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lundi 16 décembre 2024

Éliminer les faux problèmes

Nous avons tous des problèmes, chroniques ou ponctuels, et pour peu qu’on ne les règle pas ou qu’on ne puisse pas les régler, ils peuvent ruiner notre bonne humeur. De fait, ce ne sont pas les problèmes en soi qui polluent notre moral, mais le souci qu’on s’en fait. D’où l’intérêt de distinguer comme les stoïciens ce qui dépend de soi et ce qui n’en dépend pas (voir chapitre 1).

Bien sûr, c’est embêtant d’avoir du travail ou des factures en retard, des doutes sur son couple, un patron et un banquier pas très patients ou un conjoint assez absent. Mais ce qui mine vraiment, ce sont les soucis. On culpabilise parce qu’on ne peut rien y faire dans l’immédiat (il n’y a pas de solution miracle) ou qu’on ne sait pas quoi faire, par exemple décider si on veut ou non faire une croix sur une relation.

Nos problèmes réels sont d’autant plus pesants qu’ils se doublent presque toujours d’un faux problème : on s’autopersuade qu’on peut les résoudre, et on le laisse croire aux autres, alors qu’on ne le peut pas.

Reconnaissons que certains de nos problèmes ne sont pas réglables dans l’immédiat, ou même dans l’absolu : on n’en a pas les moyens, le temps, on ne sait pas vraiment ce qu’on veut. En annonçant clairement la couleur : « pour le moment, je ne peux pas », on allège la pression. On ne règle peut-être pas le problème réel, le travail et les factures en retard ou le couple qui bat de l’aile, mais au moins, on évacue la partie « faux problème ». Et en y gagnant plus de tranquillité d’esprit, on est plus à même de trouver des solutions.

"Allez bien dans un monde qui va mal" de Gilles Azzopardi

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samedi 23 octobre 2021

Yoga du mental

 

Par Gérard beaulet

Ce n'est pas avec le mental que vous réduirez les tensions générées par le mental.

N'essayez pas d'en sortir, mais vivez intensément ce qui dérange.
Déposez-vous sur votre tapis de yoga et goûtez la substance de ce qui se propose. Si c'est une tension, écoutez la tension et laissez la vivre, si c'est une émotion, écoutez l'émotion et laissez la vivre.
Laissez-vous tranquille, soyez obsédé par la tranquillité.
Bonne pratique 🙏
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mercredi 27 janvier 2021

Le bonheur, ça se pratique.


Editrice au Seuil, auteur de vingt-cinq livres, Anne Ducrocq vient de publier "Le bonheur ça se pratique" (Ed. de la Martinière). L’auteur y parle de son intranquillité, une situation peu confortable mais féconde, qui suppose d’être sans cesse dans un travail. En effet, dans cette quête, rien n’est donné, rien n’est acquis. D’où l’idée du titre de cet ouvrage où la vision chrétienne du monde affleure : le bonheur, ça se pratique. Sur le plateau de KTO, elle évoque aussi sa joie d’animer des ateliers d’écriture où elle aide des personnes à se relever grâce à la rédaction.


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lundi 23 novembre 2020

Plaisir ou satisfaction profonde ?

 

Nous confondons trop souvent plaisir avec satisfaction profonde ou vie pleine de sens.
Sont-ils en opposition, et devrions nous renoncer à l'un pour l'autre ? Pas du tout. Mais ne pas les différencier est une erreur qui peut nous coûter cher, sur le long terme.
Le plaisir est le ressenti plaisant allant éventuellement jusqu'à la jouissance, lorsque nous avons accès à quelque chose que nous désirons et qui procure un plaisir immédiat : sexe, alcool, consommation matérielle, fête super trop cool entre potes, compliment reçu, super livre ou super film, nomination, etc...
Le plaisir est comparable à celui qui doit sauter à l'élastique pour se sentir vivant. C'est bien, mais cette intensité, si elle est confondue avec le sentiment subtil d'être vivant, devient un problème à moyen terme.
Le plaisir a cette caractéristique énervante : il ne dure pas, et laisse le plus souvent derrière lui un sentiment de polarité opposée (frustration, dépit) dont la durée dépasse généralement le temps du plaisir. Autrement dit, si c'était une transaction, nous serions perdants.
Par ailleurs, il entraîne de manière mécanique une demande automatique de nouvelle récompense et de recherche de nouveau plaisir. Qui suivra le même cours que le cycle précédent...
D'un point de vue émotionnel cela entraîne des montagnes russes épuisantes, pour l'entourage, mais surtout pour soi-même, et à la longue, un sentiment de vide difficile à supporter.

La satisfaction profonde est discrète et subtile. Elle résulte d'un alignement complet entre Terre (environnement et relations), Ciel (pensées), Homme (actions) et Nature intime (nos dons et aspirations profondes).
C'est le signal doux et aimant que nous envoient chacune de nos cellules quand cet alignement est réalisé.
On le repère au fait qu'il est beaucoup plus stable et n'entraîne que de minimes fluctuations, qui n'ont plus le pouvoir de nous déstabiliser, et n'est pas suivi d'un sentiment de polarité opposée. Il est aussi, malgré sa discrétion apparente, infiniment plus nourrissant.
Et nous permet d'atteindre la "Plénitude des Reins", un état de confiance et de tranquillité qui nous installe dans une forme de disponibilité habile, apte à répondre adéquatement aux multiples sollicitations qui viennent à nous.
Si vous le voulez, essayez dorénavant de différentier les deux. Le chemin vers la satisfaction profonde commence toujours par le discernement et la clarté.
Bonne pratique
Fabrice
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mardi 6 octobre 2020

Yoga du Cachemire...

 


Le yoga du Cachemire est un art du pressentiment.
Quand quelqu'un a pressenti que dans la vie il ne cherche pas quelque chose, ses énergies ne sont plus utilisées pour parvenir à quoi que ce soit.
Il se rend compte qu'il n'y a pas de but et nulle part ou arriver.
A ce moment là, l'énergie devient disponible, le yoga est un art du remerciement.

Lorsque l'on s'aperçoit que la vie est toute insécurité, que la sécurité n'existe pas, l'insécurité disparait également.
S'il n'y a pas de sécurité, il ne peut pas y avoir d'insécurité.
L'approche traditionnelle, que ce soit le yoga ou n'importe quel autre art traditionnel, doit amener à cette disponibilité, à l'intensité de la vie, sans l'imaginaire de sécurité psychologique.


Ce qui amène l'accalmie c'est le simple fait d'écouter sans intervenir psychologiquement. On sent un pied, une hanche, une épaule, on sent la tension, la détente, la chaleur, la fraîcheur, quand on sent on ne pense pas. L'écoute élimine la tendance à penser, à préparer, à rester dans son propre imaginaire, plutôt que d'être ouvert à l'environnement…

Le ressenti global est l'ouverture vers la sensation de l'énergie.
Ce ressenti nous fait observer la lourdeur, la pesanteur, qui ensuite nous fait sentir la légèreté, l'expansion du corps, qui elle-même se transforme en vibration de l'énergie.
C'est la porte directe sur la tranquillité.

Corps de silence, corps de vibration ;
Ce sont des images.
L'expression "corps de silence" c'est le corps comme reflet de la Conscience.
L'expression "corps de vibration", c'est le déploiement au niveau du fonctionnement de l'énergie subtile. Elle se réfère à la réalisation du corps comme étant l'énergie propre de la Conscience.
Eric Baret
250 questions sur le yoga
almora.