« Va me chercher un fruit de l'arbre Nyagrodha.
— En voici un, Père.
— Ouvre-le.
— Il est ouvert, Père.
— Que vois-tu, à l'intérieur?
— Des graines, presque infinitésimales.
— Ouvre l'une d'elles.
— Elle est ouverte, Père.
— Que vois-tu?
— Rien, Père. »
Le père dit alors: « Mon fils, c’est de cette essence subtile que tes yeux ne peuvent percevoir, c’est de cette essence même que le grand arbre Nyagrodha tire son existence. Crois-moi, mon fils, c’est en cette subtile essence que toutes choses existent.
Cela, c'est la Vérité. Cela, c’est le Soi. Et cela, Svetatetu, cela est toi. »
Chandogya Upanishad
— En voici un, Père.
— Ouvre-le.
— Il est ouvert, Père.
— Que vois-tu, à l'intérieur?
— Des graines, presque infinitésimales.
— Ouvre l'une d'elles.
— Elle est ouverte, Père.
— Que vois-tu?
— Rien, Père. »
Le père dit alors: « Mon fils, c’est de cette essence subtile que tes yeux ne peuvent percevoir, c’est de cette essence même que le grand arbre Nyagrodha tire son existence. Crois-moi, mon fils, c’est en cette subtile essence que toutes choses existent.
Cela, c'est la Vérité. Cela, c’est le Soi. Et cela, Svetatetu, cela est toi. »
Chandogya Upanishad
2 commentaires:
Bonjour,
Ce dialogue me rappelle une affirmation de Marie-Louise von Franz :
« C’est une impulsion inhérente au divin que de s’incarner. »
(Marie-louise von Franz, "La princesse Chatte", p.179, Éditions La Fontaine de Pierre)
Merci pour tout ce que vous offrez ici !
Amezeg
Merci Amezeg !
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