"En un sens premier, le tao est la reformulation au VIe siècle avant J.-C. de la Connaissance la plus pure et la plus traditionnelle. Laozi, auteur du texte fondateur du taoïsme, écrivit un seul traité dense et concis, le Tao-te king ou Livre de la Voie et de la Rectitude. Tous les autres textes sont des commentaires de ce livre fondamental. Le tao ou dao, que l'on traduit par « voie » est à la fois la source et la fin de tous les êtres. Le te, contrairement à la plupart des lectures, ne signifie pas « vertu », car il n'a pas une acception morale, mais plus exactement la rectitude - la façon de se comporter en conformité avec l'Ordre primordial. Le sage taoïste tend ainsi à ne rien vouloir, à ne rien rechercher, à disparaître pour que seul le tao agisse en lui. Tel est le secret du non-agir. Le sage, maître de détachement, homme ayant atteint l'impassibilité parfaite, s'identifie à la source primordiale. Il laisse évoluer les êtres selon leurs destinées, se tenant, lui, au centre." Fabrice Midal
Ici, le dieu Guandi assis (Dynastie Qing, XVIIIè s.), porcelaine à émaux famille verte (Guimet)
L'immobilité est la Voie du Tao.
En cédant elle avance.
Emergeant du vide,
elle retourne au vide.
L'immobilité est la Voie du Tao.
En cédant elle avance.
Emergeant du vide,
elle retourne au vide.
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