Exercice du jour :
Laisser place au nouveau.
Pour ne pas manquer d'air, chaque expiration laisse la place...
à une inspiration créatrice.
Exercice du jour :
Laisser place au nouveau.
Pour ne pas manquer d'air, chaque expiration laisse la place...
à une inspiration créatrice.
Vous souvenez-vous de votre dernier vrai câlin ? Peut-être venait-il de votre maman, d’un ami, de votre conjoint, de votre enfant… Avez-vous vraiment pris le temps de l’apprécier à sa juste valeur ? Le moine bouddhiste Thich Nhat Hanh propose sa façon à lui de profiter pleinement de tout le réconfort que peut offrir une belle et longue accolade.
Avant de serrer la personne dans vos bras, tenez-vous face à elle et revenez au moment présent. Ensuite, ouvrez vos bras et commencez à la câliner. Comptez trois respirations complètes. Pendant la première, prenez conscience de votre corps et de l’énergie qui l’anime. Pendant la deuxième, imprégnez-vous de cette présence et du bonheur qu’elle vous procure. Pendant la troisième, imaginez vos deux corps comme un tout et mesurez toute la gratitude qui vous traverse alors. […]
Prendre le temps de serrer l’autre dans ses bras, c’est un peu comme lui réinsuffler de la vie. Pour ça, pas besoin d’être sur le point de se quitter, vous pouvez la prendre dès maintenant dans vos bras et vous nourrir de la chaleur de sa présence. »
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Du 6 au 8 décembre, j'aurai la joie de participer au second Marché de la poésie de Lille, à plusieurs titres :
*En tant que Présidente de l'Association Les Amis de Pierre Dhainaut, avec mon amie Sabine Zuberek, également membre du Bureau. Sur notre stand, nous présenterons des ouvrages et livres d'artiste de ce grand poète contemporain.
*En tant que poète, je signerai plusieurs de mes recueils :
- Sur le stand des Editions L'herbe qui tremble, le vendredi, de 15 h 30 à 16h30, et le dimanche, de 14 h à 15 h, pour ces deux livres : "Et je suis sur la terre", avec les peintures de Caroline François-Rubino, et "Habitant le qui-vive", avec une oeuvre textile d'Ise Cellier.
- Sur le stand des Editions L'Ail des ours, le vendredi, de 17h à 18h, le samedi, de 14h à 15h, et le dimanche, de 16h à 17h, pour "Où se cache la soif", paru dans la nouvelle collection Coquelicot, avec des peintures de Caroline François-Rubino et une postface de Pierre Dhainaut.
Au plaisir de vous y rencontrer !
Sabine Dewulf
Le petit Samuel de 5 ans a rêvé : c’est le métier des enfants. Danièle a sorti ses pelotes et ses aiguilles et s’est mise au travail : c’est le métier des grands-mères. Elle lui a tricoté son rêve. Le tricotage, c’est des bouts de laine qui se mêlent. Mais ici, ce sont deux vies qui s’entrecroisent et des années après, on en parle toujours…
Cette histoire que Danièle m’a racontée il y a quelques jours, du soleil plein les yeux, me ramène à d’autres rêves que les petits et les grands vont exprimer à l’approche de la fin de l’année. Rêves de cadeaux en tous genres, bien souvent capricieux ; rêves achetables, pouvant être assouvis sans délais par la « magie » des Black Fridays et des promos de fin d’année. Cadeaux prêts à porter, sans autre engagement que celui d’une carte bancaire. On sera loin alors de l’envie de Samuel, rendue possible par sa confiance et sa complicité avec sa Mamounette, parce qu’il faut le savoir : dans cette histoire de trois fois rien, Danièle et Samuel se sont rendus vivants.
Rêver, c’est le métier de Dieu
Et cela me ramène à un autre rêve, celui d’un Dieu qui « planta un jardin en Éden, à l’Orient », y mit l’humanité naissante « créée à son image », lui confiant la gérance d’un monde inachevé. Rêver, c’est le métier de Dieu. Il y voyait déjà une famille humaine multipliée, responsable de l’à-venir. Il rêvait de bonheur, de vie à profusion, d’amours multicolores. Les paroles de la Bible sont une trace tissée de son désir.
Pendant quelques années, sans jamais cesser de marcher, d’aller à la rencontre, d’inviter à sa table et de se laisser inviter, Jésus a tricoté à sa façon le monde rêvé de son Père. Parce que plus que tout autre, il pressentait que Dieu est jeune, éternellement jeune. L’enfance de son monde l’obsédait. À certaines heures, fatigué par ceux qui vivaient Dieu comme un exercice de gymnastique ou un théorème qui casse la tête, il se risquait à dire : « J’ai joué de la flûte, vous n’avez pas dansé. »
Tricoter le rêve de Dieu
Les quelques-uns qui l’ont suivi jusqu’au seuil du tombeau ont compris au matin de Pâques qu’il leur fallait donner une nouvelle intensité aux lueurs d’espoir qu’il avait allumé. Et ils se sont ligués pour donner forme ensemble aux rêves de leur Ami.
Dans le creux de l’hiver qui s’annonce, il est temps de ressortir nos aiguilles et les trois bouts de laine qui traînent dans nos boîtes à découdre. Dans notre monde abîmé par la violence, malmené par l’hystérie du pouvoir et sclérosé par les replis identitaires – jusque dans notre Église ! –, avec les hommes et les femmes de bonne volonté, il est urgent de chercher à tricoter le rêve de Dieu. Sans quoi nous mourrons tous de froid.
Raphaël Buyse
source : La Vie
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dessin par Gérard Beaulet
L'environnement, c'est mon corps et mon corps c'est l'environnement.
Pour décrire cette sensation qui est intense et en même temps mouvement, les mots énergie, vibration, lumière, se présentent naturellement.
Mais c'est une manière de parler qui pointe vers quelque chose.
C'est une transposition verbale de quelque chose qui n'a pas de description plus juste. C'est pour cela que les descriptions du corps subtil diffèrent dans les diverses traditions. On ne parle pas de quelque chose d'objectif.
On exprime ce qui est vécu par une cérébralité spécifique.
Chacun vit l'énergie, la lumière, d'une manière différente à travers le prisme de sa cérébralité.
Eric Baret
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Puis, quand elle se réveillera, demandez-lui de vous remercier de réaliser son rêve. Ensuite, dites-lui que « La douleur est une illusion, il suffit d’en prendre conscience, d’en témoigner, afin d’entrer dans la Grand Tout ». Puis, rappelez-lui qu'elle n'est pas victime, qu’il n’y a pas de victimes, qu’il lui suffit de «revisiter» son passé pour accepter.
Quand elle va demander de l’aide pour se relever, regardez-la au sol et rappelez-lui que: «Tout ce que tu vois et ressens est à ton image ». Insistez pour qu'elle vous pardonne avant même que sa blessure à la tête ait guéri, dites-lui: «Avec cette expérience, tu as certainement dû résoudre certains problèmes liés à la violence. Sois reconnaissant(e) du cadeau que je t’ai offert ».
Quand elle va commencer à se fâcher, rappelez-lui que la colère et les jugements sont des émotions médiocres, et qu'il n'y a jamais personne à blâmer. Si cela ne la calme pas, dites lui que son ego est son ennemi et que la partie d'elle qui perçoit cette situation comme inacceptable n’est tout simplement pas suffisamment en confiance: "Tu es pris au piège dans la matrice et tu vois le monde à travers des œillères limitées". Dites-lui que vous êtes ici pour la libérer.
Enfin, prenez son portefeuille et demandez-lui de vous donner son code PIN afin qu’elle puisse apprendre une autre leçon précieuse sur le détachement matériel et la dépendance.
- Jeff Brown from the book, Grounded Spirituality
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vous analysez tout ;
vous cogitez,
vous considérez…..
vous rendez compliquées les choses les plus simples !
Vous devez vous débarrasser de cette accoutumance et vous abandonner au processus intuitif de la réceptivité pure.
Réaliser sa vraie nature ne requiert aucun effort d’ordre phénoménal.
L’illumination ne peut être atteinte, ni forcée.
Elle ne peut que survenir, lorsqu’on lui en donne l’opportunité, lorsque cesse l’obstruction opposée par les concepts.
Elle ne peut apparaître que lorsqu’on lui donne un espace vacant dans lequel apparaître.
Voyez le faux comme le faux, et ce qui reste est vrai.
Nisargadatta Maharaj
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(Rabbi Baer dans Le Chemin de l'homme de Martin Buber)
" Le retour décisif sur soi-même est le commencement du chemin dans la vie de l'homme...
Ainsi, le chemin par lequel un homme accèdera à Dieu ne peut lui être indiqué par rien d'autre que par la connaissance de son être propre, la connaissance de sa qualité, de sa tendance essentielle.
Dans chaque être, il est un trésor qui ne se trouve en aucun autre, mais ce qui est "trésor" en lui, il ne pourra le découvrir que s'il saisit véritablement son sentiment le plus profond, son désir principal, ce qui, en lui, émeut son être le plus intime. "
Martin Buber, Le Chemin de l'homme
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