samedi 25 décembre 2010

Miracle de Nöel avec Michel Serres

Ce qui se passe dans le ventre de la femme enceinte dépasse de loin toutes les capacités d’imagination des plus grands savants. C’est le miracle de Nöel selon Michel Serres. Il établit devant Michel Polacco le lien entre foi, science et statistiques. (6'00")




Joyeuse Naissance !


vendredi 24 décembre 2010

Le boeuf et l'âne de la crèche de Jules Supervielle

Voici l'extrait d'un très beau conte de Jules Supervielle que je vous conseille de lire en cette veillée de Noël. J'y joins un extrait audio car ce conte est paru en CD.




(…) L'âne se tient à gauche de la crèche, le bœuf à droite, places qu'ils occupaient au moment de la Nativité et que le bœuf, ami d'un certain protocole, affectionne particulièrement. Immobiles et déférents ils restent là durant des heures, comme s'ils posaient pour quelque peintre invisible.
L'enfant baisse les paupières. Il a hâte de se rendormir. Un ange lumineux l'attend, à quelques pas derrière le sommeil, pour lui apprendre ou peut-être pour lui demander quelque chose.
L'ange sort tout vif du rêve de Jésus et apparaît dans l'étable. Après s'être incliné devant celui qui vient de naître, il peint  un nimbe  très pur autour de sa tête. Et un autre pour la Vierge, et un troisième pour Joseph. Puis il s'éloigne dans un éblouissement d'ailes et de plumes, dont la blancheur toujours renouvelée et bruissante ressemble à celle des marées.  
—II n'y a pas eu de nimbe pour nous, constate le bœuf. L’ange a sûrement ses raisons pour. Nous sommes trop peu de chose, l'âne et moi. Et puis qu'avons-nous fait pour mériter cette auréole ?
— Toi tu n'as certainement rien fait, mais tu oubliesque moi j'ai porté la Vierge.
Le bœuf pense par-devers lui : « Comment se fait-il que la Vierge si belle et si légère cachait ce bel  enfançon ? » (…)
Le bœuf et l'âne sont allés brouter jusqu'à la nuit. Alors que les pierres mettent d'habitude si longtemps à comprendre, il y  en  avait  déjà  beaucoup  dans  les champs qui savaient. Ils rencontrèrent même un caillou qui, à un léger changement de couleur et de forme, les avertit qu'il était au courant.
II y avait aussi des fleurs des champs qui savaient et devaient être épargnées. C'était tout un travail de brouter dans la campagne sans commettre de sacrilège.  Et  manger sans  commettre  de sacrilège. Et manger semblait au bœuf de plus en plus inutile. Le bonheur le rassasiait.
Avant de boire aussi, il se demandait : « Et cette eau, sait-elle ? »
Dans le doute il préférait ne pas en boire et s'en allait un peu plus loin vers une eau bourbeuse qui manifestement ignorait tout encore. 
Et parfois rien ne le renseignait sinon une douceur infinie dans sa gorge au moment où il avalait l'eau. « Trop tard, pensait le bœuf, je n'aurais pas dû en boire. »
II osait à peine respirer, l'air lui semblait quelque chose de sacré et de bien au courant. Il craignait d'aspirer un ange. (…)  

Le pèlerinage intérieur avec Paule Amblard (5/5)

"Pèlerin, cherche toujours le chemin de l'Esprit..."

mardi 21 décembre 2010

Le pèlerinage intérieur avec Paule Amblard (2/5)

"Sur le chemin de la vie, nous ne sommes pas seuls..."
L'importance de chaque pas dans l'existence... Chaque geste est un enseignement...
:


Paule Amblard, historienne de l'art, évoque, dans un récit très personnel, la démarche qui fut la sienne. Alors qu'elle rédigeait son mémoire de maîtrise, sa découverte du manuscrit écrit au XIVe par le moine Guillaume de Diguleville devient le prétexte à un cheminement personnel auquel elle invite son lecteur.

lundi 20 décembre 2010

Le pèlerinage intérieur avec Paule Amblard (1/5)

Pour cette semaine avant Noël, je vous propose de suivre les pas de Paule Amblard. Son livre "Le pèlerinage intérieur" a été présenté il y a deux ans. Paule Amblard nous emmène sur le chemin de libération de son livre et de ses découvertes. Dix ans de travail et de recherche initiatique et d'ouverture du coeur à partager. Bon voyage vers une nouvelle naissance :

dimanche 19 décembre 2010

La vie monastique à l'abbaye d'Oelenberg (3)

La prière du moine est l’œuvre de l’Esprit Saint. C’est Lui qui nous apprend à prier. C’est par la prière que le moine rencontre Dieu, l’écoute, lui parle, accueille son amour et lui répond. C’est par la prière qu’il parvient à se connaître et à se construire lui-même, qu’il comprend et rencontre au mieux les hommes. Pour Dieu et pour le monde, le moine veille donc et prie sans cesse.

samedi 18 décembre 2010

Les moines de l'Abbaye d'Oelenberg (2)

Nous poursuivons notre découverte de l'abbaye d'Oelenberg et de ses moines :


La devise de saint Benoît, "Pax" – Paix, se reflète sur le visage de ceux dont le cœur désire la seule vie en Dieu. Les mots d’ordre de la Règle résument l’activité des moines : "Ora et labora" – Prie et travaille. La prière est le lieu de la rencontre avec Dieu : prière liturgique communautaire, et prière personnelle, elle est le cœur de la vie du moine. Elle est soutenue par la Lectio divina – lecture spirituelle, surtout des Saintes Écritures, dans lesquelles le frère rencontre le Christ et approfondit le mystère de Son amour. Chaque frère se voit confié un travail, manuel de préférence, qui permet à la communauté d’assurer sa subsistance...

vendredi 17 décembre 2010

Un an auprès de moines cisterciens (1)



Le monastère est un lieu où est affirmé, vécu en communauté, le sens ultime de la vie. Les moines cherchent Dieu et marchent à la suite du Christ dans une communauté stable, école de charité fraternelle. Notre communauté de 14 frères vit selon la Règle de saint Benoît. Le Père Abbé, Dom Antonio, est chargé de mener ce petit troupeau sur les bons pâturages et de veiller à ce que le monastère soit une véritable « école du service du Seigneur » en laquelle chacun progresse sur le chemin de l’amour.


site de l'abbaye d'Oelenberg