En fin de compte, on parle ici du cycle de la guerre – au sens large du terme, bien sûr. Le cycle du non-amour et du non-respect, si vous préférez. On se passe la balle continuellement…
Ainsi, quand on voit l’ampleur de notre inconscience collective, le phénomène peut sembler terriblement gros, profond et difficile à changer. Or, la fin de ce cycle repose sur une seule personne : la première personne qui a le courage de déposer la balle plutôt que de la relancer. La première personne qui choisit de rester droite et digne plutôt que d’imiter les comportements des personnes qu’elle voudrait changer. La première personne qui a la force de respecter même ceux qui ne la respectent pas, simplement car c’est sa nature profonde d’être respectueuse et qu’elle refuse d’être ce qu’elle n’est pas. La première personne qui peut respirer profondément et laisser l’émotion passer plutôt que de crier ou klaxonner.
On admire tous les personnes comme Nelson Mandela qui sont restées au service de l’amour, presque toujours en ligne avec leurs valeurs les plus profondes, même devant les pires circonstances qui soient. Mais nous avons tous l’occasion, chaque jour, de choisir de penser et d’agir avec ce type de courage. Nous sommes tous fondamentalement grands, importants, héroïques… Nous pouvons tous être cette première personne qui choisit la paix et qui brise ce cycle fou. En fait, ce n’est pas que nous pouvons l’être, en réalité, mais que ça ne peut être que nous.
Marie Pier Charron
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