Soyez sans crainte, je vous annonce une grande joie qui sera pour tous les peuples, aujourd’hui vous est né un Sauveur.
Évangile selon saint Luc chapitre 2, verset 11

Une joie d’amour et de tendresse, une joie si petite et si grande à la
fois : ce que notre cœur n’a encore jamais connu : un nouveau-né de
quelques heures, de quelques minutes et le ciel s’ouvre, les anges
chantent et jouent des instruments, Dieu parmi nous, on ne sait plus où
donner de la tête et du cœur !
Alors, comme saint François : prends l’enfant de ta crèche, là, au creux
de tes bras pour lui faire un berceau et danse de joie, car, crois-moi,
Il aime ça, le petit ! Danse sans respect humain, Il est ton Dieu
Sauveur, Il est heureux de ta joie, tu es heureux de sa joie, la voilà
la Grande Joie, dans cet échange admirable !
Danse avec l’enfant dans tes bras, les bergers l’ont fait avant toi
quand Marie, comme toute maman de nouveau-né le met, éclatante d’un fier
bonheur, au creux des bras de l’entourage.
Pour le prendre, dépose tout ce dont tes bras et ton cœur sont chargés et lance-toi, accueille-le, danse !
« Je vous annonce une grande joie » : l’ALLÉLUIA de Noël traverse notre
vie, toutes ses vicissitudes, ses ténèbres, il traverse le temps, les
siècles successifs, il est là, toujours neuf, il jaillit dans la nuit de
Noël et nous attend au matin de Pâque : l’enfant qui nous est né, a
vécu, est mort, il est ressuscité et nous avec lui.
Il est Emmanuel, Dieu avec nous. Danse ta joie avec l’enfant dans tes bras !