L’hiver est une saison à la fois claire et profonde : claire comme l’azur vif et omniprésent, profonde comme la terre au long sommeil, pour qui sait entrer dans ses silences. Les premières gelées ont déposé sur les labours un peu de l’éclat des cimes. Chaque matin lève une moisson, portant haut l’épi d’or d’une tige invisible.
[...]Ainsi en est-il de tout dépouillement, qui libère l’espace en exaltant le vide. L’étendue apparaît soudain plus vaste, le ciel si proche.
Les arbres semblent s’être dénudés pour faire notre regard plus large, pour donner plus de place à la lumière.
[...]Au coeur de l’hiver, qui brûle d’un feu glacé, il y a cette incandescence, cette forme d’épure, de fine aiguille sur le point de se briser. C’est l’azur vibrant, qui descend jusqu’à nous comme le fruit d’une cinquième saison.
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samedi 17 janvier 2009
La cinquième saison... par Philippe Mac Leod
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2 commentaires:
Bonsoir, J'apprécie beaucoup l'article écourté que vous avez mis en ligne. J'ai essayé plusieurs fois de consulter l'article en entier, et malheureusement je tombe sur une erreur 404. Peut-on y accéder d'une autre manière ? Merci
Mille excuses Annabelle ! Je pensais avoir corrigé le lien. Voilà c'est fait ! Il faut patienter un peu pour qu'il se charge...
A bientôt !
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