PRESUMER DE L'INTENTION SUR LA VOIE (extrait du "Carnet")
vendredi 4 octobre 2024
Présumer de l'intention sur la voie
mardi 29 mars 2022
Responsabilité
"Prendre la responsabilité de sa vie : voilà la preuve qu’une personne est devenue pleinement adulte . Il n’y a rien ni personne à blâmer, ni ses origines ni ses ancêtres ni ses parents ni le sort ! Prendre la responsabilité de sa vie, c’est dire oui. Oui à ce que je suis, oui à ce que j’ai vécu, oui à ce qui vient ! Ce serait tellement plus confortable de pouvoir trouver des excuses, de blâmer quelqu’un d’autre ! Parfois, cela semblerait plus normal , car d’autres ont reçu plus et mieux. Pourquoi n’ai-je pas eu les mêmes chances ? Cette question reste ouverte. À première vue, rien n’est équitable dans la vie. Il se peut que la question à se poser soit autre : que puis-je réaliser avec ce que j’ai reçu ? Quelle attitude, quelle manière de vivre puis-je adopter pour transformer les obstacles sur ma route en tremplins pour m’élever ? Être capable et désireux de prendre la responsabilité de sa vie, c’est ce qui fait la grande dignité de l’aventure humaine !"
Rosette Poletti et Barbara Dobbs
Art ; Bernard Buffet
dimanche 11 juillet 2021
Apprécier notre humanité commune
Il est important de prendre conscience de l’interdépendance de tous les êtres et du monde qui nous entoure. Pour leur permettre de renforcer le sentiment d’être connecté au monde et à l’ensemble des êtres, le psychologue et thérapeute, Paul Gilbert, spécialiste de l’auto-compassion et de la compassion, propose à ses patients des visualisations comme celle-ci:
“Je vous invite à imaginer devant vous une mer d’un bleu superbe, chaude et calme, qui vient caresser une côte sablonneuse. Imaginez que vous vous tenez tout simplement debout avec de l’eau glissant agréablement sur vos pieds. Et maintenant, levant les yeux vers l’horizon, imaginez que cette mer est ici depuis des millions d’années, et qu’elle est, depuis, une source de vie. Elle a vu bien des choses dans l’histoire de la vie, et elle sait bien des choses. Maintenant, imaginez que cette mer vous accueille pleinement pour ce que vous êtes, qu’elle connaît vos combats et vos peines. Laissez s’établir entre vous et la mer, avec son pouvoir et sa sagesse, un lien privilégié, tout en acceptant pleinement ce que vous êtes.”
La compréhension de cette interdépendance universelle est la source même de l’altruisme le plus profond. En comprenant à quel point notre existence physique, notre survie, notre confort, notre santé, etc. dépendent des autres et de ce que nous fournit le monde extérieur –remèdes, nourriture, etc.–il devient facile de nous mettre à leur place, de vouloir leur bien-être, de respecter leurs aspirations et de nous sentir intimement concernés par l’accomplissement de ces aspirations.
Comment peut-on alors ne pas prendre soin des équilibres naturels qui se sont mis en place au fil des millénaires ? Il est nécessaire, aujourd’hui plus que jamais, de reconnaître l’incroyable richesse et la subtilité des liens d’interdépendance qui associent tous les acteurs et les forces dynamiques de la Nature.
Je souhaite vous partager un exemple très inspirant, que m’ont raconté mes amis de Karuna-Shechen, l'association humanitaire que j’ai co-fondée. Depuis cette année, Karuna étend ses programmes à une région très isolée du Népal, celle de la vallée de Ruby, nommée ainsi en référence à la pierre précieuse, car des gisements s’y trouveraient. Là-bas, des populations Tamang et Dalit cohabitent : c’est avec émerveillement que nos salariés sur le terrain ont rencontré ces familles de descendance tibétaine vivant en quasi autarcie. Éloignées des structures de santé et d’éducation, mais aussi des fournisseurs alimentaires, ils vivent nécessairement en harmonie avec leur environnement. Les animaux notamment y ont une place centrale : les locaux en rient eux-mêmes, disant que chez eux, il y a plus d’animaux que d’humains !
Ces populations ont ainsi une conscience accrue du lien qui les lie, eux les humains, avec tous les autres êtres vivants avec qui ils cohabitent. Ils cultivent la terre de manière durable et écologique, pour la préserver et leur garantir des vivres, pour eux mais aussi pour les générations futures. Ils élèvent et soignent leurs animaux, qui leur apportent du lait et leur permettent de cultiver les champs. Lorsqu’on demande à ces personnes si elles ne préfèreraient pas vivre dans un lieu plus proche de la ville, et de ses infrastructures, on répond : “pourquoi aller ailleurs, quand la terre ici nous apporte tout ce dont on a besoin ?”
Que peut-on retenir de personnes rencontrées dans la Ruby Vallée ? Il est indispensable de prendre conscience de l’interdépendance de toutes choses et d’assimiler cette vision du monde, de sorte que notre manière d’agir s’en trouve transformée. L’altruisme et la compassion sont intimement liés à cette compréhension de l’interdépendance, qui permet de mettre à bas le mur illusoire que nous dressons entre « moi » et «autrui », entre « je » et « nous », et nous rend responsables de notre terre et de ses habitants.
Comme l’explique le Dalaï-lama : Acquérir un sentiment de responsabilité universelle – percevoir la dimension universelle de chacun de nos actes et le droit de tous au bonheur et à la non-souffrance –, c’est acquérir une attitude d’esprit qui, quand nous voyons une occasion d’aider autrui, nous porte à la saisir plutôt que de nous soucier uniquement de nos petits intérêts personnels.
dimanche 23 mai 2021
Comment s'accomplir au travail par Astrid Hannecart
Très impliquée à promouvoir une finance sociale et solidaire, la jeune femme nous détaille comment elle s'implique au quotidien.
1- Trouver son moteur
Partir de ses désirs, de ses aspirations, de ses envies, de ce que l'on aime faire permet d'avoir l'impulsion qui met en mouvement. Tout l'enjeu est de trouver son moteur en lien avec ses compétences. Avec les talents que le Seigneur a donnés à chacun et que tous, nous sommes appelés à faire fructifier. Le fait d'identifier ses valeurs et de les hiérarchiser est un bon moyen pour ancrer sa motivation et tenir sur la durée.
2- Chercher le sens
Pouvoir se poser la question du pourquoi, de la finalité et y répondre, est un bon indicateur sur la direction à prendre. La question du sens met en perspective et peut conduire à sortir des sentiers battus. Il ne suffit pas de trouver une utilité à son travail pour pouvoir s'y accomplir, il faut y trouver du sens ! J'en ai fait l'expérience pendant mon alternance.
3- Être aligné
L'alignement entre ses convictions, ce que l'on est profondément d'une part, et son activité professionnelle d'autre part, est une puissante source pour donner le meilleur de soi-même et être libre, car c'est trouver sa place. Le choix rend libre, même si « choisir, c'est renoncer ». L'alignement se traduit aussi au niveau des valeurs portées par la structure dans laquelle on travaille. Il est important de pouvoir s'identifier à la vision de cette activité professionnelle et de la partager avec ses collègues. Les bonnes relations humaines au travail sont essentielles.
4- Assumer ses choix
« N'ayez pas peur ! », disait le pape Jean Paul II. L'aventure nous fait grandir. Oser voir grand permet d'avoir une grande vie. Un salaire ajusté n'est rien à côté de toute la richesse d'une activité qui porte du fruit, « et un fruit qui demeure » (Jean 15, 16). Le travail idéal n'existe pas, car il y a toujours des arbitrages à mener, et qu'il faut assumer. C'est une question de responsabilité, où il est important d'être bon dans ce que l'on fait.
*****************
Source : magazine la Vie mai 2021
samedi 13 février 2021
Nouvel an chinois
samedi 16 mai 2020
Nourritures...
« Les élites sombres sont très effrayées, elles savaient que l'humanité était en train de s'élever à une vibration très élevée mais elles n'étaient pas conscientes à quel point, ni de la quantité d'âmes éveillées, qu'il y a maintenant. Ces élites ne se cachent plus, leurs attaques sont directes et frontales, beaucoup ne le voient pas encore, mais cela ne signifie pas que ce n'est pas réel. Leurs attaques vont augmenter, elles vont essayer par tous les moyens de faire en sorte que les gens ne se réveillent pas, que les éveillés ne puissent pas communiquer, qu'ils soient vu comme des fous ou des délinquants. Mais quoi qu'ils fassent, peu importe, le saut quantique s'est déjà produit et c'est inarrêtable.

Alimente ton âme avec tout ce qui t'aide à t'élever. Si tu t'habitues à vivre dans la fréquence de l'amour, ta réalité changera à ta volonté sans effort, c'est imparable, tu es un être puissant.
![]() |
Ferdinand Desnos 1901-1958 champs de coquelicots sous le soleil |
samedi 20 janvier 2018
Ma déclaration de responsabilité face à la vie
1- J'accepte complètement et sans aucune arrière pensée que tout ce qui s'est produit dans ma vie, et ce qui arrive en ce moment dans mon existence, et tout ce qui peut se produire dans l'avenir, me fournit des occasions précieuses pour apprendre et grandir. Personne d'autre n'est à blâmer pour la négativité ou la douleur dont la nature émotionnelle fait l'expérience. Je ne chercherai aucune exception à cette croyance, même quand la cause apparente de mon problème est totalement indépendante de moi.
2- Je chercherai à toujours assumer entièrement ma responsabilité, tout en refusant la culpabilité. Plutôt que de chercher des excuses pour ce qui marche mal, je m'efforcerai de comprendre ce qui se passe, puis chercherai des moyens pour corriger la situation. J'assume la responsabilité entière de mes choix. J'affirme que nulle personne ou situation ne peut me faire sentir inférieur(e), rejeté(e), inadéquat(e) sans mon consentement, et que j'ai le libre choix de donner ou de refuser ce contentement.
3- Je refuse la croyance au hasard, qui est un des principaux mécanisme de déresponsabilisation dans notre culture. Je suis conscient que que je crée ma propre réalité par ma façon d'accueillir et d'interpréter les évènements de la vie. Je chercherai systématiquement les moyens et les solutions plutôt que les excuses et les refuges. Je préfèrerai l'ouverture et le risque plutôt que la passivité et la sécurité.
4- Je choisis de me respecter totalement, en toutes circonstances, quelques que soient les erreurs que je puisse commettre, et d'accorder ce même respect à toute forme de vie - humaine, animale ou végétale - que je rencontre.
5- Je dis OUI à la vie, OUI, OUI et encore OUI.
Extrait de "Plus jamais victime" - Pierre Pradervand
lundi 16 novembre 2015
Revenir à l'éducation
Education et changement de culture...
avec Matthieu Ricard
vendredi 5 septembre 2014
Ma déclaration de responsabilité face à la vie
J'accepte complètement et sans aucune arrière pensée que tout ce qui s'est jamais produit dans ma vie, ce qui arrive en ce moment dans mon existence et tout ce qui peut se produire dans l'avenir me fournit des occasions précieuses pour apprendre et grandir. Personne d'autre n'est à blâmer pour la négativité ou la douleur dont ma nature émotionnelle fait l'expérience. Je ne chercherai aucune exception à cette croyance, même quand la cause apparente de mon problème est totalement indépendante de moi.
Je chercherai à toujours assumer entièrement ma responsabilité, tout en refusant la culpabilité. Plutôt que de chercher des excuses pour ce qui marche mal, je m'efforcerai de comprendre ce qui se passe, puis chercherai des moyens pour corriger la situation. J'assume la responsabilité entière de mes choix. J'affirme que nulle personne ou situation ne peut me faire sentir inférieure), rejeté(e) inadéquat(e) sans mon consentement - et que j'ai le libre choix de donner ou de refuser ce consentement.
Je refuse la croyance au hasard, qui est un des principaux mécanismes de déresponsabilisation dans notre culture. Je suis conscience) que je crée ma propre réalité par ma façon d'accueillir et d'interpréter les événements de la vie. Dans toutes les circonstances de la vie, je chercherai systématiquement les moyens et les solutions plutôt que les excuses et les refuges. Je préférerai l'ouverture et le risque plutôt que la passivité et la sécurité.
Je choisis de me respecter totalement, en toutes circonstances, quelles que soient les erreurs que je puisse commettre, et d'accorder ce même respect à toute forme de vie - humaine, animale ou végétale - que je rencontre.
Je dis OUI à la vie, OUI, OUI et ENCORE OUI.
Pierre Pradervand
"Plus jamais victime. Victime ou responsable, je choisis”
Éditions Jouvence 2001 Senève
jeudi 4 septembre 2014
Victime ou responsable
La personne responsable agit -
la victime réagit.
La personne responsable cherche la solution des problèmes -
la victime voit immédiatement le problème dans la solution proposée.
La personne responsable a toujours un programme -
la victime avance sans cesse des excuses.
La personne responsable dit : Je m'en occupe" et le fait -
la victime clame : “Ce n'est pas mon affaire"
La personne responsable dit : "Ce n'est pas facile, mais c'est possible" -
la victime se lamente : "C'est peut-être possible, mais c'est trop difficile"
La personne responsable est disponible -
la victime est toujours surchargée.
Je dis OUI à la vie, OUI, OUI et ENCORE OUI.
Pierre Pradervand
"Plus jamais victime. Victime ou responsable, je choisis”
Éditions Jouvence 2001 Senève
lundi 22 avril 2013
Compassion aussi pour la Terre...
un monde tout nouveau s'ouvrit...
un monde où chaque promenade dans la campagne est une aventure,
où chaque jardin est un enchantement...
comme si une fenêtre s'était ouverte pour laisser entrer le soleil.
Grace de Monaco (1929 - 1982)