"Toujours dans ce numéro 90 de la revue Diérèse, je suis très heureuse et honorée d'y voir apparaître une dizaine de mes poèmes encore inédits, tous accueillis par Daniel Martinez, que je remercie de tout cœur. "
jamais le plus petit lambeau
de ce qui me compose
ne me livra de guerre
mémoire accumulée
au sol comme un nuage
sur le regard brûlant
corps à décapsuler
je veux simplement voir :
feuilles tombées dans l'herbe
Nos pas ponctuent le jour
sa courbe continue
ombre comprise
le ciel la pluie tout se déroule
respiration des flammes
des animaux des hommes
vagues du vent des branches
s’écoule jusqu’en bas
la nuit ne fige rien
(Sabine Dewulf)
Source des illustrations (absentes de la revue mais composées pour mes poèmes) : Marie Dewulf
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