Lorsque j'ai commencé à étudier le Yi Jing, je voulais savoir ceci : qu'est-ce que ce livre de sagesse trouve finalement mauvais ? Naïvement, j'ai pensé, bien sûr, que ce serait la mort. Sauf que ce n'était pas le cas.
Après avoir passé des années avec le texte, je suis arrivé à cette conclusion : le Yi Jing déplore surtout l'isolement.
Nous avons besoin d'être connectés aux autres. Les êtres humains sont sociaux. Mais lorsque nous sommes honteux, déçus, humiliés ou rejetés, il est facile de se sentir seul. Et lorsque nous ne pouvons pas nous connecter aux autres, nous pouvons avoir l'impression d'être les seuls à avoir ces problèmes.
Mais la réalité c'est que tout le monde a des problèmes. Tout le monde se bat. Tous les jours, on nous montre des images de personnes fabuleusement belles et riches. Il est facile de penser que nous faisons partie des pauvres malheureux. Mais la vérité est que tout le monde a des avantages uniques dans sa vie, ainsi que des difficultés. Les deux vont de pair. Personne n'en est exempt.
Si nous nous sentons malheureux, rappelons-nous que la personne juste à côté de nous, ressent ou a ressenti la même chose. Redressez-vous, regardez autour de vous, parlez et tendez-lui la main. Prenez le risque de la relation. Osez brûler ce qui est déjà mort. Sautez dans le vide.
Lorsque nous renouvelons nos liens, nous bannissons l'isolement. Cela peut être le début d'un nouvel espoir et d'une nouvelle joie.
Fabrice Jordan
Adapté d'un post de Deng Ming-Dao
Œuvre Ferdinand Hodler, The disappointed souls (ou comment être seuls, ensemble)
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1 commentaire:
"Renouveler nos liens", voilà une suggestion précieuse après ces temps d'isolement subis
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