mardi 3 octobre 2023
lundi 2 octobre 2023
Spontanéité
🌿 Vous n'avez pas besoin de savoir quoi faire, car les choses arrivent et se déroulent selon leur propre loi. Si vous vivez avec spontanéité, vous n'avez pas à vous préparer pour la vie. Votre vie est une découverte plutôt qu'une mise en scène écrite ou contrôlée par vous. Même si vous pouviez rester fidèle à un scénario, cela ne pourrait se comparer à ce qui se déploie naturellement. L'être libéré se contente de laisser la vie se dérouler, sachant que quoi qu'il advienne, il ne lui imposera pas sa conception des choses-" c'est ainsi que ce devrait être"- pour ensuite s'accrocher fermement à une intention particulière.
Il laisse plutôt les choses se produire d'elles-mêmes.
Ainsi donc, poursuivez vos activités, mais gardez votre mental ancré dans votre Cœur.
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Mooji
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dimanche 1 octobre 2023
Maladive vieillesse
Thierry Magnin : « Regarder la vieillesse comme une maladie bouscule une forme de dignité humaine ».
Les avancées scientifiques concernant la vieillesse soulèvent de nombreuses questions éthiques : ces bouleversements pourraient changer la manière dont l’humain se perçoit. Éclairage avec Thierry Magnin, prêtre et physicien.
« Vivre mille ans » : cela ressemble à un slogan. Les milieux dans lesquels on l’entend, que j’ai pu fréquenter, sont souvent porteurs des idées transhumanistes. Pour beaucoup de ceux qui les soutiennent, l’idéal humain serait la fusion homme-machine, un cyborg invulnérable qui apporterait une sorte d’immortalité. La machine serait alors parfaite. Les films de science-fiction nous montrent qu’il y a toujours un grain de sable dans ces machines, et c’est souvent cela qui fait le sel de la vie d’ailleurs !
Face à cet idéal, les sciences du vivant opposent une vérité montrée scientifiquement : l’homme doit être vulnérable pour vivre. Il doit être capable de se laisser transformer par son environnement, d’être perméable à celui-ci pour réellement vivre, c’est-à-dire progresser, grandir, s’adapter. L’homme-machine est imperméable à son environnement : on pourrait presque dire que, derrière ses fonctionnalités parfaites, il n’est plus vraiment « vivant ».
On ne deviendrait donc pleinement humain que si l’on accepte notre vulnérabilité ?
Je tiens à souligner la différence entre vulnérabilité et fragilité. La première, comme je viens de le dire, consiste en la possibilité pour les êtres humains d’être en lien avec leur environnement, d’être résilients, et c’est indispensable. Tout vivant est vulnérable. Pour qu’un être humain soit en pleine forme, j’irai jusqu’à dire qu’il doit allier robustesse et vulnérabilité : robustesse pour ne pas se déliter face à tout pépin mais vulnérabilité pour se laisser transformer de l’intérieur. Ensuite, on peut être fragilisée par un événement de la vie, un accident. Cette fragilisation-là nous affaiblit.
En même temps, on peut comprendre l’attrait continu de l’homme pour remédier à la souffrance, pour vivre plus longtemps et mieux !
Oui, et quand la recherche scientifique allie « bio-psy-spi », elle obtient de grands résultats dans la lutte contre les douleurs physiques ! Moi qui ai accompagné pendant une douzaine d’années des personnels de soins palliatifs, j’ai appris qu’en travaillant sur ces trois dimensions, quelque chose change pour la personne en fin de vie. À tout moment de la vie d’ailleurs, une personne peut ne pas avoir de douleurs physiques mais être minée par la souffrance psychique qui accélère alors la venue de la mort.
Extrait de l'nterview de Thierry Magnin dans la Vie
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samedi 30 septembre 2023
vendredi 29 septembre 2023
jeudi 28 septembre 2023
Relation corporelle
A la méditation hier.., nous avons essayé d'entrer en relation profonde avec notre corps, de vraiment l'écouter.
Nous avons un corps qui nous envoie en permanence énormément de sensations auxquelles nous ne prêtons souvent pas vraiment attention. L'exercice de la méditation était de porter son attention sur les sensations des différentes parties de notre corps : nos pieds, nos jambes, notre ventre, notre colonne vertébrale, notre poitrine, notre cou, notre visage...
L'exercice a plusieurs bienfaits. Il nous permet d'abord d'apprendre à poser notre attention sur un point bien précis, plutôt que de la laisser vagabonder, ce qui est une tendance ordinaire.
Ensuite cela nous permet de voir que les sensations qui viennent de notre corps surgissent sans qu'on les choisissent et qu'elles se modifient à chaque instant. Il n'existe pas deux moments ou l'ensemble des sensations est semblable.
Cela permet aussi de réaliser que nous pouvons observer notre corps. Si nous pouvons l'observer cela voudrait dire que l'on n'est pas le corps car comment serait-on ce que l'on observe ?
Moi, je suis celui qui observe (ou ce qui observe).
Cela permet de nous détendre, je ne suis pas ce corps/mental, mais j'ai un corps/mental.
Si je ne suis pas le corps, qui est né ? et qui va mourir ?
Je vous souhaite à tous une belle journée dans la présence à votre corps. Avec ma profonde amitié pour vous tous.
Philippe Fabri
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mercredi 27 septembre 2023
En tant qu'égo, individualité, être non régénéré, vous n'êtes pas Dieu. Et pourtant vous êtes Dieu, vous êtes l'Absolu. Certains d'entre vous pensent peut-être : '' mais c'est un blasphème que de dire : je suis Dieu ''. Non, le blasphème luciférien, c'est d'oser dire : '' je ne suis pas Dieu, je suis autre que Dieu, il y a Dieu et moi ''.
Monstrueuse affirmation d'indépendance et d'autonomie, prétention à posséder l'être en soi-même. Il y a beaucoup moins d'égoïsme et d'orgueil à se dénier toute existence autre que l'Unique Réalité qu'à se considérer comme un être, même pécheur, humilié et plein de remords, existant par soi-même.
Le but proposé à l'homme c'est de perdre complètement sa conscience d'être autre que Dieu.
- Arnaud Desjardins (extrait du livre" Les chemins de la sagesse")
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mardi 26 septembre 2023
Caractère unique et sacré
" Il est indispensable que nous nous réservions régulièrement des plages horaires pendant lesquelles nous oublions le temps et notre activité afin de nous rappeler le caractère sacré de notre existence. "
Ram Dass
"Il n'y a qu'une "chose" dans les pierres, les arbres, les animaux...les humains… Voyez le monde comme un vaste organisme et non comme un assemblage de parties, et alors vous ne douterez plus que tous ont une égale importance dans le grand Plan de la vie. Celui qui a le sens du respect de soi-même sait respecter ce même sens chez les autres. Du respect naît la révérence et de la révérence naît l'amour.."
Mâ Ananda Moyî
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lundi 25 septembre 2023
Si je regarde...
dimanche 24 septembre 2023
Indicible équilibre
La vie telle qu'elle se manifeste est une apparence et n'a pas de réalité propre. Il n'empéche que ce célèbre absolu ne peut être conceptualisé que dans l'apparence. Je considère que cette apparence est tout aussi importante- pas plus - que l'absolu qui ne peut pas être expérimenté dans le relatif.
Même si je suis encore confronté à la difficulté du langage qui ne peut pas exprimer l'indicible, il m'apparait qu'à l'échelle de la compréhension humaine, il existe une loi qui est la matrice de toutes les autres lois relatives connues ou encore inconnues
C'est la loi de l'équilibre.
J'associe volontiers cette loi énergétique et impersonnelle à l'intelligence pure de la vie manifestée. Aucun phénomène de la vie ne lui échappe. Elle est vraie pour tous, et échappe à toutes les appartenances, qu'elles soient scientifiques, religieuses, idéologiques ou spirituelles..
La Totalité, l'Absolu, est de fait en équilibre parfait, donc immobile, hors temps, hors espace. On ne peut rien lui rajouter ni lui retrancher. Le Tout est indéfinissable.
Dans le relatif, l'équilibre parfait ne peut être appréhendé par la partie que sous forme de mouvement, de changement ; c'est l'impermanence.
Les deux aspects coexistent, mouvement et immobilité, C'est le Un qui se distingue apparemment en deux.
Les mouvements relatifs tendent naturellement vers l'immobilité. Pourquoi? Parce que nous sommes de la nature du Tout, de l'immobilité. Même si elle est sustentée par le Tout, aucune forme définie ne s'appropriera jamais l'absolu. La partie un permanente ne saisira jamais le permanent, elle ne pourra jamais contenir le Tout.
La vie, c'est l'immobilité qui danse.
Daniel Morin - Je, ne sait pas
Editions Accarias L'Originel
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