mardi 23 novembre 2021

Sept chemins sauvages

 

Vient de paraître « « Sept chemins sauvages » de Guyseika.

« Sept chemins sauvages » est un recueil de textes retraçant la vie de sept personnages dont les cheminements, à la fois profondément spirituels et libres, sauront certainement intéresser les femmes et hommes d’aujourd’hui.
Les personnages présentés ici à travers de courtes biographies ponctuées par leurs poèmes, leurs chants ou leurs enseignements, sont liés entre eux par une trajectoire sauvage. Les cheminements de chacun d’entre eux s’inscrivent dans le prolongement de traditions millénaires mais ils sont véritablement créatifs, développés hors des normes sociétales et des évidences institutionnelles.
C’est aussi dans leur rapport au Sauvage qu’ils se retrouvent, dans le sens d’une fusion entre Nature et Culture. Le Sauvage ne se résume plus à un coin de montagne ou au tréfonds d’une forêt encore vierge. On le trouve aussi au plus profond de soi-même, dans nos élans parfois, mais aussi dans nos corps, jusque dans la moindre cellule, le moindre atome. Le flot du sang dans nos veines, la respiration, le va et vient des marées, la course des étoiles, notre nature profonde…
Ces personnages – le chinois Han Shan, les maîtres zen Ryôkan et Ikkyu, l’américain Gary Snyder, l’indien Cheval-fou, le tibétain Milarepa et Parvathy Bâul – ont expérimenté cette « sauvagerie primordiale » par eux-mêmes.
Chacun à sa façon l’a vécu et exprimé dans sa vie selon les circonstances rencontrées dans l’instant. Un livre inspirant.

Au sommaire :
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lundi 22 novembre 2021

Le sentiment de séparation

 

La grande illusion dans laquelle nous vivons, c’est le sentiment de séparation !


Cette expérience de la séparation, nous la vivons et nous l’expérimentons comme solitude, et au cœur de celle-ci, nous revendiquons et réclamons d’être aimés, ce qui nous semble apparemment le plus logique pour sortir de cette solitude et de ce sentiment de séparation. Ce qui revient à revendiquer une appartenance, pour avoir le sentiment de ne pas être exclus. Nous vivons cela d’une manière tellement non formulée, non analysée que nous nous laissons complètement prendre par la contradiction que cette demande porte en elle.

Cette même personne qui souffre de la séparation, plutôt que de pénétrer le cœur et l’intimité, revendique immédiatement le fait d’abolir la séparation d’être aimée. Mais la personne qui veut être aimée va s’accorder l’importance suffisante et nécessaire par tous les jeux habituels que

nous connaissons de l’ego pour être aimée. Mais quel est le processus sous-jacent ? Nous souffrons de la séparation et cette contradiction se manifeste à notre insu. Cette même personne, cette identité séparée à laquelle nous nous identifions, cette entité veut être aimée sans se rendre compte qu’en étant aimée, elle est renforcée dans sa nature d’objet et dans sa nature de séparation.

C’est là qu’est l’ascèse.

C’est là qu’est le sacrifice.

C’est là qu’est le chercheur.

Le disciple de la voie se distingue de l’être ordinaire qui court d’amant en amant. Qui veut m’aimer ? Qui veut de moi aujourd’hui ? Qui m’aime ? Nous voilà prêts à toutes les concessions, à tous les compromis pour être aimés et bien sûr nous sommes aussi prêts à aller sur les chemins de la spiritualité, voire de la religion. Et nous allons prendre Dieu au même piège de notre hisroire. Nous allons prendre l’instructeur à ce même piège de notre histoire, et nous comporter devant lui de façon à être l’objet séparé digne de son amour.

Or l’instructeur authentique ne va pas nous aimer dans le sens courant du terme, il ne va pas faire de nous un objet aimé. Son souci, c’est de lever le mirage de la séparation, pas de nous perpétuer au travers de l’amour de l’objet séparé. Ce qui est important pour chacun de nous, c’est de reconnaître cela, de sentir une fois pour toutes qu’il vaut mieux ne pas être aimés et surtout qu’il ne faut pas tomber sur un instructeur qui va se mettre à nous aimer. La preuve flagrante de l'amour de Dieu, c’est qu’il ne se limite pas à un objet aimé. Quand nous crions son absence parce que nous ne nous sentons pas aimés, là est la preuve flagrante de son amour. L’amour authentique fonctionne autrement que de créer des êtres aimés, de faire des objets aimés. L’amour abolit la séparation.

L’amour amourifie.

L’amour ne rend pas aimé.

L’amour rend aimant.

Alors, derrière tout le jeu de notre ego, derrière toutes les stratégies habituelles, du manque et les multiples séductions que l’on connaît, il faut aller explorer l’illusion du besoin d’être aimé ! L’illusion de la séparation...

Yvan Amar
Extrait de "Tisser le lien"

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dimanche 21 novembre 2021

Un Jeu Divin


Voici le nouveau jeu de Sabine Dewulf associée avec Antoine Charlet et Marie Dewulf : il est fondé sur notre alphabet latin relié aux dieux de la mythologie. 

D'une manière à la fois pragmatique et précise, à l'aide d'exercices et de questionnements, cet oracle est destiné à nous aider à sortir des pensées toutes faites en revenant à l'énergie primordiale des lettres.

10 tirages inédits vous sont ici proposés : La posture des dieux - Germe de vie - Graine de joie - Les 4 facettes - L'alphabet des oiseaux - L'anagramme - La lune et le soleil - Le talisman - Le prénom - Le nom de famille.

Il est préfacé par Georges Colleuil, grand explorateur de symboles et créateur du Référentiel de naissance, et introduit par Muriel Rojas, spécialiste des déesses et des dieux de la mythologie gréco-latin et de la psychanalyse jungienne. 




L’énergie des dieux est avec vous et en vous, pour atteindre le meilleur dans votre vie ! Dans ce coffret, les dieux vous font utiliser tous vos sens grâce à cet oracle et, surtout, vous amènent à développer votre 6ème sens, votre sens spirituel, votre intuition. 

Entrez dès maintenant dans l’oracle alphamythique !

Nous vous informerons de l'ouverture du site.

En attendant le lien sur FB : https://m.facebook.com/Oraclealphamythique/

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samedi 20 novembre 2021

Trésor d'émotion...

 

L'émotion est une trésor de connaissance. C'est une alarme pour nos dysfonctionnements...



Émotions de peur, de rage, d’amour, de tristesse, émotions sans cause : toutes ces émotions sont des craquements qui laissent entrevoir une masse en fusion pointant sur le cœur des choses.
Par manque de clarté, on attribue l’émotion à la situation, on pense qu’elle dérange.
L’émotion est ouverture vers le cœur. Tout ce qui n’est pas émotion est un ajournement. L’émotion est libre de pensées, de savoirs, elle vacille sur elle‐même, sans certitude.
Être totalement dépassé, inapte à la réalité : ce pressentiment même est le reflet de la réalité, reflet du cœur.
En vivant avec nos émotions, tôt ou tard, l’habitude de trouver une cause va nous quitter.
Eric Baret, De l'Abandon, Editions Les Deux Océans
En photo : Avalokitesvara Ekadashamukha paubha, détrempe sur tissu, XVe/XVIe siècle, Népal

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vendredi 19 novembre 2021

Carnet d'entretien

 Notre corps est notre véhicule. Alors, il est bon de prévoir des entretiens réguliers pour qu'il fonctionne au mieux sur notre chemin de vie.

La vie terrestre demande une vidange régulière.
Assurons-nous d'être bien éclairé : feux de croisement pour nous rencontrer et clignotant pour nous alerter à temps.
Pour les chocs et les coups du destin, il est bien de vérifier les amortisseurs pour diminuer les émotions sur les routes pavées de bonnes intentions.
Ne pas oublier qu'à force de ronger son frein, on va droit dans le mur.
Alors n'épuisons pas nos bougies au fil des ans, et soyons moteur de notre existence...


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mercredi 17 novembre 2021

Chaque matin une naissance

 






Il n'est jamais tard pour se demander « Suis-je prêt à changer de vie, suis-je prêt à me changer moi-même ? Aussi vieux que nous soyons, quoi que nous ayons traversé, il est toujours possible de renaître. Si chaque jour est une copie du dernier, Quel dommage! Chaque respiration est une chance de renaître. Mais pour renaître dans une nouvelle vie, Il faut mourir avant de mourir.
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mardi 16 novembre 2021

Attentif et vigilant...

 


Je sais si peu de l'autre,

je ne puis être que réceptif,

tout jugement est trompeur.

Je le découvre à chaque instant.

 

Quand j'accepte que je ne sais rien,

que rien n'est saisissable,

opère le charme.

 

Dès que je prétends savoir,

le charme se rompt.

La réalité profonde s'évanouit soudain.

 

Attentif et vigilant,

je sens l'humus au fond,

cette terre à cultiver,

jour après jour.

 

L'Eternel, Lui,

sème et moissonne. 


extrait de: ''Le petit carnet bleu de Maître Wong''

(Editions: Parole et Silence)

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lundi 15 novembre 2021

"L'autre est un autre."

 


C'est Annick d'Astier qui m'a cité cette phrase en 2002. C'est avec cette phrase, que je n'ai pas tout de suite vraiment comprise, que j'ai emprunté la voie d'une transformation intérieure. Et plus j'apprends à me connaître, mieux je peux comprendre l'autre.



"La Vérité ultime est dure à entendre : recevoir tout ce que vous souhaitez, comme vous le souhaitez, de qui vous le souhaitez se révèle impossible. L'être humain susceptible de vous donner le plus d'amour ne peut pas répondre exactement à votre attente. 

L'autre est un autre, même dans la relation amoureuse la plus parfaite. 

L'autre ne peut pas être notre alter ego, notre réplique et correspondre à chaque instant à notre demande : aimer tout ce que nous aimons, ne pas aimer tout ce que nous n'aimons pas, vouloir ce que nous voulons au moment où nous le voulons. 

Cette aspiration complètement déraisonnable n'aura jamais de réponse et gâchera votre existence."

Arnaud Desjardins

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dimanche 14 novembre 2021

"Ubuntu "


Un anthropologue a offert un jeu aux enfants d'une tribu africaine primitive.
Il a placé un panier de délicieux fruits près d'un tronc d'arbre et leur a dit : " Le premier qui atteint l'arbre aura le panier de fruits ".
Quand il leur a donné le signal de départ, il a été surpris qu'ils marchent ensemble, la main dans la main, jusqu'à ce qu'ils atteignent l'arbre et ils partagent les fruit.
Quand il leur a demandé pourquoi vous aviez fait cela, alors que l'un de vous pouvait obtenir le panier que pour lui.
Ils ont répondu avec étonnement : " Ubuntu "
Autrement dit, comment l'un de nous peut-il être heureux alors que les autres sont misérables.
" Ubuntu " dans leur civilisation signifie: " Je suis, parce que nous sommes ".
Cette tribu primitive connaît le secret du bonheur perdu dans toutes les sociétés transcendantes, qui se considèrent comme des sociétés civilisées.

******************Détail et source de cette histoire :
« Du plus loin qu’on puisse remonter, l’anecdote aurait été racontée par Lia Diskin, une journaliste parfois « philosophe », au Festival Mundial da Paz de Florianópolis au Brésil, en 2006.
Ne faisant à l’origine mention que de la notion ubuntu, le récit s’est chargé au fil du temps de quelques précisions, histoire de gagner en crédibilité : ça aurait eu lieu en Afrique australe, chez les Xhosa, probablement en Afrique du Sud. Ou en fait non, plutôt en Afrique de l’Ouest, chez les Haoussas. »
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samedi 13 novembre 2021

Approche de la méditation avec Matthieu Ricard

 Ça fait du bien de ne pas avoir cette frénésie perpétuelle d'activité, de préoccupations, de distractions... 



Ecouter les conseils de Matthieu Ricard

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