L’ego, le mental, est complètement conditionné par le passé.
Son conditionnement comporte deux aspects : le contenu et la structure.
Dans le cas de l’enfant qui pleure parce qu’on lui a pris son joujou, le jouet représente le contenu.
Ce dernier est interchangeable : il peut s’agir d’un autre jouet ou objet. Le contenu avec lequel vous vous identifiez est conditionné par votre milieu, votre éducation et la culture où vous évoluez. Que l’enfant soit riche ou pauvre, que le jouet soit un simple morceau de bois en forme d’animal ou un gadget électronique sophistiqué ne fait aucune différence en ce qui concerne la souffrance causée par sa perte.
La raison pour laquelle une telle souffrance se produit se cache dans le mot « mon », qui est la structure. La compulsion inconsciente à renforcer sa propre identité par une association à un objet fait partie prenante de la structure même de l’ego.
La plus fondamentale des structures mentales par laquelle l’ego peut exister est donc l’identification. Étymologiquement, le terme « identification » vient du latin idem, qui veut dire « pareil » et facere, qui veut dire « faire ». Donc, quand je m’identifie à quelque chose, je le « fais pareil ». Pareil à quoi ? Pareil à moi.
Je confère à cet objet un sentiment de moi et ainsi il devient partie prenante de mon « identité ». Un des types d’identification de base est l’identification aux objets : mon jouet devient plus tard ma voiture, ma maison, mes vêtements, etc. J’essaie de me trouver dans des objets, n’y réussis jamais vraiment et finis par m’y perdre. Tel est le destin de l’ego.
Eckhart Tolle
Extrait du livre : Nouvelle terre: L'avènement de la conscience humaine.
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3 commentaires:
Merci Eric....Que me voilà un excellent petit (!) exercice à mettre en pratique, pour ce W.E.à venir!
Je vais me l’imprimer et le lirai en mangeant en salle de restauration, en me voyant juger la mine renfrogné d'un nouveau résident, en marchant, en allant aux toilettes, en me surprenant en train de rêvasser !... histoire de remettre mon vieux corps avec quelques tours de manivelle pour ré-amorcer le circuit énergétique ! ! ! Bisous ensoleillés
Nicole de St Zach.
Mon très cher Acouphéne, depuis ma maladie enfin guérie dans son font mais les membres encore amochés par une pratique à plusieurs vitesse du soin. Si vous étes un cas rare aucune chance d’être guérie trop de travail pour pas assez d’argent.
Bref livré à soi même tous les plus pratiquand on lacher le navire et je fuus fort contrite, il travaille tant sur l’égo , ect. Mais à côté de leur combat de vide vidage de tout il sont me semble t ils vidés les sentiments humains.
Alors moi qui n’était sceptique je ne peux plus rien pratiquer , ni prier, c’est insupportble tant l’esbrouffe de quelques uns qui étaient nombreux dans m’a sphére m’ont laissé tombé d’une manière irracontable tant vulgaire.
Je lis tes mots car si quelqu’un peut m’éclairer cela vient de votre blogue. Merci d’exister et de plus je remarque que vous me visiter cela me fait du bien au cœur.
Je suis enfermée dans une prison où l’espéce humaine n’existe plus.
C’est une aberation. Je dois convaincre mon corps mon être de continuer à vivre.
Merci.
A bientôt
Bravo Nicole !
Avec toi Frankie !
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