
Affichage des articles dont le libellé est hindouisme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est hindouisme. Afficher tous les articles
mardi 16 février 2021
Hommage à Jean-Claude Carrière

Labels:
hindouisme,
inde,
Jean-Claude Carrière,
légendes,
Mahâbhârata
jeudi 11 juillet 2019
Envie d'un câlin... spirituel
------------
------------
samedi 16 juin 2018
Pétales d'instant de vie
mardi 13 février 2018
Aujourd'hui, c'est Maha Shivaratri
Maha Shivaratri est une fête hindoue célébrée chaque année en l'honneur du dieu Shiva . Il y a un Shivaratri dans chaque mois luni-solaire du calendrier hindou, la 13ème nuit / 14ème jour du mois, mais une fois par an en fin d'hiver (février / mars, ou Phalguna ) et avant l'arrivée de l'été, Maha Shivaratri signifie "la Grande Nuit de Shiva".
C'est un festival important dans l' hindouisme, ce festival est solennel et marque le souvenir de "surmonter les ténèbres et l'ignorance" dans la vie et le monde. On l'observe en se souvenant de Shiva et en chantant des prières, en jeûnant , en faisant du yoga et en méditant sur l'éthique et les vertus telles que la retenue, l'honnêteté, la non-injure, le pardon et la découverte de Shiva. Les pratiquants ardents restent éveillés toute la nuit. D'autres visitent l'un des temples de Shiva ou vont en pèlerinage à Jyotirlingams .
C'est un ancien festival hindou dont la date d'origine est inconnue.
source Wikipédia
C'est un festival important dans l' hindouisme, ce festival est solennel et marque le souvenir de "surmonter les ténèbres et l'ignorance" dans la vie et le monde. On l'observe en se souvenant de Shiva et en chantant des prières, en jeûnant , en faisant du yoga et en méditant sur l'éthique et les vertus telles que la retenue, l'honnêteté, la non-injure, le pardon et la découverte de Shiva. Les pratiquants ardents restent éveillés toute la nuit. D'autres visitent l'un des temples de Shiva ou vont en pèlerinage à Jyotirlingams .
C'est un ancien festival hindou dont la date d'origine est inconnue.
source Wikipédia
La légende de cette cérémonie est mémorable. Elle nous parle d'un pauvre homme, grand dévot du Seigneur SHIVA, qui cherchait du bois de chauffage, dans une sombre forêt. Lorsque la nuit tomba, il ne retrouva pas son chemin pour rentrer chez lui. Dans la nuit il entendait le cri des tigres, ce qui l'effraya, il grimpa dans l'arbre le plus proche, pour être en sécurité en attendant le lever du soleil. Pour ne pas s'endormir, il cueillit les feuilles de l'arbre, et les laissa tomber à terre en chantant le nom de SHIVA.
Les premiers rayons de soleil apparurent, et l'homme se rendit compte que les feuilles étaient tombées sur un "SHIVA LINGA" qui se trouvait au pied de l'arbre. Ce travail inconscient, plu au Seigneur SHIVA, qui écarta les tigres et bénit ce pauvre homme.
Depuis ce jour nous disent les Puranas, cette histoire est récitée toutes les nuits de MAHASHIVARATRI.
samedi 11 février 2017
Transformation grâce à Kali et Lallâ
"Dans la perte, j'ai perdu la perte.
La perte perdue,
je suis revenue à l'océan de l'existence.
Riant, jouant, j'ai obtenu la révélation de l'Essence ici même.
De ce que je dis là j'ai fait en moi l'épreuve."
Lallâ.
« lobham tyaktvâ vaimanasyam ca tadvat
kâryo nityam svasvabhâvâvamarsah
sûnyâcchûnyam naiva bhinnam yathaivam
tasmât tvam tadbhedabuddhir vrthaiva »
(cachemirien)
« Une fois chassées impatience et lassitude, peut se réaliser
La prise de conscience définitive de l’Essence originelle.
Et là, de même qu’un vide ne se distingue pas d’un autre vide,
Ô toi, ne te trompe pas, il n’existe pas l’ombre d’une différenciation »
Ainsi parlait Lallâ, figure au combien énigmatique et légendaire du Cachemire.
Labels:
citation,
éveil,
hindouisme,
Kali,
Lalla,
poésie,
spiritualité,
transformation
dimanche 13 septembre 2015
Vijaya Gascon : "une énergie supérieure habite mon temple intérieur"
Rencontre avec une hindoue qui puise dans les textes sacrés (la Bhagavad-Gita) une hygiène spirituelle au quotidien.
... Je crois en l'existence d'une énergie supérieure, sans pouvoir lui donner de visage. Il m'arrive souvent de sentir une force en moi, notamment dans les épreuves. Cette force, je l'ai trouvée lors de la mort de mon père alors que j'étais âgée de 12 ans. Ce douloureux événement m'a inculqué la certitude qu'il n'était ni vain ni dû au hasard : si cette mort advenait, c'est que quelqu'un, quelque part, était convaincu que j'aurais la force de l'affronter. C'était à moi de trouver cette source, cette énergie. Une telle attitude m'a considérablement aidée pour le restant de mon existence. Je trouve beau de penser que la mort charnelle n'est pas une fin. Tout n'est que continuité grâce à la réincarnation. Cette croyance me permet de rester positive ; de ne pas tomber dans une dépression liée à la perte de l'être cher mais de le laisser partir avec sérénité car il a joué ce qu'il avait à jouer sur cette Terre. Je ne suis pas maître de sa vie future. De même, peu importe ce en quoi je me réincarnerai puisque je ne détiens pas la vérité. Ce mystère ne m'effraie nullement, au contraire. Depuis 20 ans que je côtoie la France, je me sens encore loin de cette mentalité fataliste et cartésienne, cherchant une réponse rationnelle à toute chose. L'hindouisme nous incite à mener une vie correcte et à sans cesse nous interroger sur le rôle que nous avons à remplir. Tout l'enjeu est de donner le meilleur de soi-même chaque jour, sans attendre de résultat, sur lequel nous n'avons aucun pouvoir. Et de ne pas trop s'attacher aux choses passagères.

Si quelqu'un m'avait déroulé ma vie à l'avance, les joies, les doutes, les douleurs n'auraient sans doute pas eu la même saveur. Ce n'est pas le but qui est intéressant, mais le chemin parcouru. Aujourd'hui encore, je ne considère pas les situations douloureuses comme des échecs. Pour savourer les victoires, je pense qu'il faut toucher le fond.
Cet itinéraire affranchi des normes et guidé par ce désir de suivre ma voie, je l'ai arpenté en veillant à ne jamais blesser personne. Mes filles sont désormais indépendantes, et je sais qu'elles sont capables de mener une vie sans moi, heureuses. J'ai l'impression d'avoir accompli mes tâches : être en paix avec moi-même, ne rien regretter et sentir que ma famille et moi-même sommes respectées en Inde. Si je quitte la Terre demain, cela sera dans la sérénité intérieure.
source : La Vie
jeudi 29 janvier 2015
Le Soi n'est pas un objet de connaissance...
« Tu ne peux pas voir ce qui est le voyant de la vision ;
tu ne peux entendre ce qui est l’auditeur de l’audition ;
tu ne peux penser le penseur de la pensée ;
tu ne peux connaître le connaisseur de la connaissance.
C’est ce Soi là qui est à l’intérieur de tout.
Tout le reste n’est que périssable. »
Brihadaranyaka Upanishad, III.4.2
Labels:
connaissance,
hindouisme,
sagesse,
Soi,
spiritualité,
Upanishad,
vision
mercredi 28 janvier 2015
samedi 12 juillet 2014
« personne ne nous appartient. » avec Amma
Extrait de la réponse d'Amma à une question posée sur le vrai sens de la phrase : « personne ne nous appartient. »
Amma : Quand on dit « personne ne m'appartient, » il est du même coup sous-entendu que « tout le monde m'appartient, tout le monde est un prolongement de mon Être Véritable. » Si nous exposons 100 pots remplis d'eau dehors au soleil, nous verrons le soleil se refléter dans chacun des 100 pots. Mais en réalité, il n'y a pas 100 soleils ; il n'y en a qu'un seul. De la même façon, il n'y a qu'une seule conscience qui se manifeste dans tous les êtres.
Pourquoi les Écritures et les gourous disent-ils que tout est un ? Parce qu'ils ne veulent pas que nous soyons tristes ou déprimés et qu'ils savent que si nous comprenons cela –qui est la vérité – nous cesserons d'avoir du chagrin. Le fait de penser que nous sommes le complexe limité corps-esprit nous mène tout naturellement à l'insécurité et à la peur. Cette insécurité nous rend dépendants des autres – ce qui provoque attachement et chagrin. Notre existence même repose sur ce que disent et font les autres. Nous grimpons au septième ciel quand on nous encense et nous tombons plus bas que terre quand on nous critique. Les mahatmas veulent nous libérer de cette dépendance et ils savent bien que pour la dépasser, il est essentiel de comprendre ces vérités spirituelles.
Un roi rêva une nuit qu'il était un papillon - tout heureux de voleter de ci, de là. À son réveil, il se sentit troublé. Il se demandait sans cesse : « Suis-je un roi qui a rêvé qu'il était un papillon ou un papillon qui a rêvé qu'il était un roi ? » Très troublé, il alla voir un gourou – qui lui répondit : « Tu n'es ni un papillon, ni un roi. Tu es pure conscience. C'est dans le champ de cette conscience – qui est toi – que ces deux expériences ont eu lieu. L'atman est la seule vérité. Le papillon et le roi sont deux rêves. »
Mes enfants, éveillons-nous à cette compréhension pour voir que nous ne faisons qu'un avec les autres. Voyons les comme notre propre Soi. C'est le seul moyen de dépasser la peine que nous ressentons. Amma sait que ce n'est pas facile, mais on peut y arriver en s'entraînant constamment. Au même titre que nous avons appris à nous identifier à notre nom, nous avons besoin d'apprendre à nous identifier à notre Véritable Soi.
source : Amma France
Amma : Quand on dit « personne ne m'appartient, » il est du même coup sous-entendu que « tout le monde m'appartient, tout le monde est un prolongement de mon Être Véritable. » Si nous exposons 100 pots remplis d'eau dehors au soleil, nous verrons le soleil se refléter dans chacun des 100 pots. Mais en réalité, il n'y a pas 100 soleils ; il n'y en a qu'un seul. De la même façon, il n'y a qu'une seule conscience qui se manifeste dans tous les êtres.
Pourquoi les Écritures et les gourous disent-ils que tout est un ? Parce qu'ils ne veulent pas que nous soyons tristes ou déprimés et qu'ils savent que si nous comprenons cela –qui est la vérité – nous cesserons d'avoir du chagrin. Le fait de penser que nous sommes le complexe limité corps-esprit nous mène tout naturellement à l'insécurité et à la peur. Cette insécurité nous rend dépendants des autres – ce qui provoque attachement et chagrin. Notre existence même repose sur ce que disent et font les autres. Nous grimpons au septième ciel quand on nous encense et nous tombons plus bas que terre quand on nous critique. Les mahatmas veulent nous libérer de cette dépendance et ils savent bien que pour la dépasser, il est essentiel de comprendre ces vérités spirituelles.
Un roi rêva une nuit qu'il était un papillon - tout heureux de voleter de ci, de là. À son réveil, il se sentit troublé. Il se demandait sans cesse : « Suis-je un roi qui a rêvé qu'il était un papillon ou un papillon qui a rêvé qu'il était un roi ? » Très troublé, il alla voir un gourou – qui lui répondit : « Tu n'es ni un papillon, ni un roi. Tu es pure conscience. C'est dans le champ de cette conscience – qui est toi – que ces deux expériences ont eu lieu. L'atman est la seule vérité. Le papillon et le roi sont deux rêves. »
Mes enfants, éveillons-nous à cette compréhension pour voir que nous ne faisons qu'un avec les autres. Voyons les comme notre propre Soi. C'est le seul moyen de dépasser la peine que nous ressentons. Amma sait que ce n'est pas facile, mais on peut y arriver en s'entraînant constamment. Au même titre que nous avons appris à nous identifier à notre nom, nous avons besoin d'apprendre à nous identifier à notre Véritable Soi.
source : Amma France
Labels:
Amma,
gourou,
hindouisme,
inde,
pratique,
sagesse,
spiritualité
mercredi 2 avril 2014
L'esprit tranquille
A trop vouloir saisir
Les choses du monde,
l'attachement surgit.
Vouloir que les choses se passent
uniquement comme on voudrait
Fait naître la colère.
A ne pas comprendre
l'inéluctabilité du changement,
la confusion obscurcit l'esprit.
Affronte le monde transitoire
Sans peur ni saisie,
Fais confiance à la Vie,
Tu atteindras la vraie sérénité.
- Bhagavad Gita. -
Les choses du monde,
l'attachement surgit.
Vouloir que les choses se passent
uniquement comme on voudrait
Fait naître la colère.
A ne pas comprendre
l'inéluctabilité du changement,
la confusion obscurcit l'esprit.
Affronte le monde transitoire
Sans peur ni saisie,
Fais confiance à la Vie,
Tu atteindras la vraie sérénité.
- Bhagavad Gita. -
lundi 30 septembre 2013
Amma a eu 60 ans
"L'amour est notre véritable essence. Cet amour n'a pas de limites de caste, de croyance, de couleur ou de religion. Nous sommes tous des perles enfilées sur le même fil de l'amour."
Amma
"Tant qu'il y aura assez de force pour tendre la main à ceux qui viennent à moi, à passer ma main sur l'épaule d'une personne qui pleure, Amma va continuer à donner le darshan,
pour amoureusement caresser les gens, les consoler et essuyer leurs larmes jusqu'à la fin de la forme de ce corps.
c'est le souhait d'Amma. "
Amma
Labels:
Amma,
Amour,
anniversaire,
Dieu,
hindouisme,
hommage,
spiritualité,
Vie
mercredi 6 février 2013
Voir Ma Ananda Moyi...
Un documentaire original avec des images de jeunesse de Sri Sri Ma Anandamayi.

EN VOYAGE AVEC ELLE
La voiture roulait depuis peu. MÂ ANANDAMAYI demande : «Vous vous sentez confortables ? ». Je dis que mon ami étant au volant, tout ne pouvait que bien aller. À l'instant, un pneu éclate ! Nous nous retrouvâmes en plein champ, mais saufs. Le pneu changé, nous roulons à nouveau. MÂ redemande : « Vous vous sentez confortables ? » Je dis que cette fois tout devait aller. Deuxième éclatement de pneu. Cette fois, il fallut trouver un pneu. Celui d'un autobus fut acheté, il convenait à peu près. Nous roulions à nouveau, Mère répéta : « Vous vous sentez confortables ? ». Troisième éclatement de pneu. Explosion ! Par terre sont répandues des miettes de pneu !! Nous continuâmes à pied. Une délicieuse promenade avec MÂ ... Nous insistâmes pour savoir ce qui était arrivé. MÂ dit que la vie de l'un d'entre vous était gravement menacée. La menace avait été tranférée dans cette roue. Peu après, une voiture s'arrêta et le conducteur se proposa pour nous conduire à notre destination.
extrait de «MA ANANDAMAYI, EN TOUT ET POUR TOUT» Jean-Claude Marol, p. 112
"L'esprit de service, le Service réel, ne suit aucune règle préétablie.
Il est si personnel qu'il n'admet aucune directive.
Un jour alors que vous "faites votre service" de façon conventionnelle, l'inspiration survient !
A partir de là, tout ce qui est à faire se fera de façon inspirée. "
EN VOYAGE AVEC ELLE
La voiture roulait depuis peu. MÂ ANANDAMAYI demande : «Vous vous sentez confortables ? ». Je dis que mon ami étant au volant, tout ne pouvait que bien aller. À l'instant, un pneu éclate ! Nous nous retrouvâmes en plein champ, mais saufs. Le pneu changé, nous roulons à nouveau. MÂ redemande : « Vous vous sentez confortables ? » Je dis que cette fois tout devait aller. Deuxième éclatement de pneu. Cette fois, il fallut trouver un pneu. Celui d'un autobus fut acheté, il convenait à peu près. Nous roulions à nouveau, Mère répéta : « Vous vous sentez confortables ? ». Troisième éclatement de pneu. Explosion ! Par terre sont répandues des miettes de pneu !! Nous continuâmes à pied. Une délicieuse promenade avec MÂ ... Nous insistâmes pour savoir ce qui était arrivé. MÂ dit que la vie de l'un d'entre vous était gravement menacée. La menace avait été tranférée dans cette roue. Peu après, une voiture s'arrêta et le conducteur se proposa pour nous conduire à notre destination.
extrait de «MA ANANDAMAYI, EN TOUT ET POUR TOUT» Jean-Claude Marol, p. 112
jeudi 20 janvier 2011
Rencontre avec Mata Amritanandamayi
Une rencontre avec l'amour véritable, avec la Mère divine, avec Amma, nous est racontée :
source : Rivière d'amour
source : Rivière d'amour
mercredi 29 décembre 2010
Le Lotus de la perfection
mercredi 27 octobre 2010
Darshan d'Amma à Paris
"Par contre, ce qui réchauffe beaucoup plus, c'est l'étreinte de cette petite femme. Abstraction faite de toute démarche spirituelle, religieuse ou autre, pour avoir été pris dans ses bras, il se dégage d'elle une chaleur physique et humaine étonnante. Il en va d'ailleurs de même pour son sourire."
extrait de l'article : "Amma a serré dans ses bras 29 millions de personnes, dont moi"
extrait de l'article : "Amma a serré dans ses bras 29 millions de personnes, dont moi"
mardi 26 octobre 2010
Amma nous ouvre les bras...
Darshan, Bhajans, Puja, Devi Bhava sont des moyens qu'Amma nous offre pour nous rapprocher de nous-mêmes, de notre vraie nature de joie, d'amour et de paix.
Amma est présente depuis dimanche à Paris. Dernier jour aujourd'hui pour goûter sa présence.
Amma est présente depuis dimanche à Paris. Dernier jour aujourd'hui pour goûter sa présence.
lundi 28 juin 2010
Henri Le Saux (100 ans cette année) et les upanishad
Malgré la légère déformation de la vidéo, cela vaut la peine de la regarder. Je vous la présente comme un hommage à Henri Le Saux...
Voir aussi l'article sur le blog "Eveil et philososphie"
En contact avec l'homme divin ou "purusha"
Henri Le Saux (1910-1973) est un moine bénédictin français qui a passé les 24 dernières années de sa vie en Inde où il devint connu sous le nom de Swami Abhishiktananda.Voir aussi l'article sur le blog "Eveil et philososphie"
jeudi 24 juin 2010
Denise Desjardins et son maître, Swami Prajnanpad (2)
Denise Desjardins est l’une des premières occidentales à être partie, en Inde, dès 1959, à la rencontre de sages, qui pourraient lui donner des réponses aux questions existentielles qu’elle se posait. Avec son ex-époux, Arnaud Desjardins, ils ont ouvert la voie à tous les Européens en quête de vérité et de sens qui suivirent leurs traces par la suite. Aujourd’hui, nous découvrons avec elle, son maître, Swami Prajnanpad, un maître exceptionnel grâce à qui elle a pu aller à la découverte de sa nature fondamentale.
Denise Desjardins répond aux questions de Catherine Barry
(20 min.)
« J’ai fais ce que j’avais à faire, j’ai donné ce que j’avais à donner, j’ai reçu ce que j’avais à recevoir »
Swamiji
(20 min.)
« J’ai fais ce que j’avais à faire, j’ai donné ce que j’avais à donner, j’ai reçu ce que j’avais à recevoir »
Swamiji
Labels:
Denise Desjardins,
hindouisme,
sagesse,
Sangha,
Spirituel,
Swami Prajnanpad
dimanche 30 mai 2010
La déesse mère... avec Jacques Vigne
Nature et déesse sont intimement liées: la terre, très concrètement, est considérée comme « les reins de la déesse ». La déesse Shri des Védas est associée au lotus, symbole à la fois de l'épanouissement de l'univers, de la fécondité et aussi de la pureté, puisqu'il reste immaculé même quand il pousse sur des eaux boueuses. On dit qu'elle change souvent de mari, ce qui évoque les saisons de fécondité de la nature, et les variations de la fortune également. Un de ses maris est Kubera, le roi des esprits végétaux. À la période classique, Shri est assimilée à Lakshmi, déesse chargée, comme son mari Vishnou, de la conservation et de la protection de l'univers. Traditionnellement, la Mère divine est associée à la fécondité - facteur essentiel dans des civilisations entièrement dépendantes de l'agriculture et dont les enfants étaient en bonne partie décimés par des maladies. Une bonne fécondité était donc fondamentale pour la survie. Dans notre civilisation moderne où l'on connaît un problème de surpopulation et où la femme a la maîtrise de sa fécondité, cette dernière devient un aspect moins inséparable de la féminité qu'auparavant. L'univers lui-même est considéré comme androgyne. L'aspect de conscience pure est assimilé au masculin (Purusha) et la nature (Prukriti) au féminin. Il est intéressant de remarquer que ceci ne signifie pas que le féminin soit réduit au manifesté et à la matière. Il y a dans la nature une partie non-manifestée, mais néanmoins dynamique et en cela différente du Purusha, qui est statique. Pour l'ermite comme pour le poète, le contact avec la nature est à la fois une rencontre de la mère et un moteur de transformation intérieure; Milosz n'écrivait-il pas: « Solitude, ma mère, redis-moi ma vie » ?
Je vis en Inde auprès de Vijayananda, un Français qui a été pendant trente ans le disciple de Ma Anandamayi, jusqu'à la mort de cette dernière en 1982. Il s'agissait de la femme maître spirituel la plus connue à son époque et, pour de nombreuses personnes, elle a incarné pendant plus d'un demisiècle d'enseignement l'aspect féminin de l'être Le fait qu'elle ait été femme et mère spirituelle facilitait grandement le transfert affectif de la part de ses disciples, transfert si important pour établir une relation solide, profonde et durable. L'aspect maternel met en avant la notion d'amour et d'acceptation inconditionnels, et une qualité de relation capable de transcender les conditionnnements sociaux qui lui resteront extérieurs quoi qu'il arrive. Elle pouvait passer d'un moment à l'autre du rôle de mère à celui d'enfant, ce qui permettait à ses disciples de développer eux aussi, simultanément, les deux pôles de cet axe: enfance spirituelle et compassion maternelle envers ceux qui en ont besoin. Pour ceux qui connaissent les archétypes de l'Inde, elle pouvait entre autres évoquer Durga, la vierge guerrière créée par les pensées réunies des dieux pour tuer le démon que ceux-ci n'arrivaient pas à détruire.
Jacques Vigne
Voir l'article en entier
Jacques Vigne
Voir l'article en entier
mercredi 28 avril 2010
Le bonheur suprême de Vijayananda
Quand vous dîtes "le bonheur suprême", qu'est-ce que c'est ?
Qu'est-ce que c'est ?
Le bonheur suprême, c'est votre vraie nature, voilà.
Quand vous avez enlevé tous les voiles, tous les obstacles, ça vient spontanément.
C'est comme le soleil, il est toujours là, n'est-ce pas ?
Alors pourquoi parfois vous ne le voyez pas ?
Parce qu'il y a les nuages.
Parfois les nuages sont clairs.
Parfois ils sont noirs.
Même les nuages noirs, vous ne les voyez que parce que le soleil est derrière.
D'origine française, disciple de Mâ Ananda Moyi – figure spirituelle majeure de l'Inde moderne – Vijayânanda a mené depuis plus d'un demi-siècle une intense démarche intérieure. Ce long parcours au sein de la tradition mystique de l'Inde, marqué de longues périodes de solitude, lui a donné – indépendamment de toute tradition – une énergie et une autorité exceptionnelles pour la transmission de la spiritualité.
Extrait de la revue "Terre du Ciel" n°73, juillet 2005
Swami Vijayananda a quitté son corps dans la sérénité le lundi de Pâques, 5 avril, à 17 H 10.
Voir aussi le blog "Si près de l'horizon"

Le bonheur suprême, c'est votre vraie nature, voilà.
Quand vous avez enlevé tous les voiles, tous les obstacles, ça vient spontanément.
C'est comme le soleil, il est toujours là, n'est-ce pas ?
Alors pourquoi parfois vous ne le voyez pas ?
Parce qu'il y a les nuages.
Parfois les nuages sont clairs.
Parfois ils sont noirs.
Même les nuages noirs, vous ne les voyez que parce que le soleil est derrière.
D'origine française, disciple de Mâ Ananda Moyi – figure spirituelle majeure de l'Inde moderne – Vijayânanda a mené depuis plus d'un demi-siècle une intense démarche intérieure. Ce long parcours au sein de la tradition mystique de l'Inde, marqué de longues périodes de solitude, lui a donné – indépendamment de toute tradition – une énergie et une autorité exceptionnelles pour la transmission de la spiritualité.
Extrait de la revue "Terre du Ciel" n°73, juillet 2005
Swami Vijayananda a quitté son corps dans la sérénité le lundi de Pâques, 5 avril, à 17 H 10.
Voir aussi le blog "Si près de l'horizon"
Inscription à :
Articles (Atom)