Voici quelques extraits du livre de Arnaud Desjardins à laisser infuser en nous :
Vous pouvez considérer que la Voie c'est le passage du doute à la certitude. Ne cherchez pas la certitude tant que vous êtes encore assailli par les doutes. Dissipez chaque doute l'un après l'autre, il ne restera plus que la certitude. Pas les certitudes mais la certitude, un état d'être stable.
Ici, maintenant, la mesure du temps disparaît. Le « maintenant » rigoureux n'a plus de dimension, pas même un milliardième de seconde : le maintenant rigoureux étant infiniment petit est infini. C'est tout. Dans le ici et maintenant réel de la conscience éveillée, la notion même de temps s'évanouit. Les choses sont faites au moment où elles doivent être faites, sans impatience mais aussi sans les remettre au lendemain. La peur, liée à la notion de temps (« ça va durer encore six mois, ça n'en finira jamais ») disparaît aussi. Ni passé, ni futur : le maintenant éternel.
C'est nous qui faisons exister les objets soit en les aimant et en nous y attachant, soit en les refusant, ce qui est une forme d'attachement inversé. L'oubli total des objets signifie le non-attachement, le dépassement de cette dualité qui crispe le monde en face de moi et moi en face du monde, qui crispe la dualité du sujet et de l'objet, l'objet de mon amour ou l'objet de ma peur. L'effacement du sens de l'ego individualisé est celui du sujet. Comment, dans la non-dualité, l'objet demeurerait-il objet?
La vague est l'océan, l'océan est la vague. Inépuisable image. Si j'affirme je me trompe, si je nie je me trompe. Ce qui me paraît si réel ne l'est pas. Si je le déclare irréel, je suis dans l'erreur. Le monde de l'éveil n'est pas celui du sommeil et pourtant il n'y a qu'un seul monde. Le monde est à chaque instant ce qu'il ne peut pas ne pas être. Déclarez-lui la paix. Alors seule la compassion sera la source de toutes vos actions.
Oui, toute chose est l'expression de l'unique réalité. Le cosmos (le mot le dit bien, qui signifie « tout ») est une totalité autant qu'un corps humain est une totalité. Chaque cellule est liée à toutes les autres par la circulation sanguine,laquelle est liée à la respiration, laquelle, etc. L'être humain est un microcosme à l'image du grand univers ou macrocosme. Si le mental ne fait intervenir aucune référence,aucune comparaison, le moindre grain de sable est unique, un-sans-un-second, et infini.
Vous pouvez considérer que la Voie c'est le passage du doute à la certitude. Ne cherchez pas la certitude tant que vous êtes encore assailli par les doutes. Dissipez chaque doute l'un après l'autre, il ne restera plus que la certitude. Pas les certitudes mais la certitude, un état d'être stable.
Ici, maintenant, la mesure du temps disparaît. Le « maintenant » rigoureux n'a plus de dimension, pas même un milliardième de seconde : le maintenant rigoureux étant infiniment petit est infini. C'est tout. Dans le ici et maintenant réel de la conscience éveillée, la notion même de temps s'évanouit. Les choses sont faites au moment où elles doivent être faites, sans impatience mais aussi sans les remettre au lendemain. La peur, liée à la notion de temps (« ça va durer encore six mois, ça n'en finira jamais ») disparaît aussi. Ni passé, ni futur : le maintenant éternel.
C'est nous qui faisons exister les objets soit en les aimant et en nous y attachant, soit en les refusant, ce qui est une forme d'attachement inversé. L'oubli total des objets signifie le non-attachement, le dépassement de cette dualité qui crispe le monde en face de moi et moi en face du monde, qui crispe la dualité du sujet et de l'objet, l'objet de mon amour ou l'objet de ma peur. L'effacement du sens de l'ego individualisé est celui du sujet. Comment, dans la non-dualité, l'objet demeurerait-il objet?
La vague est l'océan, l'océan est la vague. Inépuisable image. Si j'affirme je me trompe, si je nie je me trompe. Ce qui me paraît si réel ne l'est pas. Si je le déclare irréel, je suis dans l'erreur. Le monde de l'éveil n'est pas celui du sommeil et pourtant il n'y a qu'un seul monde. Le monde est à chaque instant ce qu'il ne peut pas ne pas être. Déclarez-lui la paix. Alors seule la compassion sera la source de toutes vos actions.
Oui, toute chose est l'expression de l'unique réalité. Le cosmos (le mot le dit bien, qui signifie « tout ») est une totalité autant qu'un corps humain est une totalité. Chaque cellule est liée à toutes les autres par la circulation sanguine,laquelle est liée à la respiration, laquelle, etc. L'être humain est un microcosme à l'image du grand univers ou macrocosme. Si le mental ne fait intervenir aucune référence,aucune comparaison, le moindre grain de sable est unique, un-sans-un-second, et infini.
2 commentaires:
bonjour Acouphène,
Je ne connais pas ce livre d'Arnaud.
Une phrase a retenu mon attention,c'est:Dissipez les doutes,l'un après l'autre,il ne restera plus que la certitude.
Et comment dissiper les doutes??
bonne après-midi!
C'est un livre à 3 euros !
Oui Philippe, c'est une sacrée question et un sacré travail. Mais cela s'apprend peu à peu : depuis que je commence à mieux me connaître, je distingue plus souvent le certain et l'incertain. Je mettrai prochainement des phrases de Daniel sur la pratique... qui répondront, d'une certaine manière, à cette question.
à bientôt
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