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samedi 28 juin 2025

Raisonance

 


Face au voile d’inconnaissance, il faut donc renoncer à raisonner. Alors, que faire ?

Simple : il faut cesser de raisonner et commencer à résonner. Entrer en résonance avec le Réel comme le font, entre elles, les cordes d’une guitare pour former un accord harmonieux.

Derrière ce mot “résonance”, le physicien perçoit une mise en concordance de deux modes vibratoires, et c’est bien de cela qu’il s’agit : d’une mise en phase des vibrations d’une conscience “locale” avec les vibrations du “Grand Tout” dont elle émane.

Cette mise en phase porte un nom : intuition.

Quitte à faire hurler les rationalistes, l’intuition existe bel et bien, et elle est aussi un chemin de connaissance.

Je sais que je sais, et je ne sais ni pourquoi ni comment je sais, mais je sais ! Voilà décrite toute l’intuition. Elle reste largement mystérieuse. Mais ô combien opérante. Parmi toutes les grandes décisions qui émaillent une vie d’homme, combien relèvent de la raison ? Est-ce la raison qui a choisi l’être aimé, la passion d’un métier, le chemin des études, l’accueil d’un enfant, le sens d’une vocation ? Poser la question, c’est y répondre.

Rappelons encore cette belle parole d’Albert Einstein, que l’on peut difficilement accuser d’être un doux rêveur ou un esprit irrationnel, magique ou superstitieux :

“Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don.” La Mystique, elle, ne l’a jamais oublié, ce don sacré. Dont acte !

L’intuitivité est le cœur de notre cerveau droit comme la rationalité est le cœur de notre cerveau gauche. Ce dernier est inopérant dans le champ spirituel et mystique. Reste donc le premier, que la Mystique fera se cultiver, s’activer, se développer jusqu’à des niveaux de conscience-résonance insoupçonnés.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : de comprendre au plus profond de nous que ce que nous appelons “conscience” n’est en fait que l’expression de cette résonance mystérieuse entre nous et l’univers : prendre conscience, c’est entrer en résonance. L’une est aussi mystérieuse que l’autre.

La démarche mystique est donc bien une démarche fondée sur l’intuition et la résonance aux sens les plus profonds et les plus secrets de ces deux mots.

Marc Halévy, Le sens du Divin, p. 72

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jeudi 29 mai 2025

Danse du retournement

 


« Un seul précepte me fut confié par mon maître :
Du dehors entre au dedans !
Cela devint pour moi Parole suprême.
Alors, nue, je me mis à danser. »
Lallā (XIVe siècle) ~ Yoginī shivaïte du Cachemire.

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samedi 8 août 2020

Expérience derrière les voiles

 Ce voilage qui couvrait les baies vitrées. Dans les années qui ont suivi, je suis venu souvent à Bayonne voir Marraine, parfois sans mes frères. J’y ai vécu la seule expérience mystique de ma vie - sans doute le mot n’est-il pas approprié, mais je n’en vois pas d’autre.

J'avais seize, dix-sept ans. Je m’installais dans la pièce qui avait été la chambre d’Annie, dans un fauteuil recouvert de satin vert d’eau, dont les larges oreillettes donnaient à celui qui s’y installait l’impression d’être coupé du monde. Et je restais là, des heures durant, à fixer le voilage frappé par le soleil, qui ne laissait rien distinguer de l’extérieur : une surface pâle et mouvante, étincelante, indécise. J’éprouvais alors la certitude puissante d’être au plus près d'une vérité sans âge. 

Jamais je ne me suis senti aussi vivant, jamais je n’ai approché d’aussi près le mystère de ma présence au monde. Cela peut paraître emphatique, j’en ai conscience, pourtant ces heures font partie des plus intenses et des plus limpides de mon existence. Je ne les ai jamais oubliées. J’y ai toujours repensé comme si elles étaient le moment d’un contact avec l’exacte vérité, l’aventure unique et définitive.

Jean-Marie Laclavetine
Une amie de la famille (chez Gallimard)


mardi 6 novembre 2018

Interview d'Eric-Emmanuel Schmitt (2)


Ce fut le point de départ de votre ouverture aux différentes religions ?

Oui, parce que si j’avais vraiment été élevé dans une religion et que je n’avais pas eu la foi ou que je l’avais perdue, j’aurais immédiatement pensé reconnaître le Dieu de la religion qu’on m’avait inculquée. Mais comme on ne m’en avait pas inculquée, ce n’était le Dieu d’aucune religion. Cela a créé cette curiosité de toutes les grandes religions, comme les spiritualités orientales qui n’ont pas un dieu transcendant, le bouddhisme par exemple. Mais dans le bouddhisme, il y a aussi des expériences mystiques, il y a des passages mystiques. Cette voie de contrebande qu’est le mysticisme, est détestée en général par les religions officielles. On n’aime pas les mystiques, ce sont des anarchistes. Ce sont des gens sans dogme ni institution, ils sont à part. Donc, par la contrebande, je pouvais rentrer dans le jardin de toutes les religions. Cela a créé cette grande curiosité qui se manifeste dans mes livres.

Vous êtes entré dans l’esprit de chaque religion ?

Oui, par la vibration mystique.

Y en a-t-il une qui vous attire plus qu’une autre ?

Évidemment, quand je suis rentré, j’étais croyant, mais je restais snob comme un pot de chambre à cause de mon milieu, de ma formation, Normale Sup, l’agrégation, le doctorat, donc un milieu d’hyper intellectuels. Je me suis d’abord intéressé aux religions qui étaient les plus lointaines. Il ne fallait pas que je m’intéresse à celles qui étaient sur mon sol. J’ai commencé par les religions orientales. Ensuite, je me suis rapproché, avec l’islam puis le judaïsme. Et un jour, j’ai lu les quatre évangiles. Un jour, ou plutôt une nuit, encore une fois. C’est très vite lu, c’est court. J’ai lu les quatre à la suite. Cette lecture m’a profondément ébranlé parce qu’il y avait quelque chose de nouveau, là, qui n’était pas dans ma nuit mystique. 

Ce n’était pas que je retrouvais quelque chose, je trouvais quelque chose en plus : la promotion de l’amour, la mise en avant de l’amour comme la valeur fondamentale. Cela, je ne l’avais pas dans ma nuit mystique. Ma nuit mystique, c’était une nuit sur le sens où, tout d’un coup, j’avais la certitude que les choses avaient un sens. J’avais la certitude qu’il y avait une architecture souterraine, que lorsque je ne comprenais pas, je touchais mes limites et pas les limites du monde. Les limites de ma compréhension étaient les limites de mon esprit, pas les limites de l’univers. Donc, tout d’un coup, une crise d’humilité bénéfique qui faisait que, ayant la foi, je faisais crédit au mystère. Parce que, quand on n’a pas la foi, on ne fait pas crédit au mystère, on dit : « C’est absurde, les choses n’ont pas de sens ».
  • Ce que je crois n’est pas ce que je sais.

Pour moi, la foi, c’est la confiance dans le mystère : quand je ne comprends pas, c’est que je n’arrive pas à comprendre, ce n’est pas qu’il n’y a rien à comprendre. Donc, c’est cela ma nuit mystique. Avec la lecture des quatre évangiles, quelque chose s’ajoute, qui est nouveau : la mise en avant de l’amour avec le trajet du Christ. Et cela me bouleverse. À partir de là, je me mets à réfléchir, à lire, à méditer... Au bout de quelques années, cela m’amène à cette conclusion que oui, je suis chrétien. Mais il reste cette curiosité et ce respect des autres spiritualités. Et en plus, cela me paraît essentiel de dire : « Oui, je suis chrétien, mais je m’intéresse à la vie spirituelle d’un bouddhiste, d’un hindouiste, d’un japonais zen, d’un tibétain, d’un musulman, d’un juif et d’un athée parce qu’il y a aussi une vie spirituelle des athées ». Ce n’est pas la même chose un trajet intellectuel et un trajet spirituel. C’est très important pour moi de dire : « Attention, il faut distinguer croire et savoir ». Ce que je crois n’est pas ce que je sais. Ce que je crois, ce en quoi je crois, cela relève d’une adhésion, mais pas une adhésion rationnelle à partir d’arguments ou de raisonnement, c’est une adhésion. Il ne faut pas confondre ce qu’on croit avec ce qu’on sait. Donc, une foi n’est pas une certitude. En tant qu’être de foi, je respecte la foi des autres, c’est-à-dire d’autres façons de croire. Parce que le fait que j’ai une foi ne signifie pas que ma foi est la vérité. Cela signifie simplement que ma foi est mon choix ou ma nature, ou me correspond. Mais je ne suis pas possesseur de la vérité en ayant une foi plutôt qu’une autre. Donc, je dis : « Je suis chrétien et je m’intéresse aux autres religions. Je suis d’une maison, mais je respecte et m’intéresse à la maison des autres ».

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vendredi 24 février 2017

Invitation à l'Amour de soi avec Christiane Singer


"L’amour de soi ; qui est le fondement de l’amour ; est une expérience bouleversante, ontologique, mystique. 
Il ne s’agit pas de l’amour porté à cette personnalité que j’ai réussi à construire. C’est une grande sympathie que j’éprouve pour elle. 
Non, l’amour s’ancre ailleurs. Il s’ancre d’abord dans la stupéfaction d’être vivant et étrangement, dans l’expérience du corps. Je vous invite à l’instant à frôler cette qualité." 

Christiane Singer 
N'oublie pas les chevaux écumants du passé.
Image : World Art Magazine

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dimanche 29 décembre 2013

Au coeur des derviches tourneurs ...


À Istanbul, Philippe Charlier nous fait découvrir l’ordre musulman mystique des derviches tourneurs, accompagné de Julien Jalaleddin Weiss Kanun, musicologue spécialiste de la musique ottomane et Turc d’adoption. 

Caractérisé par une danse semblable à une transe, dont le tournoiement continu rapproche l’homme du divin, l’ordre a été créé par Jalal Al-Din Rumi, un mystique soufi du XIIIe siècle. 

Un voyage initiatique à la rencontre d’un islam voué à la beauté et à la contemplation.





jeudi 7 novembre 2013

Isabelle Padovani et l'espace d'accueil


Voici une vidéo qui permet d'éclairer les limites de notre espace d'accueil. 
"Je suis ce qui perçoit cela..."


Rien à acquérir, rien à devenir : nous ne serons pas davantage « Cela » après avoir acquis davantage de connaissance, ou en devenant un meilleur « pratiquant »… 

C’est ICI, MAINTENANT, dans l’immédiateté de l’instant, que nous pouvons accéder à ce « Royaume des ciels », espace où règne la conscience : il nous suffit de « faire retour », de tourner notre attention vers « cela qui perçoit » et de le goûter, pendant le son et au cœur du silence suivant le son…




AMEN

Et parfois,

simplement goûter
ce qui apparait...

Tourner nos paumes
vers le ciel
et dire "Amen"
à ce qui se manifeste,
juste pour faire l'expérience
un instant,
de la non-résistance
à tout ce qui est,
incluant,
nos pensées
qui ne veulent pas que cela soit,
nos émotions
qui nous secouent,
nos sensations
qui nous inconfortent...

Depuis là,
goûter un moment
de total accueil,
de total abandon,
de total recueillement
envers l'expression unique
que la Vie nous invite
à expérimenter
en cet instant...

Amen...
Clef sacrée
du consentement à ce qui est,
pour pouvoir ensuite
passer à l'action
si ce qui est
ne nous emplit pas de joie...

lundi 4 novembre 2013

José Le Roy et l'éveil à la vacuité (1)

"Il n'y a pas de précondition à cette vision intérieure essentielle. Notre vraie nature nous est toujours accessible. Que l'on puisse prétendre le contraire est l'un des grands mystères de ce monde. Elle est visible maintenant, pour chacun de nous tels que nous sommes. Nul besoin d'être en aucune façon Saint, vertueux, intelligent ou spécial en quoi que ce soit. Bien au contraire. Quel merveilleux privilège - oh combien négligé, hélas !" 
Douglas Harding, La troisième voie 



Être l'ouverture où le monde apparaît.
Sans effort, sans même pratiquer.
Tel est notre état naturel. 
Il suffit de le voir et de s'y reposer.
jlr

(source vidéo : RTBF)

dimanche 31 mars 2013

Faire grandir l'Être intérieur avec Annick de Souzenelle (1)

Mieux vaut être bien réveillé si vous rencontrez Annick de Souzenelle. À 90 ans, elle est pleinement présente à son interlocuteur et les réponses fusent avec une étonnante vitalité. Elle reçoit son visiteur au sein du prieuré Saint-Augustin à Angers où elle a créé l'Institut d'anthropologie spirituelle. Son itinéraire, atypique, est celui d'une femme hors du commun qui a accompli sa vocation. Après des études de mathématiques, elle est devenue infirmière anesthésiste, puis psychothérapeute d'inspiration jungienne. Née dans une famille catholique, elle a poursuivi à l'âge adulte son cheminement spirituel dans la tradition chrétienne orthodoxe. Elle anime régulièrement des stages au centre Sainte-Croix, en Dordogne. Sa recherche se fonde sur son excellente connaissance de l'hébreu qui lui permet de lire l'Ancien et le Nouveau Testaments. Grâce à elle, le lecteur redécouvre la richesse et la complexité de ces grands textes. Elle n'hésite pas à dénoncer les contresens qui demeurent présents dans certaines traductions contemporaines. Plutôt que de parler de mort et de résurrection, elle préfère évoquer le terme de "mutation" présent dans le texte en hébreu. La résurrection est un travail de chaque instant où nous luttons avec nous-mêmes pour intégrer nos forces de vie intérieures. Elle vient de publier chez Albin Michel "Va vers toi" avec, pour sous-titre, "la Vocation divine de l'homme", tout un programme. Cette grande spirituelle nous présente ce chemin de vie en cette semaine où catholiques et protestants célébrent Pâques.

Première partie de l'interview :

LA VIE : Vous avez Intitulé votre livre "Va vers toi", est-ce que nous vivons loin de nous-mêmes ?
ANNICK DE SOUZENELLE : En effet nous vivons en exil de nous-mêmes. Nous sommes orientés par une conception de Dieu qui nous laisse à l'extérieur, en nous invitant à faire le bien et à éviter le mal. Mais nous ne pouvons plus demeurer avec cette approche simpliste, héritée d'une lecture erronée de la Genèse. L'arbre de la connaissance n'est pas l'arbre du bien et du mal, comme on le lit encore, mais de ce qui est déjà accompli de nous et de ce qui reste à accomplir.

Comment accéder a cette connaissance ?
A. DE S. : Là encore, la Genèse nous montre la voie, mais à condition de demeurer au plus près de la traduction en hébreu. Il y a ce fameux passage de la Création que l'on traduit en expliquant que Dieu prendrait une côte d'Adam pour former une femme. Ce qui est un contresens. En réalité, Dieu invite Adam à se tourner vers cet autre côté de lui-même, ce féminin voilé, où réside un potentiel immense ! C'est une invitation à entrer en soi-même pour favoriser un chemin de croissance.

Entrer en soi-même, cela peut faire peur.
A. DE. S. : C'est effectivement ce que Basile de Césarée décrivait au IIIè siècle, lorsqu'il parlait de l'homme à l'intérieur duquel cela hurle, pique, déchire. Mais que préférons-nous? Demeurer paralysés par la peur et retomber dans l'infantilisme. Ou l'affronter en pénétrant dans notre monde psychique en allant a la rencontre de ce que nous percevons comme nos monstres intérieurs. La Genèse évoque ce travail lorsque Dieu invite Adam à nommer les animaux au chapitre II, ces animaux étant à prendre de façon symbolique comme des énergies présentes en nous.

A quoi bon nommer ces « animaux intérieurs » ?
A. DE S. : Si nous voulons dépasser le monde animal, il faut d'abord le traverser, en se confrontant à ce qui semble des monstres intérieurs. Prenez l'exemple de la peur qui est représentée par l'un de ces animaux. La nommer, c'est déjà une façon de la prendre en main et de se donner la possibilité d'apprendre de cette peur.

Comment cette démarche introduit-elle à un chemin de croissance ?
A. DE S. : L'Homme est essentiellement un « mutant », nous enseigne la Bible. L'énergie assumée par l'Homme et travaillée par le Seigneur délivre son information. Écoutez ce que Dieu explique à Adam : «De tous tes arbres du jardin intérieur, tu pourras manger, mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, tu ne mangeras pas, car le jour où tu en mangeras, parce que tu es un mutant, tu muteras. » Vous noterez que c'est bien le verbe « muter » et non « mourir » qui est utilisé dans ce passage traduit de l'hébreu. Certaines traductions commettent cette erreur accréditant l'idée que Dieu serait une sorte de père Fouettard qui menace ses enfants. Cette erreur est d'autant plus regrettable qu'elle présente la mort comme une punition, ce qui ne correspond pas à la conception chrétienne.

Si c'est le verbe muter et non mourir, pourquoi ne pas manger du fruit de l'arbre de la connaissance ?
A. DE S. : C'est une mise en garde contre une mutation qui interviendrait trop tôt, sans s'appuyer sur une réelle transformation intérieure. Si vous mangez ce fruit avant d'être devenu vous-même ce fruit, vous muterez à l'envers, c'est-à-dire en régressant. Mais ce travail est divino-humain. Lorsque l'homme fait, le Seigneur prend l'oeuvre en main et fait sa mutation. Nous aimerions tous vivre un processus de déification sans avoir pris le temps d'effectuer un travail de croissance intérieure. C'est tout simplement impossible.

Comment cette croissance intérieure s'articule-t-elle dans la vie de Jésus ?
A. DE S. : Jésus accomplit la Loi. Il traverse trois étapes qui se manifestent sous la forme de trois baptêmes - d'eau, de feu et du crâne. À sa suite, nous sommes invités à effectuer ce chemin d'évolution. Le premier, le baptême d'eau, intervient lorsqu'il descend dans le Jourdain. Cette façon d'être plongé dans le fleuve évoque ce que l'on peut éprouver lorsque l'on avance en eau trouble. Nous sentons des forces autour de nous sans savoir bien ce qu'elles sont. Dans le Jourdain, Jésus prend conscience de tous les poissons symboliques, c'est-à-dire de toutes les énergies potentielles à accomplir en l'Homme. Prendre conscience, c'est comme sortir ces poissons de l'eau pour les mettre au sec et les regarder en face. Avec ce baptême de l'eau, Jésus avance dans la connaissance de lui-même et de l'Homme. La force qu'il acquiert et la bénédiction du Père lorsqu'il sort du Jourdain lui permettent ensuite de repousser les tentations présentées par le Satan au désert...



source : revue La Vie

vendredi 13 juillet 2012

La marche avec Jean-Yves Leloup (4)

Marcher, c'est prendre l'air... 
Il y a le touriste, le randonneur et le pèlerin... 
Marchons dans les pas de Jean-Yves Leloup.


Dernière partie (10 min.)

L’assise et la marche sont deux postures complémentaires face à la vie. Méditer, pour ne pas se laisser disperser, mais rester au contraire en connexion avec soi-même. Marcher, pour ne pas rester prisonniers des liens qui nous entravent, mais être toujours relié au mouvement de la vie. Jean-Yves Leloup n’a jamais interrompu cette recherche intérieure, faite de méditations inspirées des traditions chrétiennes et orientales, et de marches, des sommets du mont Kailach aux dunes du désert. Puisant à la source de la mystique et des grands textes sacrés, il nous livre ici un véritable éloge du voyage intérieur, rythmé par de longues quêtes et de riches haltes méditatives. « Assieds-toi et marche !», deux paroles à tenir ensemble pour se rapprocher de soi-même, s’ouvrir et atteindre la présence, au cœur de l’Être.




Source audio : RSR 2011

vendredi 15 juillet 2011

Mystique et Erotique avec Jacqueline Kelen (3)

Aller à contre-courant, cela semble être le mot d’ordre que s’est donné Jacqueline Kelen. Auteure prolifique, elle a signé plus d’une trentaine de livres. Solitude, secret, sommeil, désir sont autant de thèmes qu’elle aborde.


Troisième partie



source : France Inter

jeudi 14 juillet 2011

Mystique et Erotique avec Jacqueline Kelen (2)

Licenciée en lettres classiques, productrice à France Culture, Jacqueline Kelen explore depuis sa jeunesse la soif d’absolu qui la taraude et restitue ses recherches et son expérience flamboyante dans des ouvrages où vibre sa mystique intime. L’essentiel de son écriture se coule dans les grands mythes de l’humanité...


Deuxième partie
avec une lecture d'un texte de Christiane Singer :



source : France Inter

mercredi 13 juillet 2011

Mystique et Erotique avec Jacqueline Kelen (1)

Jacqueline Kelen est écrivain, elle a été productrice d’émissions à France Culture pendant 20 ans et a publié une trentaine d’ouvrages, dont « Marie Madeleine, un amour infini » et « L’Esprit de solitude » chez Albin Michel. Elle vient de publier : « Un chemin d’ambroisie amour, religion et chausse-trappes» aux éditions de la Table Ronde ou il est question de la relation entre Eros et les religions.


Première partie


source : France Inter