Il est essentiel de relire son histoire pour ne pas reproduire sans cesse les mécanismes du passé. Au cours de notre vie, nous avons tous été blessés d’une façon ou d’une autre.
Pour faire face, nous avons mis en place des systèmes de protection, qui nous ont permis de ne pas demeurer recroquevillés sur nous-mêmes. Mais, souvent, nous avons tendance à adopter encore les mêmes schémas de protection 30 ans plus tard. À l’époque, ils constituaient peut-être la juste réponse à la blessure, mais ils se révèlent aujourd’hui inadéquats par rapport à ce que nous vivons.
En prendre conscience permet de sortir de l’offense.
...Par exemple, je ressens de la colère contre une personne. Avec le temps, j’ai pu m’identifier à cette exaspération, avec le risque de me définir uniquement ainsi. Si je m’enferme dans cette colère, j’introduis une configuration psychique qui va déteindre sur toute ma personnalité. Or cette désidentification peut m ’aider à mettre à distance ces réactions automatiques. Il ne s’agit pas de nier la rancœur, mais de découvrir que je ne me réduis pas à ce sentiment...
Père Philippe Dautais
Voir l'article "Faire une retraite pour Pardonner", Une retraite avec Philippe DautaisPour faire face, nous avons mis en place des systèmes de protection, qui nous ont permis de ne pas demeurer recroquevillés sur nous-mêmes. Mais, souvent, nous avons tendance à adopter encore les mêmes schémas de protection 30 ans plus tard. À l’époque, ils constituaient peut-être la juste réponse à la blessure, mais ils se révèlent aujourd’hui inadéquats par rapport à ce que nous vivons.
En prendre conscience permet de sortir de l’offense.
...Par exemple, je ressens de la colère contre une personne. Avec le temps, j’ai pu m’identifier à cette exaspération, avec le risque de me définir uniquement ainsi. Si je m’enferme dans cette colère, j’introduis une configuration psychique qui va déteindre sur toute ma personnalité. Or cette désidentification peut m ’aider à mettre à distance ces réactions automatiques. Il ne s’agit pas de nier la rancœur, mais de découvrir que je ne me réduis pas à ce sentiment...
Père Philippe Dautais
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