Armelle Six
(un extrait d'une émission au Québec)
12 min.
Suite au décès de son fils en avril 2001, et face à la surprise et l’intensité de l’événement et du vide rencontré, une brêche s’ouvre en Armelle et elle redécouvre alors depuis celle qu’elle avait toujours senti être mais qu’elle ne vivait pas. Une question surgit très fréquemment : "qui suis-je ?"
Au cœur des larmes et du désarroi, surgissent aussi des rires et une joie spontanée.
Elle s’émerveille à nouveau des petites choses du quotidien et vit et voit l’extraordinaire dans l’ordinaire. Très vite, elle se rend compte qu’elle ne vit pas la vie qu’elle sent en elle et décide alors de tout changer, et de se mettre à l’écoute de ses élans intérieurs.
Confrontée à des gens qui doutent autour d’elle et la croyent motivée dans ses actes par la souffrance, elle, elle sent plutôt un désir de vivre pleinement, un renouveau et une reconnexion de plus en plus forte avec elle-même. Elle voit ses doutes reflétés par les autres et choisit de se faire confiance... de là une toute nouvelle aventure commence et de plus en plus d'harmonie dans ses relations. Elle dit d’ailleurs de cet événement "Gauthier et moi, nous sommes mutuellement donnés naissance. Ma grossesse m’avait déjà reconnectée à moi, me faisant me découvrir sous un jour nouveau. Sa mort a donné naissance à ce que je connaissais de moi intuitivement, qui ne pouvait plus être retenu."
Elle vit, les années qui suivent, un profond retournement sur elle-même, et une écoute de plus en plus authentique de ses élans intérieurs, de toutes les inspirations qui la traversent qu'elle suit, sans compromis. De cela, se révèle plus forte et plus présente, une joie et une fluidité au-delà des expériences vécues. Aujourd’hui, elle est invitée aux quatre coins du monde pour partager cette joie et cette vie sans effort... Au travers d’un message d’une grande simplicité et clarté, elle rend accessible à tous l’inévitabilité du bonheur que nous sommes et invite tout qui elle rencontre à la rejoindre là... à juste se laisser être et s’arrêter un moment pour voir que tout est déjà là, qu’il n’y a rien d’autre à chercher. Et dans cette prise de conscience, tout change. La joie, c’est moi !...
6 commentaires:
Merci Ami pour cette justesse de ton et cette générosité..
Ahhhh l'accent québécois qui met la joie au coeur aussi...
le virus de "c'est à cause de" est bien vu.... Tu sais, le plus grand des péchés en Islam, "adorer des idoles" c'est associer à Dieu autre chose que Lui.. donc par exemple s'attacher aux causes, trouver des causes. C'est du moins comme cela que l'explique Nour à travers Rumî.. Je voudrais arriver à cette instantanéité, à arrêter de croire en mes pensées...
je trouve ce témoignage merveilleusement beau , simple et clair. Merci encore , Ami très cher... Bises..Sylvie
Merci de ton passage Sylvie.
Comme toi je vois de mieux en mieux les pensées mais elles sont toujours là pour me rigidifier... A poursuivre...
Pourtant... j'aimerais bien me reconnecter à ta joie cher ami, elle est bien palpable! poursuis -la sans relâche! Chantons l'instant présent...Bises!
Je suis étonné que tu sentes cette joie qui est de plus en plus présente. je veux bien chanter avec toi... A l'AG !
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