jeudi 13 novembre 2008

Le bouddhisme zen (3/5) avec Eric Rommeluère


Satori à Paris avec Eric Rommeluère, enseignant du bouddhisme Zen et vice-président de l'Université Bouddhique Européenne.
Troisième partie sur le bouddhisme zen (entre autre) tirée de l'émission "Les mondes de Bouddha"


Emission du 8 Décembre 2004 (29 min.) :



mercredi 12 novembre 2008

Le berceau de l'Eveillé (2/5) avec Véronique Crombé

Dans ce document sonore sur le bouddhisme (deuxième partie sur les mondes de Bouddha) est abordé "l'Inde, berceau de l’Eveillé" avec Véronique Crombé, conférencière au Musée Guimet. (Véronique Crombé a publié "Le Bouddha" aux éditions Desclée de Brouwer.)

Les fleurs de la nuit...

Pour épanouir l'instant, cliquez sur le tableau noir

mardi 11 novembre 2008

Les mondes de Bouddha (1/5) avec Philippe Cornu


"Dans chaque grain de poussière, je vois d'innombrables mondes du Bouddha..." De l’Inde, berceau du Bouddhisme au Vème siècle av. JC, à l’Asie du Sud-Est puis, par la route de la soie, jusqu’en Chine, au Japon et dans le monde himalayen sa diffusion et son implantation dans des cultures si différentes l’ont amené à se modifier dans ses formes et en autant de courants spirituels. C’est cette prodigieuse faculté d’adaptation que nous verrons à l’œuvre à travers les métamorphoses, les vies diverses et les mondes de Bouddha.

Philippe Cornu nous emmène sur les routes du bouddhisme...
Il est chargé de cours à l'INALCO et a publié "La terre du Bouddha" aux éditions du Seuil.
Emission du 06 Décembre 2004 (29 min):

Au coeur de la forêt...


La nuit, assis au coeur de la forêt, je médite
Les affaires des hommes ne viennent jamais jusqu'ici : tout est calme et vide,
Tout l'encens du monde, la nuit sans fin ne l'a pas englouti. Ma robe est devenue un habit de rosée.
Incapable de dormir, je m'enfonce dans les bois -
Soudain, au-dessus de la plus haute des cimes, paraît la lune.

Ryokan


Ermite, poète et calligraphe japonais, Ryōkan (1758-1831) est l'une des grandes figures du bouddhisme zen de la fin de la période Edo. Au Japon, sa douceur et sa simplicité ont fait de lui un personnage légendaire.

lundi 10 novembre 2008

Nouveau : la crème antirides de conscience

Phytospiritualité a sélectionné pour vous la nouvelle crème des crèmes. Créée dans les laboratoires Sangha, sa formulation est à base de plantes cueillies dans l'ici et maintenant. Source de vie intarissable, elle enracine l'être tout en lui permettant une croissance exfoliante et verticale. Soucieux d'extraire de la nature les principes les plus puissants, riche en extraits essentiels, son application journalière vous réserve bien des surprises...Nous vous la recommandons présentement.

La vouivre, symbole universel

A tous ceux qui s’intéressent à la force des symboles, je conseille vivement ce livre extraordinaire intitulé La Vouivre, un symbole universel, de Kintia Appavou et Régor R. Mougeot, aux éditions Ediru, 2006. Je l’ai dévoré (!) comme un roman. Ce n’est pourtant qu’une collection de citations, mais traversées d’un tel souffle invisible que je n’ai pu y résister, d’autant que ce livre s’inscrivait dans la continuité du beau séjour en forêt de Brocéliande et qu'il décrit abondamment l’influence des énergies telluriques...
Voici quelques idées-forces, quelques pistes à emprunter. Pour nous aider à nous défaire d’un dualisme tenace, qui nous conduit souvent à nous retourner contre nous-même au lieu de nous unifier dans la bienveillance…


Qu’est-ce que la Vouivre, au-delà de sa représentation bien connue de femme-serpent ?
« Ne vous semble-t-il pas que les mots « OUI » et « VIVRE », ou « VOUS » et « IVRE » se mêlent et se conjuguent pour exprimer la Force de Vie ? […] C’est l’Energie tellurique qui anime tout être vivant issu de la Terre (minéral, végétal, animal, humain). » (p. 7)
Ainsi, la Vouivre est partout, qui se glisse sous telle ou telle forme proche ou lointaine : le Dragon ; la Mère-Grand des contes de fée (et ses dérivés sonores : Margot, Morgane, Mélusine…) ; le Géant (Gargantua) ; la Déesse-mère des religions païennes ; la Vierge noire des cryptes souterraines… ; etc.
Débordant toutes ces formes, la Vouivre est « La Mère Universelle », c’est-à-dire « la Nature naturante », « la Source », « le Principe d’avant la Manifestation. Elle est mâle et femelle à la fois, Androgyne, et non pas le Dieu Père masculin des religions issues d’Abraham, ni la Déesse-Mère païenne qui serait uniquement féminine. » (p. 32-33) Elle est proche de Yurlungur, le Serpent primordial, bisexué, des Aborigènes, ou du Serpent Arc-en-Ciel, l’Androgyne originel en Afrique. Elle rappelle le caducée d’Hermès, ce bâton autour duquel s’enroulent deux serpents.
Cette Vouivre possède une queue et une tête qui se rejoignent en un lien fascinant, serpentin, l’Ouroboros étant l’exemple le plus frappant de ce lien : « La tête est le siège de l’intelligence, c’est le sanctuaire de l’Esprit. […] La queue du Dragon est l’inconscient des hommes, les ténèbres nécessaires pour que la Lumière se révèle. […] La tête dévore le corps. […] la conscience humaine […] assimile les pulsions de ses instincts pour s’élever vers la Lumière. […] La mort initiatique est cette assimilation de soi par soi qui n’exclut rien, ne condamne rien, ne juge rien, qui transmute le vil plomb en or et l’homme en Dieu. » (p. 55) D’ailleurs, « le Dragon-Wivre, incarnation de la Mère des temps néolithiques, porte très souvent sur son front l’escarboucle » (p. 85), pierre précieuse, troisième œil…
C’est pourquoi il faut consentir à se livrer au Dragon-vouivre. D’où l’intérêt de ces multiples histoires de sacrifices d’innocents au Dragon… Il s’agit, en profondeur, de sacrifier « son monde émotionnel » et « sa volonté propre ». « Ce qui est multiple doit être sacrifié pour que se fasse le retour à l’Unité. » (p. 107)
En aucun cas, par conséquent, la Vouivre ne doit être tuée. Seulement domptée ou chevauchée, car il ne s’agit pas de se sacrifier inconsidérément à la Vouivre ou l’énergie primordiale. Attention à « L’Hydre tentaculaire aux multiples têtes », combattue par Hercule, et « représentant les pensées du mental dévié » ! (p. 131) Le saint chrétien (et pas seulement saint Michel et saint Georges !) dompte donc souvent le Dragon. Il entre dans sa grotte, la Caverne du cœur, « se met au contact des énergies de la Terre […]. […] l’énergie de la Terre monte mais n’est pas détournée par un mental dévié. Il est alors fécondé par l’Esprit […]. Il a symboliquement la tête tranchée » (p. 133), image de la non-identification au mental.
Ce livre m’a rappelée à mes propres courants émotionnels souterrains, m’invitant à les apprivoiser, à les accueillir le plus totalement possible. (Serpents faussement inquiétants, seulement monstrueux pour l’armure du mental. Serpents de la vie fluide, guérisseurs !) Il s’agira sans doute d’un long chemin mais il me semble qu’il s’ouvre enfin…

dimanche 9 novembre 2008

Alexandre Jollien ou la philosophie vécue


Pour ceux qui ont aimé les textes d'Alexandre Jollien, le lien ci-dessous vous mène vers un superbe portrait pour découvrir cet homme :
Alexandre Jollien ou la philosophie vécue

Alexandre Jollien s'est fait connaître par son premier livre, « Eloge de la faiblesse », dans lequel il raconte son expérience de vie dans l'institution pour personnes handicapées où il a passé son enfance. [16:53 min.]

Pierre Rabhi et la sobriété heureuse

Agro-écologiste, fondateur de l'association Terre et humanisme, Pierre Rabhi, 69 ans, auteur notamment du Manifeste pour la Terre et l'humanisme (Actes Sud) est aussi l'inventeur de l'expression « sobriété heureuse ». Une tentative pour dépasser l'opposition, souvent stérile, entre le développement durable, trop galvaudé, et la décroissance, irréaliste.

« Nous vivons dans une pseudo-économie qui se révèle incapable de satisfaire les besoins fondamentaux des deux tiers de l'humanité : se nourrir, se loger, boire de l'eau potable... Les ressources de la planète sont ainsi confisquées par les plus riches, le G7 étant responsable de ce hold-up collectif. Ainsi, en Occident,nous avons cédé au mythe de la croissance indéfinie qui, par la publicité et la consommation, se nourrit de notre insatiabilité et du superflu. Tout cela pour finir dans nos décharges et nos poubelles. Avec une empreinte écologique devenue un danger pour l'humanité tout entière : si nous consommions tous comme les Américains, il faudrait six ou sept planètes !

Face à ce gaspillage et à cette course à l'abîme, j'oppose la sobriété heureuse, c'est-à-dire la société de la modération. Travailler pour satisfaire nos besoins élémentaires, mais en laissant du temps pour l'épanouissement de la personne : l'art, la culture, la spiritualité... tout ce qui nourrit l'être humain. La sobriété heureuse, ce n'est pas une privation, mais une libération par rapport à une aliénation. Une insurrection des consciences face à un productivisme effréné. Un exemple très concret : jardiner, avoir son potager, est aujourd'hui devenu un acte politique, de résistance, pour ne plus être dépendant des grands trusts de l'alimentation. Et ce n'est pas que de la théorie. Avec ma femme, en nous installant sur une terre aride en Ardèche, nous avons élevé nos cinq enfants, mais aussi produit des légumes, joué de la musique, écrit des livres, enseigné dans le tiers-monde... Et nous en sommes heureux. »

samedi 8 novembre 2008

La plante a un effet pacifiant...par Francis Hallé

Voici une émission phytospirituelle que je vous conseille (morceaux sélectionnés de "La tête au carré" du 17 octobre 2008 sur France Inter). Francis Hallé nous conte les plantes et leurs mystères. Personnellement, un délicieux présent... mais un futur tragique.
Partie 1 : présentation




Partie 2 : les sans-lumières




Partie 3 : l'immortalité fragile





Pour voir ou revoir les vidéos de Francis Hallé

Vivre avec soi par Alexandre Jollien


« L'affirmation de soi, c'est repérer ce qui est le plus profond en moi, le plus fidèle à moi. Une grande source de souffrance consiste à vouloir ce qu'ont les autres. Pour s'en guérir, il faut cesser d'être son propre juge et arrêter de se comparer aux autres. Spinoza rapporte l'exemple de l'aveugle, qui est parfait en soi : ce n'est que s'il se compare aux autres qu'il perçoit sa cécité comme un manque. Quelle est la place de la comparaison dans ma vie? Je me souviens d'une discussion avec un jeune moine bouddhiste à qui je disais : "Vous, vous êtes au-dessus de ça", et qui m'a répondu : "Pas du tout, je suis jaloux de cet autre moine parce qu'il est plus compatissant que moi." Une fois encore, il ne s'agit ni de se priver, ni de culpabiliser. Il faut juste ne pas être dupe de notre désir. Faire semblant de ne pas être envieux ou jaloux serait se mentir à soi-même. Quand j'entre dans une librairie et que je vois des piles de livres de Luc Ferry, je suis envieux de sa réussite, je l'admets. Mais si je commence à faire semblant de ne pas l'être, je ne suis pas dans la vérité de moi-même. »
dernier extrait du magazine Psychologies de novembre 2006

vendredi 7 novembre 2008

Litanies pour un retour

Une danse créée par Maurice Béjart...pour un retour du grand Jacques Brel

extrait de Brel Barbara une chorégraphie de Maurice Béjart

Vivre avec la peur par Alexandre Jollien


Avec mes enfants, j'ai découvert la peur, l'angoisse au ventre qu'il leur arrive quelque chose. Tous les parents connaissent cette inquiétude. Mais faut-il nous débarrasser de cette angoisse ou apprendre à vivre avec?
Plus on lutte contre la peur, plus on lui donne de la force, et plus elle est présente dans nos vies. La peur fait partie de chacun d'entre nous. Accepter notre peur sans devenir son esclave, l'admettre sans lui obéir : voilà tout l'enjeu. De nouveau, il convient de revenir à soi et de s'interroger : "Qu'est-ce que je fais par peur?"
Non pour qu'elle disparaisse mais pour l'accepter. Le principal n'est pas dans la peur elle-même mais dans ce que j'en fais. Après tout, elle peut être stimulante, elle peut être un moteur. Comprendre sa peur ne signifie pas se résigner à la subir. Ce n'est pas dire : "Je suis fier de ma peur", mais tenter de la comprendre pour diminuer son pouvoir. Vouloir abattre tous les ennemis intérieurs nous donne l'illusion qu'un jour viendra où l'on sera à l'abri. Mais on ne sera jamais à l'abri. Il faut composer avec ses démons, ici et maintenant. »