Trois siècles plus tard, au cœur de l'hiver
Trois siècles plus tard, au IIIe siècle, donc, les chrétiens se sont employés à fixer une date pour la fête de la naissance du Christ. À cette époque, le christianisme s'est répandu dans tout l'Empire romain. Il a conservé ses origines culturelles juives, mais l'influence romaine est inévitable. Elle est même plus importante qu'on ne le croit. Un Romain converti a une culture romaine ou gréco-romaine. Il apporte avec lui ses repères, ses réflexes, ses images, sa façon d'exprimer les mystères de la foi.
C'est alors qu'on voit émerger des propositions. Clément d'Alexandrie propose le 28 décembre. D'autres Orientaux, le 6 janvier. En somme, quelque part au coeur de l'hiver. Et ce n'est pas un hasard. Ce qui indique cette date, c'est le solstice d'hiver, la période où la nuit est la plus longue, mais aussi où le jour, après avoir diminué, se met à croître de nouveau. Comme si le soleil, affaibli, connaissait un nouveau commencement. Or Noël ressemble à cela : la faible naissance de la lumière au cœur de la longue nuit, le début modeste de l'espoir.
1 commentaire:
Merci, Acouphène, pour ces rappels...
Noël , c'est la lumière au coeur des ténèbres, l'espoir au milieu de la nuit...
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