Le sens de la pratique méditative est l’éveil à notre propre essence, cette part de nous-mêmes que Durckheim appelle: notre être essentiel.
Que veut dire l’être essentiel ? Que veut dire faire l’expérience de notre propre essence ?
Pour celui qui n’a pas fait cette expérience ce sont là des concepts assez abstraits. Ce qui importe est donc de passer de l’idée d’un être essentiel à l’expérience de notre propre essence; d’en devenir conscient.
La méditation de pleine attention, que Durckheim propose à son retour du Japon, nous invite à prendre au sérieux le tout simple. Ainsi, si nous sommes, pour un instant, en contact avec notre propre essence, nous nous sentons tout d’abord dans une force, un état d’être fort; une qualité d’être, un sentiment de plénitude et de confiance inconditionnelle qui peut nous étonner.
Cette force est l’origine d’une forme particulière. Une forme qui coïncide avec la sensation d’être en ordre, tout simplement en ordre. Il est rare de se sentir aussi naturellement en ordre, aussi naturellement soi-même dans la vie de tous les jours. Le plus souvent nous vivons dans des formes d’adaptation, d’identification, d’imitation, d’opportunité ; l’ego a cette tendance à se cristalliser dans une manière d’être en tant que corps qui est conventionnelle et ne donne jamais une sensation de liberté intérieure. Tout au contraire, au cours de cette expérience qu’est l’éveil à notre vraie nature, se présente le sentiment d’être libre; bien en soi-même sans se renfermer et ouvert au monde sans s’y perdre.
L’expérience de l’être essentiel est donc l’expérience d’une qualité d’être qu’il n’est pas possible d’édifier, de bâtir à coups d’exercices pratiqués dans le but d’un développement personnel. C’est au contraire en ne faisant « rien » afin d’être-là, ouvert et disponible, pour l’éventualité d’une telle expérience. Ayant pris au sérieux ce moment particulier, ce moment d’éveil à notre nature essentielle, nous découvrons combien l’exercice quotidien s’impose. Non pas pour additionner des petites expériences éphémères mais pour devenir celui, celle, qui s’est dé-couvert en ce moment, qu’on appelle l’expérience de l’être, l’expérience d’être, l’expérience de notre propre essence.
Jacques Castermane
La méditation de pleine attention, que Durckheim propose à son retour du Japon, nous invite à prendre au sérieux le tout simple. Ainsi, si nous sommes, pour un instant, en contact avec notre propre essence, nous nous sentons tout d’abord dans une force, un état d’être fort; une qualité d’être, un sentiment de plénitude et de confiance inconditionnelle qui peut nous étonner.
Cette force est l’origine d’une forme particulière. Une forme qui coïncide avec la sensation d’être en ordre, tout simplement en ordre. Il est rare de se sentir aussi naturellement en ordre, aussi naturellement soi-même dans la vie de tous les jours. Le plus souvent nous vivons dans des formes d’adaptation, d’identification, d’imitation, d’opportunité ; l’ego a cette tendance à se cristalliser dans une manière d’être en tant que corps qui est conventionnelle et ne donne jamais une sensation de liberté intérieure. Tout au contraire, au cours de cette expérience qu’est l’éveil à notre vraie nature, se présente le sentiment d’être libre; bien en soi-même sans se renfermer et ouvert au monde sans s’y perdre.
L’expérience de l’être essentiel est donc l’expérience d’une qualité d’être qu’il n’est pas possible d’édifier, de bâtir à coups d’exercices pratiqués dans le but d’un développement personnel. C’est au contraire en ne faisant « rien » afin d’être-là, ouvert et disponible, pour l’éventualité d’une telle expérience. Ayant pris au sérieux ce moment particulier, ce moment d’éveil à notre nature essentielle, nous découvrons combien l’exercice quotidien s’impose. Non pas pour additionner des petites expériences éphémères mais pour devenir celui, celle, qui s’est dé-couvert en ce moment, qu’on appelle l’expérience de l’être, l’expérience d’être, l’expérience de notre propre essence.
Jacques Castermane
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