dimanche 25 novembre 2007

Détente du mental... ouverture du cercle

Le mental, un cercle de béton. Souplesse et compassion le fissure. En cette fin (ou début) de semaine, laissons-nous aller vers la détente. Elle nous attend dans sa spirale d'amour, les bras ouverts...

samedi 24 novembre 2007

Sous le Pont Mirabeau... Je demeure

Voici une mise en "forme" d'un poème de Guillaume Apollinaire.
Passent les jours et passent les semaines... le fleuve trace le temps et dans son lit accueille les instants où l'ineffable vérité demeure...

vendredi 23 novembre 2007

Coucher de Terre

Juste avant de s'endormir sur notre planète, voici un coucher de terre vu de la lune. Tout est mouvement vu de notre espace infini intérieur....

L'Arche et les Déluges

Voici trois extraits d'une superbe fable... la naissance des paradis terrestre et aquatique. Mais la terre se réchauffe lors du refroissement humain :



jeudi 22 novembre 2007

Il est parti... Le voilà...

Ce matin, lors d'une messe de funérailles, un poème a été lu. Je l'ai retrouvé et il est de William Blake :
Comme un voilier
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin,
et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon côté dit : « il est parti !»

Parti vers où ?
Parti de mon regard, c'est tout !
Son mât est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter
sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
pas en lui.

Et juste au moment où quelqu'un près de moi
dit : «il est parti !»
il en est d'autres qui le voyant poindre à l'horizon
et venir vers eux s'exclament avec joie :
«Le voilà !»

C'est ça la mort !
Il n'y a pas de morts.
Il y a des vivants sur les deux rives.

"La vision libre du sujet et de l'objet" par José Le Roy

J'ai presque terminé la lecture du livre intitulé "s'éveiller à la vacuité" de José Le Roy et j'ai craqué pour un extrait de texte, qui est long mais bon...
Voici le début :
"Pour s'éveiller à la connaissance de soi, il faut en effet opérer un certain geste intérieur qui est tout simplement un désintéressement du monde. Ce désintéressement, je l'entends au sens kantien du terme, c'est-à-dire comme une sortie de l'emprise du moi sur la perception. Il faut libérer le regard du couple sujet/objet pour apprendre à nouveau à voir le monde et les objets sans projeter sur eux des désirs, des attentes, des peurs, des concepts...."
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mercredi 21 novembre 2007

"Voir un univers dans un grain de sable" par William Blake

Voici un poème mis en images et en musique, une vague entre l'immanence et l'impermanence, de William Blake.

Voir un univers dans un grain de sable

si vous souhaitez lire le texte

mardi 20 novembre 2007

Alexandro Jodorowski...

J'ai sélectionné les passages de l'émission de France Inter (du 16 novembre 2007) dans laquelle on peut entendre l'intrigant personnage nommé Jodorowski accompagné de Michel Piccoli :

morceaux choisis de l'émission "On aura tout vu" (15 min):





A la découverte de l'énergie vitale

A la recherche de l'harmonie et de l'équilibre énergétique, le chemin me guide à la découverte de l'énergie primordiale, du flux mystérieux de la vie. (Ci-joint, un extrait du film de Guido Ferrari, "l'énergie vitale" )

lundi 19 novembre 2007

Cinq fruits et légumes.... pour créer !

Actuellement, il est dit aux enfants de manger cinq fruits et légumes par jour... mais avant de les déguster, ils peuvent jouer avec et créer un monde plein de surprises !

Le bouddhisme et l'occident... par Matthieu ricard

Ci-joint, l'un des deux films (47 min. en cinq parties) de Guido Ferrari dans lequel il s'entretient avec Matthieu Ricard. "Vivez intensément !" est devenu le leitmotiv de l’homme moderne. Une hyperactivité compulsive dans laquelle il ne faut pas qu’il y ait le moindre passage à vide, de peur de se retrouver avec soi-même. Peu importe le sens, pourvu qu’on ait l’intensité. Un véritable sentiment de plénitude associé à la liberté intérieure offre lui aussi une intensité de chaque instant, mais d’une qualité toute autre. »





dimanche 18 novembre 2007

L'étude de "soi-même"... vers l'illusion du "moi"

L'émission sagesses bouddhistes avec comme invité Gérard Pilet (moine zen, proche disciple de Deshimaru, professeur de philosophie,membre de l ’Association Zen International (AZI) et enseignant au dojo de Paris) était bien intéressante. La voici à voir ou à revoir !

samedi 17 novembre 2007

Ramana Maharshi et l'expérience de la mort

Durant la bonne cinquantaine d’années qu’il vécut à Tiruvannamalai, Bhagavan Shri Ramana Maharshi reçut la visite de nombreuses personnes venues de toutes régions
de l’Inde ainsi que de l’étranger, à la recherche d’un guide spirituel...Il écrivit très peu durant ces années,mais un grand nombre des conversations qu’il a eu avec ses visiteurs ont été retranscrites par certains de ses proches disciples et ensuite
publiées par l’ashram :

EXPERIENCE DE LA MORT A L’AGE DE 16 ANS
C’était environ six semaines avant que je ne quitte pour de bon Madurai qu’un grand changement se produisit dans ma vie. Ce fut très soudain. J’étais assis seul dans une pièce du premier étage dans la maison de mon oncle. J’avais rarement été malade jusqu’ici et ce jour en particuliers, rien n’indiquait une altération de ma santé, mais, tout à coup, une soudaine et violente peur de la mort me saisit ; il n’y avait rien à cet instant qui la justifiait et je ne cherchais pas non plus à l’interpréter ou à en rechercher la raison. Je pensais seulement : « Je vais mourir » et commençais à réfléchir : «Que vais-je faire ?».
Il ne me vint pas à l’idée de consulter un docteur ni mes parents ou amis, je sentais que je devais résoudre le problème moi-même ici et maintenant. Par le choc de la peur, mon esprit se tourna vers l’intérieur et je me suis dit mentalement sans véritablement articuler les mots : « maintenant la mort est là, qu’est ce que cela signifie ? Qu’est-ce qui meurt ? ». C’est ce corps qui meurt et, aussitôt, je mimais sous forme de mini drame l’apparition de la mort : je m’étendais les membres étirés et raides et imitais un cadavre et, de façon à donner plus de réalité à la recherche, je retins ma respiration et maintins mes lèvres bien fermées pour qu’aucun son ne puisses’échapper, pas même le mot « Je ». Alors je me suis-je dit : « ce corps est mort, il va être transporté au champs de crémation et, là, être brûlé et réduit en cendres ; mais avec la mort de ce corps, suis-je mort ? ». Ce corps est silencieux et inerte, mais je sens la pleine force de ma personnalité et même la voix du « Je » à l’intérieur de moi indépendamment de lui. Ainsi, je suis l’esprit qui transcende le corps ; le corps meurt, mais l’esprit qui le transcende n’est pas touché par la mort ; cela signifie que je suis l’esprit immortel. Tout cela n’était pas pensée obscure mais lumière qui brillait comme vérité vivante et que je percevais directement presque sans mécanisme de pensée.
« Je » était quelque chose de très réel, la seule réalité de mon état présent, et toute l’activité consciente en relation avec mon corps était centrée sur ce « Je ». Depuis, et de façon continue, le « Je » ou « Soi », comme par une puissante fascination, dirige son attention sur lui-même.
La peur de la mort a disparue une fois pour toutes depuis lors, et l’absorption dans le Soi se maintient sans interruption. D’autres pensées peuvent aller et venir comme des notes de musique, mais le « Je » persiste comme la note (sruti) fondamentale qui sous tend les autres notes et se mélange à elles. Que le corps soit engagé à parler à lire ou à toute autre activité, je demeure toujours centré sur le « Je ». Avant que ce changement ne survienne, je n’avais pas de perception claire du « Soi » ni n’étais attiré consciemment vers lui, je ne ressentais pas non plus d’intérêt direct et perceptible pour lui, encore moins une inclination à demeurer en permanence en lui.

Conception et Composition : Sri Ramanasramam / Traduction française : Eleonore Braitenberg