sous lequel cette terre ploie
sape une part de ma force
que seule une charge supérieure de compassion
peut me faire regagner
ce n’en est pas fini de l’innocence
mais c’en est fini de l’insouciance
je vieillis léger de moi-même
et lourd du malheur qui m’entoure
nul n’est une île
ma joie ne se satisfait plus d’elle-même
elle veille et ne se nourrit plus
que de ce qu’elle donne
je n’aurais pas cru
que ce fût si implacable
Gilles Farcet
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3 commentaires:
Magnifique texte.
Merci Gilles et merci Eric
La vie est relation comme l’a dit Colette Roumanoff.
Merci de ce poème de Gilles.
Philippe.
Merci Giles, merci Eric
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