Le besoin de distractions est proportionnel au vide que l'on porte en soi-même, car c'est bien celui-ci qui sécrète celui-là. Il n'y a point de distraction nécessaire là où il n'y a point de vide. La seule distraction nécessaire, la seule distraction noble, l'immense et unique distraction, c'est d'être là où l'on est, si ce là-où-on-est se trouve être, par bonheur, là-où-l'on-aime-être, définitivement.
PAYSAN DE DIEU, Frère François Cassingéna-Trévedy
-------------------