Dans la maison de pierres,
entre, installe-toi
installe du temps.
Prends tes souvenirs
à même l'écorce.
Viens au bord des hommes
près de leurs abois
Il y a du temps dans les pierres,
Reste là.
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ce qui m'échappe
me déborde
n'est pas ton absence c'est
ne plus savoir tes larmes
je reste du côté de l'ombre
et le silence s'applique
à ne pas m'interrompre
Marie-Pierre Kohlhaas-Lautier - Pauvres sirandanes
(Éditions Henry, 2010)
6 commentaires:
Profondeur des mots d'un poème qui font mouche !
Merci.
Je vous remercie. Bien à vous.
Marie-Pierre Kohlhaas-Lautier
C'est grâce à Jean-Christophe Ribeyre que j'ai découvert ces magnifiques poèmes.
Donc, merci à vous, Marie-Pierre !
Grâce à Jean-Christophe et surtout grâce à ma femme, passionnée de poésie, Sabine Dewulf...
C'est un réel plaisir de savoir que les recueils trouvent un chemin vers des lecteurs sensibles à leur chant.. Merci à mon cher Jean-Christophe et merci à Sabine! Une passion commune qui vibre un instant ! Grand merci à vous d'avoir pris la peine de ce retour..MPKL
Au plaisir de continuer à vibrer, à travers les mots !
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