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vendredi 28 avril 2017

Jacques Oloron, Retour à la réalité

 

Voici un livre qui m’a d’abord attirée par son titre – je ne cherche rien d’autre ! -, son illustration, si simple et évocatrice à la fois : « L’étendue verte », de Jacques Le Brusq – ah, se rouler tout simplement dans l’herbe, comme les enfants ! - et sa présentation : les chapitres forment… une seule page.

J’aime particulièrement cette simplicité-là, qui cherche à nous ramener directement au réel que nous vivons. Les textes sont donc courts et agrémentés de paragraphes, ce qui les rend particulièrement lisibles. On peut aussi prendre ce livre par n’importe quel bout, ce que j’apprécie également. J’aime prendre une page au hasard et tomber sur la ou les phrases qui feront sens, écho et qui me permettront de revenir à ce que je ne cesse de quitter : l’espace d’ici et le temps de maintenant. Alors, jouons le jeu, prenons une page au hasard après avoir fermé les yeux, posé les pieds sur le sol et s’être centré quelques secondes… Comme c’est drôle : je tombe précisément sur un chapitre intitulé, p. 59 : « Sous nos pieds » ! Authentique, je vous le jure !  Alors, mes yeux tombent sur le dernier paragraphe suivant :

« Mais nous avons tant privilégié nos pensées au détriment de notre instinct depuis que nous nous sommes civilisés que, devenus bien chaussés, c’est comme si nous n’avions plus de sens : nous ne parvenons plus à sentir la terre sous nos pieds. »

Voilà qui me plaît infiniment. J’ai une petite table de chevet mais suffisamment grande pour accueillir quelques livres. Celui-là, c’est sûr, en fera partie.


 Sabine Dewulf



mercredi 26 avril 2017

Retour à la réalité avec Jacques Oloron


Ce livre est un plaisir à ouvrir... une page et c'est un article pour se recentrer et voir... la réalité.
Un petit bijou pour revenir à soi et au monde.... 
Je vous propose d'ouvrir déjà une page pour entrapercevoir la nécessité du retour... à ce livre !










Quatrième de couverture
Au-delà de toute volonté de convaincre, la vocation de l'auteur est d'expliciter ici en langage clair les fondements de notre réalité.
Au lieu de partir de notre réalité, nous cherchons à la fuir pour tendre vers une vérité que nous imaginons dans notre tête. Nous prétendons chercher la vérité pour ne pas nous confronter à nous-mêmes.
La vérité c'est nous, notre réalité, ce que nous sommes en propre : voilà ce que nous ne voulons pas assumer.
Hors de toute référence spirituelle, l'auteur se propose de nous faire sentir par des mots simples, des traits concrets et son vécu personnel comment notre réalité commune, notre vie courante nous dépasse entièrement puisqu'elle est de nature divine. Ce que nous sommes est au-delà de toute référence, de toute image, de toute norme.
Toute l'originalité de l'ouvrage est d'inverser le point de vue conventionnel. Pour l'auteur, c'est parce que nous voulons échapper à la transcendance de notre réalité quotidienne que nous nous aménageons une vie spirituelle, comme si c'était une vie à part, que nous nous inventons une sainteté : manière de ne pas nous soumettre à la réalité divine tout en prétendant sublimer notre vie de tous les jours.
C'est en épousant notre vie quotidienne, en percevant de manière concrète sa dimension transcendante que nous pouvons réaliser que nous vivons actuellement même dans la réalité divine : vivre de manière simple, éclairée, effacée, échappant ainsi aux prétentions de la spiritualité.
A cheval entre sagesse et poésie, ce recueil propose une suite de miniatures d'une seule page, que l'on peut lire à sa guise, d'un seul trait, dans l'ordre nous venant à l'esprit.
Dans une écriture belle et juste l'auteur nous convie au premier matin du monde.

L'auteur nous raconte à sa façon : "après m'être engagé pendant de nombreuses années dans une voie spirituelle, j'étais tel un beau fruit sur un arbre. Et puis un jour, lorsque le fruit fut mûr, il tomba au sol. Et c'est à même la terre qu'émergea l'évidence que, avant même d'être sur une voie, nous étions depuis toujours dans la réalité divine. "

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