tag:blogger.com,1999:blog-4825034410667991278.post5473042523484388605..comments2024-03-27T17:56:41.729+01:00Comments on Phytospiritualité: Présence pure d'Alzheimer avec Christian BobinAcouphenehttp://www.blogger.com/profile/02969560949892050740noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-4825034410667991278.post-12738697128620609912011-02-11T23:04:24.883+01:002011-02-11T23:04:24.883+01:00Merci Claire de m'avoir permis de te lire. je ...Merci Claire de m'avoir permis de te lire. je voulais te mettre un document sur le simple fait de toucher et d'être touché ainsi que sur la présence ! je ne l'ai pas trouvé mais il suffit d'attendre que vienne l'heure !<br />bisesAcouphenehttps://www.blogger.com/profile/02969560949892050740noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4825034410667991278.post-433808384365498052011-02-11T18:41:12.421+01:002011-02-11T18:41:12.421+01:00Suite du 1er commentaire :
Il y a près de 2 semain...Suite du 1er commentaire :<br />Il y a près de 2 semaines Mr L. nous a quitté. C’était une des grandes figures de cette petite unité de 12 résidents atteints de démences, un des plus anciens également. L’accompagnement soignant mise en place durant les dernières semaines de sa vie, alors qu’il ne quittait quasiment plus son lit, a permis d’humaniser autant qu’il nous a été possible de le faire, cette période ultime de sa vie. Concrètement, cela s’est mis en place à travers les soins de base qui lui ont été proposés, mais surtout grâce à la disponibilité et à la qualité de présence des soignants, en particulier des aides soignant(es) dont je salue ici sincèrement le dévouement.<br /><br />Oui il important de continuer à parler à ces personnes qu‘elles soient en fin de vie ou non. Si le sens de nos paroles n’est pas entendu, le ton de notre voix et l’intention dont elle est chargée seront peut être perçus par celui ou celle auquel ils sont destinés. <br />Plus important encore que la parole, bien que cela dépende de chacun, le toucher, ce contact physique dont on ne peut faire l’économie quand on soigne et qui peut participer également à ce lien d’humanité. Ce toucher qui quel que soit sa qualité, traduit à sa manière un langage qui lui est propre et que ressent immanquablement celui qui le reçoit. Il suscite presque toujours une réaction, même infime, en réponse. Si l’on pense à l’apaisement qu’il procure souvent, il peut aussi induire le rejet qui est une autre réponse. Autrement dit, il permet aussi de recueillir le dire de celui qui ne peut plus s’exprimer verbalement. <br /><br />Merci Eric de m’avoir permis de dire tout cela. ;)<br />Et comme dirait Nathalie : ça c’est du com !!<br />Bonne soirée à toiClairehttps://www.blogger.com/profile/02237189610333112564noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4825034410667991278.post-52136137479421937822011-02-11T18:39:58.051+01:002011-02-11T18:39:58.051+01:00Il y a quelques années, j'ai choisi de travail...Il y a quelques années, j'ai choisi de travailler avec des personnes âgées. Ce choix a d’abord orienté la formation d'infirmière que j'ai effectuée puis le poste que j'occupe actuellement dans un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes.<br /><br />Aujourd'hui, il semble que le nombre de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer soit beaucoup plus important qu'il y a seulement quelques dizaines d'années. Il est aussi vrai que ce qu'on appelait autrefois la sénilité a pendant longtemps englobé toutes les formes de dégénérescences cérébrales liées à l'âge, qu'elles soient de type Alzheimer ou non.<br /><br />«Cette bête qui ronge la conscience et en laisse assez pour qu'il connaisse, par instants, l'horreur d'être là ». Oui, pendant longtemps, il reste encore la conscience d'être malade, c'est à dire aussi la perspective de perdre et par conséquent toute la souffrance que cela implique. La souffrance ou « l’horreur d’être là ».<br />Me M. est entrée il y a quelques semaines dans l’établissement où je travaille. Le diagnostic a été posé et le maintien à domicile commençait à s’avérer délicat. Lorsque l’on croise cette dame, rien ne transparait de ce qu’elle vit intérieurement. Elle est souriante, très sociable, capable encore de sortir seule jusqu’au village à quelques kilomètres duquel elle a vécu durant de nombreuses années. Et pourtant. Au quotidien ses troubles sont indiscutables et leur confrontation à sa lucidité qui est encore loin d’être totalement entamée, est une douleur qui régulièrement la submerge. L’horreur d’être là.<br /> <br />« A quoi sert de leur rendre visite, ils ne nous reconnaissent plus (…) Le langage est affecté mais pas le cœur profond (…) ». Oui, oui, oui ! Jusqu’au bout la capacité à ressentir reste intacte offrant la possibilité de maintenir un lien essentiel. Le lien essentiel ? Les personnes souffrant de démence très évoluée restent en capacité de capter une ambiance émotionnelle x ou y. C’est parce que leur mémoire à ce niveau continue de fonctionner que de cette atmosphère découle un état d’être, c’est-à-dire une coloration émotionnelle en fonction d‘un moment donné. C’est aussi pour cela que ces personnes sont capables de demeurer pleinement, toujours à ce niveau, dans la relation. Bien sûr il existe des variables liées au tempérament et à l’histoire personnelle de chacun, mais globalement, nul n’est condamné parce que malade, à demeurer emmuré vivant dans sa maladie. Ça n’est pas la maladie qui coupe tout lien, c’est d’abord le renoncement de l’entourage à le nourrir, qu’il s’agisse de l’entourage familial ou des soignants qui ont pris le relais.Clairehttps://www.blogger.com/profile/02237189610333112564noreply@blogger.com