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mercredi 13 juillet 2022

Quelles méthodes ?


Les méthodes d’entretien de la santé/vitalité sont très nombreuses, elles touchent à tous les aspects du vivant. Cela nous montre qu’il y a un grand nombre de façons d’accompagner sa santé, améliorer son bien-être physique et psychique.
Quelques exemples connus :
🍽 L’alimentation
🕰 Le rythme de vie active général (horaires, équilibre pro/perso)
😴 Le rythme du sommeil
🎭 La gestion des émotions
⛹️‍♀️. L’exercices physique régulier
💆‍♀️. Le massage et auto-massage
🧘‍♀️. La méditation
Quelques exemples moins connus :
🏠. L’organisation intérieure du lieu de vie (Feng Shui)
🌠. La connaissance de notre trame énergétique (Ba Zi)
🧥 L’art vestimentaire, savoir se servir des couleurs et textures de nos habits
👤 L’harmonie des cinq sens (savoir solliciter et reposer les organes des sens adéquatement)
🌦 L’harmonie aux saisons (qui résonne avec le rythme de vie active, le sommeil, l’alimentation et l’exercice physique)
🎊 La sexualité
🏵 L’Art en général et tout ce qui nous fait approcher la Beauté et ouvrir le Cœur
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Il existe une théorie en Médecine Chinoise qui, une fois de plus, fait appel à des images simples et connues et nous parle de branches et de racines
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A ce propos, avez-vous remarqué que l'idéogramme 木 mù, qui signifie Bois, représente un arbre dans son ensemble :
🔹 un trait vertical pour le tronc
🔹 un trait horizontal pour les branches
🔹 deux traits descendants de biais pour les racines
La poussée vers le bas est plus importante que la poussée vers le haut !
L'image est frappante : l'esprit chinois ne conçoit pas un arbre sans ses racines et les rend bien vivantes et visibles dans son écriture.
Pour en revenir à la santé :
On considère les manifestations symptomatiques comme les branches d'un arbre, qui sont visibles et bougent avec le vent. Mais lorsqu'elles sont malades, avant de s'attaquer directement aux branches, il vaut mieux aller d'abord à la racine pour renforcer la santé de l'arbre entier !
Pareil avec le corps :
Avant d'aller travailler sur les symptômes, il est toujours judicieux d'aller renforcer l'ordre vital de la personne, puisqu'en dernier lieu c'est bel et bien son corps qui fera le travail !
Plutôt logique, non ?

Alice Korovitch
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mardi 10 novembre 2020

Les racines de notre nature…


Christian Bobin :
La racine du génie, c'est l'empathie, la grâce de bondir hors de soi, hors de sa carapace pour entrer au cœur de l'autre et en connaître toutes les douleurs, tous les secrets du feu destructeur. 
 Le Monde des Religions n°84 (07-08/2017)

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Source : magazine "Les 4 saisons"

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mercredi 20 février 2019

Racines vivantes !




La vie de la terre est notre passé, et psychologiquement le serpent représente notre connexion avec le passé. Ce qui nous relie historiquement aux existences passées, aux forêts et aux cavernes primordiales, c'est une longue traîne, comme une queue psychique. D'une certaine façon, tout ça est magique, et mystérieux... Je ne connais pratiquement personne qui, ayant eu affaire à l'inconscient, n'ait pas croisé le chemin de ce serpent.

C.G. Jung. L'analyse des visions. Séminaire 1930-1934.
Peinture de C.G. Jung dans Le Livre Rouge.

vendredi 23 novembre 2018

Les racines du Ciel !




Pour que nos feuilles puissent atteindre le ciel, nos racines doivent descendre jusqu’en enfer ...
Sans émotions, il est impossible de transformer les ténèbres en lumière et l'apathie en mouvement .
Carl Gustav Jung.

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mardi 14 août 2018

Auprès de mon arbre... (2)

Vénérable confident

L'arbre de l'enfance peut aussi être un arbre vénérable, exceptionnel par sa forme, sa dimension et son âge. Quand Xavier, un amoureux des végétaux les évoque, sa respiration et son débit s'accélèrent. « La relation avec eux est plus facile et la complicité, plus grande qu'avec les humains », avoue-t-il. L'arbre de son enfance se dresse dans le massif de la Sainte-Baume, où sa famille maternelle possédait une bastide et une vaste propriété. Cet arbre trapu qui ne croît plus qu'en largeur, haut de 15 m, « le grand chêne » comme les siens l'ont baptisé, matérialise le bonheur enfui : grandes tablées, lectures, siestes, jeux d'enfant et rêveries. N'est-ce pas à ses pieds que son père, récemment disparu, a été présenté à sa mère ? N'est-il pas le confident, le réceptacle des secrets, celui que l'on sent vibrer, respirer, collé à son écorce marron-gris ?
« Près de lui, je me suis toujours senti en sécurité. Sa puissance vitale est si forte. Tu peux lui parler, il te répond. Son diamètre est si grand qu'il est presque impossible d'en faire le tour, même à plusieurs en se donnant la main. Sur ses branches, on observe la sarabande des loirs. À travers son feuillage, les étoiles qui brillent », note-t-il, impressionné aussi par l'idée que sa partie souterraine égale sa partie aérienne. « Son âge nous a toujours intrigués. Mon grand-père prétendait qu'il avait 1 000 ans. Un sylviculteur l'a carotté et a établi qu'il avait 300 ans. C'est donc sans conteste le plus vieux de la Sainte-Baume », confie le quinquagénaire. L'idée que ce chêne ait vu passer plusieurs générations des siens le réjouit. Autant que la pensée qu'il lui survivra.

Un lien avec nos aïeux

Robustes, les arbres nous regardent parfois passer sur la Terre. Dans la ferme familiale, Aymeric a revu récemment le saule pleureur que son grand-père avait planté pour se reposer à l'ombre. Mais, décédé, il ne l'a pas vu s'épanouir. « Aujourd'hui, l'arbre est magnifique mais un peu inutile », regrette-t-il. Pourtant, étrangement, ce saule demeure l'arbre qui l'apaise le plus, comme un lointain écho à ses racines, un lien à la fois mystérieux et visible à son aïeul. Dans le jardin de mon enfance, mon saule pleureur est mort, mais le figuier sur lequel je m'ébattais, lui, résiste.
Sondé sur le sujet, Sami, mon fils aîné, 18 ans, cite cet arbre sur lequel il a grimpé enfant avec son frère et ses cousins. Il a grandi à Paris mais a passé la plupart de ses vacances dans le Sud ensoleillé. Il décrit la coque du bateau retourné qui sert encore de marchepied, près du tronc. « Monter sur un bateau pour grimper sur un figuier, c'est le début de l'aventure. Là-haut, le regard porte par-dessus la clôture, on peut admirer le paysage, parfois même le coucher de soleil. Parce que je l'ai escaladé, c'est l'arbre que je connais le mieux. C'est avec lui que le contact a été le plus grand. » Une relation intime et même pas gourmande : le goût des figues mûres lui est moins précieux que son odeur et son toucher. Pour Sami, ce figuier garde un parfum d'enfance, puissant et inimitable.

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