suivre la voie d’amour. Voyant le Divin partout et en chacun il devient Swâmi Râmdas, « le serviteur de Râm ». Au bout du chemin, il fondera Anandashram, « l’ashram de la joie », qui accueille encore aujourd’hui de nombreux pèlerins.
Le destin de Ramdas
Sa biographie révèle un homme avec une vie, au départ, ordinaire : des études aux Beaux-Arts, un mariage, un enfant... Au demeurant, très jeune il se passionne pour des lectures spirituelles et au contact de la Bible il se laisse enchanter par la définition chrétienne « Dieu est amour ». Il va approfondir les enseignements du Christ et de Bouddha avec ce grand idéal de l’amour divin qui enflamme son cœur. Son cœur bat pour une foi fertile ; il voit Dieu comme le père de tous les membres de la race humaine, principe universel, source de tout ce qui existe. Son cœur se prosterne devant un tel Dieu. Il n’éprouve pas une grande attirance pour les religions, les rites et les cérémonies.
Un mariage le lie à Rukmabaï, une femme cultivée avec un penchant fortement religieux. Elle est pour lui « une partenaire digne et dévouée » comme le notent ses biographes indiens. Ils auront ensemble une fille qu'il affectionne particulièrement.
A ce moment de sa vie, il s’investit dans une entreprise de teinture et d’impression de saris qui prend vite de l’envergure. En même temps son esprit s’oriente de plus en plus vers le Divin et il répète constamment le nom de Dieu. Il se prive de repas le soir et de confort domestique.
A 38 ans, il choisit cette vie de Sannyasin* : « Maintenant l’heure est venue où je dois quitter cette prison d’or où mon cœur vit encagé. Pour trouver la vérité, dorénavant je la chercherai pour l’amour des hommes, et je la trouverai ». Son choix de vie de Sannyasin l’engage à se consacrer entièrement à la méditation et au service de Sri Râm, à observer la chasteté absolue et à nourrir son corps au moyen d’aliments recueillis par Bhiksha (aumône que recueillent les moines mendiants).
Durant 2 ans il va cheminer sur les routes de l’Inde sacrée se laissant porter et voyant le Divin partout, en tout et en tous. C’est le témoignage de son parcours spirituel qui est décrit dans « Carnet de pèlerinage », où, de jour en jour, il s’en remet à Dieu pour le guider. La voie d’amour que suit Ramdas est faite de renonciations à soi-même qui se transforment en une adoration du cœur tournée vers Dieu : le servir passionnément, lui donner la place essentielle dans sa vie, obligeant son Dieu à devenir son maître et à l’accepter comme esclave. Toute la première partie de ce témoignage est l’histoire de cette obéissance progressive. La deuxième partie nous guide au cœur de l’expérience spirituelle, et révèle tout cet humour, cette joie, cette trace d’être qui inspire les hommes.
Quand le pèlerin achève ses pérégrinations, il s’établit dans un ashram, l’ashram de la joie. Les premiers disciples viennent à lui. Il meurt en 1963. Il est toujours possible de visiter Anandashram pour y séjourner et recevoir l’enseignement de RAMDAS.
L’enseignement dispensé dans cet ashram repose sur 4 piliers :
le pouvoir du mantra
l’appel du maître
la pratique de la méditation assise
l’amour, le service.
par Maryline Hubaud
Revue Reflets 2015
*Sannyasin : Le sannyasin mène une vie errante, renonçant à l’action et consacrant sa vie à ia réalisation de Soi.
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Il va suivre la voie d’amour. Voyant le Divin partout et en chacun il devient Swâmi Râmdas, « le serviteur de Râm ». Au bout du chemin, il fondera Anandashram, « l’ashram de la joie », qui accueille encore aujourd’hui de nombreux pèlerins.
Le destin de Ramdas
Sa biographie révèle un homme avec une vie, au départ, ordinaire : des études aux Beaux-Arts, un mariage, un enfant... Au demeurant, très jeune il se passionne pour des lectures spirituelles et au contact de la Bible il se laisse enchanter par la définition chrétienne « Dieu est amour ». Il va approfondir les enseignements du Christ et de Bouddha avec ce grand idéal de l’amour divin qui enflamme son cœur. Son cœur bat pour une foi fertile ; il voit Dieu comme le père de tous les membres de la race humaine, principe universel, source de tout ce qui existe. Son cœur se prosterne devant un tel Dieu. Il n’éprouve pas une grande attirance pour les religions, les rites et les cérémonies.
Un mariage le lie à Rukmabaï, une femme cultivée avec un penchant fortement religieux. Elle est pour lui « une partenaire digne et dévouée » comme le notent ses biographes indiens. Ils auront ensemble une fille qu'il affectionne particulièrement.
A ce moment de sa vie, il s’investit dans une entreprise de teinture et d’impression de saris qui prend vite de l’envergure. En même temps son esprit s’oriente de plus en plus vers le Divin et il répète constamment le nom de Dieu. Il se prive de repas le soir et de confort domestique.
A 38 ans, il choisit cette vie de Sannyasin* : « Maintenant l’heure est venue où je dois quitter cette prison d’or où mon cœur vit encagé. Pour trouver la vérité, dorénavant je la chercherai pour l’amour des hommes, et je la trouverai ». Son choix de vie de Sannyasin l’engage à se consacrer entièrement à la méditation et au service de Sri Râm, à observer la chasteté absolue et à nourrir son corps au moyen d’aliments recueillis par Bhiksha (aumône que recueillent les moines mendiants).
Durant 2 ans il va cheminer sur les routes de l’Inde sacrée se laissant porter et voyant le Divin partout, en tout et en tous. C’est le témoignage de son parcours spirituel qui est décrit dans « Carnet de pèlerinage », où, de jour en jour, il s’en remet à Dieu pour le guider. La voie d’amour que suit Ramdas est faite de renonciations à soi-même qui se transforment en une adoration du cœur tournée vers Dieu : le servir passionnément, lui donner la place essentielle dans sa vie, obligeant son Dieu à devenir son maître et à l’accepter comme esclave. Toute la première partie de ce témoignage est l’histoire de cette obéissance progressive. La deuxième partie nous guide au cœur de l’expérience spirituelle, et révèle tout cet humour, cette joie, cette trace d’être qui inspire les hommes.
Quand le pèlerin achève ses pérégrinations, il s’établit dans un ashram, l’ashram de la joie. Les premiers disciples viennent à lui. Il meurt en 1963. Il est toujours possible de visiter Anandashram pour y séjourner et recevoir l’enseignement de RAMDAS.
L’enseignement dispensé dans cet ashram repose sur 4 piliers :
le pouvoir du mantra
l’appel du maître
la pratique de la méditation assise
l’amour, le service.
par Maryline Hubaud
Revue Reflets 2015
*Sannyasin : Le sannyasin mène une vie errante, renonçant à l’action et consacrant sa vie à ia réalisation de Soi.
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